28 avril 2006
ENSEIGNEMENTS DE LA 4ème VOIE
par Selim Aïssel
L’Homme : 3 étages et 7 centres
La 4ème voie décrit l’être humain comme une usine à trois étages.
Le rez-de-chaussée est occupé par les trois centres physiques : le centre instinctif, le centre du mouvement et le centre sexuel.
L’étage médian par le centre émotionnel et l’étage supérieur par le centre intellectuel.
Lorsqu’un homme ou une femme commence le travail sur le Chemin, deux autres centres se structurent, l’un au niveau médian, le centre émotionnel supérieur, l’autre au niveau supérieur, le centre intellectuel supérieur.
En ce qui concerne les centres physiques, chacun d’entre eux a des fonctions spécifiques :
- le centre moteur gouverne tous les mouvements extérieurs ainsi que tous les mouvements appris : la marche, l’écriture, la parole…
- le centre instinctif gouverne tous les mouvements intérieurs et tous les fonctionnements innés et automatiques : la respiration, la circulation sanguine, la digestion, le métabolisme, les sens, réflexes innés…
- le centre sexuel, grâce à son énergie permet la reproduction et la conservation de l’espèce humaine. Il est à remarquer que l’homme peut aussi utiliser cette énergie pour évoluer spirituellement et faire naître l’esprit en lui.
Le centre émotionnel est le siège des désirs, des émotions et des sentiments…
Le centre intellectuel est le siège de l’activité pensante où se forme idées, raisonnements, pensées, concepts…
Le centre émotionnel supérieur et le centre intellectuel supérieur représentent en potentialité les éléments les plus élevés de la nature humaine.
La cosmologie de la 4eme voie
Tout a été créé à partir de l’Unité absolue. On peut l’exprimer par l’idée bien connue, exprimée entre autre par Platon, que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, en d’autres termes, que le microcosme est le reflet du macrocosme.
Toute cette création fonctionne, comme tout dans le monde, avec des lois.
La première, dite loi de la Triade, veut que tout ce qui est issu de cette unité primordiale se divise immédiatement en trois forces : une force d’action, une force de résistance et une force d’équilibre, ou bien encore : une force d’affirmation, une force d’opposition et une force de réconciliation.
Cette loi de la Triade est à l’œuvre aussi bien dans l’être humain qu’à l’extérieur. Chaque fois que nous entreprenons de faire quelque chose, il va nécessairement se manifester une opposition, et il nous appartiendra de trouver avec intelligence la façon de concilier le tout afin d’arriver tout de même à notre but.
Tout est né du Dieu absolu, mais au fur et à mesure que la création s’éloigne de ce pur esprit qu’est l’Absolu, elle se densifie, se structure, se minéralise. Ainsi il y a des niveaux différents et des mondes différents, et plus on descend dans l’échelle des mondes, plus la matière devient morte ou minérale, plus le taux de densité matérielle est grand, et inversement, plus le taux vibratoire est faible : moins cela vibre, plus il y a de la matière, plus c’est lourd. En même temps, une autre loi agit, la loi de l’Octave, qui dit que toute création passe par sept étapes différentes.
Cette octave a une particularité : elle comporte – comme la gamme musicale – deux intervalles – les deux demi-tons – qui ne peuvent être franchis qu’à l’aide d’un choc extérieur, qui permet donc à l’ensemble de fonctionner.
La couche vivante de la biosphère, qui recouvre le monde minéral terrestre, et dont l’être humain est situé à un endroit particulier, sur la terre, en réalité entre la terre et le monde des planètes, comblant ainsi l’intervalle qui sépare la terre du monde des planètes, et permettant à certaines énergies supérieures planétaires d’aller jusqu’au bout de l’octave et d’entrer dans la terre.
C’est là une situation très particulière dans notre système solaire. La terre est la seule planète à posséder une biosphère. Ceci vient de la nécessiter de combler l’intervalle pour que l’octave puisse arriver à son terme.
Dans cette biosphère, l’homme peut jouer un rôle important. Mais il peut être aussi un brin d’herbe en vivant simplement, une vie naturelle, mécanique, c’est-à-dire naître, vivre et mourir « comme un chien ». S’il essaie d’atteindre le niveau supérieur, il se dégage de cette fatalité.
Tout le Travail sur le Chemin de la 4eme voie consiste à se dégager de cette fatalité-là, à quitter la biosphère qui sert l’ensemble et à évoluer au-delà de cette emprise de la nature. L’être humain qui comprend cela, non seulement trouve un sens à sa vie, mais se met à jouer un rôle réel dans l’ensemble de la création, il trouve sa vraie place dans l’évolution des mondes. Mais seul celui qui évolue est capable de cela.
Rayon de création
Absolu Do
Intervalle - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Univers/tous les mondes Si
Galaxie/Voie Lactée La
Soleil Sol
Planètes Fa
Intervalle - - - - - - - - (biosphère)- - - --
Terre Mi
Lune Ré
Les nourritures.
Des octaves de transformations interrompues
Aussi bien pour vivre naturellement que pour suivre le Chemin il faut se nourrir, et les trois nourritures dont l’homme a besoin sont les aliments, l’air et les impressions. Lorsqu’il ne reçoit plus d’impressions, il meurt.
Dans ce domaine comme ailleurs, la loi de l’Octave est à l’œuvre : pour arriver à son terme, tout processus doit passer par sept étapes.
L’être humain peut soit transformer correctement ces trois nourritures, soit les transformer mal ou insuffisamment. Ce n’est que s’il les transforme jusqu’à leur terme – en allant jusqu’au bout des octaves – qu’il peut en retirer des énergies subtiles qui créent ses centres supérieurs.
Les aliments vont à peu près jusqu’au terme de l’octave – mal, mais jusqu’au bout. L’air ne subit que quelques transformations, et il y reste encore beaucoup d’énergie non utilisée. Quant aux impressions, le processus de leur digestion est immédiatement interrompu, elles tombent dans un endroit où elles ne sont pas du tout transformées, et leur énergie manque à l’apport d’énergie nécessaire pour créer les centres supérieurs.
Pour que ces transformations arrivent à leur terme deux chocs sont nécessaires.
D’une part, l’éveil de la conscience – en étant conscient de ce qu’on fait, de ce qu’on vit, de l’endroit où on est… D’autre part, le travail sur les émotions négatives.
Conscience de soi, travail sur les émotions négatives, ce sont là les deux pratiques essentielles et celui qui fait cela n’a pratiquement besoin de rien d’autre.
Les hydrogènes.
Nous représentons les mondes sous la forme d’une gamme musicale. On peut considérer que la vibration originelle s’étend à travers les notes qui forment les mondes selon deux lois : la loi de la triade et celle de l’octave. Dans le rayon de la création, chaque note correspond ainsi à un monde particulier : do au monde de l’ « absolu », si à « tous les mondes », la à « tous les soleils », sol au soleil, fa à « toutes les planètes », mi à la terre et ré à la lune.
Or cette loi de l’octave qui structure a une particularité : elle comporte deux intervalles, deux ruptures, entre la vibration du do et celle du si d’une part, entre les vibrations du fa et du mi d’autre part – et par conséquent entre les créations liées à leurs vibrations respectives.
Cette vibration originelle créatrice est ainsi partout présente et partout différente à travers les mondes. La vie est vibration, mais à des niveaux différents, ce qui donne naissance à la diversité des mondes et des êtres , l’ensemble constituant la musique des sphères qui résonne à travers toute la création.
Dans une séquence du films « Rencontre avec des hommes remarquables » de P.Brooks, le jeune homme demande à son père si après la mort, quelque chose continue à vivre. La réponse du père est « non ». Puis il ajoute : « sauf si au cours de la vie on fabrique en soi une substance particulière très subtile qui permet à l’âme de continuer à vivre. »
Celui qui donne naissance à cette substance continue à vivre après la mort. Pour les autres, ce qui leur tient lieu d’âme ou d’esprit, disparaît. Cette substance est la nourriture de l’âme et de l’esprit. Comme notre corps physique sur terre a besoin de se nourrir de choses physiques, de la même façon, notre âme et notre esprit ont besoin d’une nourriture qui correspond à ce qu’ils sont : de nature astrale ou psychique pour l’âme, de nature spirituel pour l’esprit. Celui qui ne crée pas cette nourriture en lui, affame son âme et son esprit, qui mourront de faim après la mort.
Dans la 4ème voie, on nomme cette substance « hydrogène ». Cette substance, qui n’a rien à voir avec ce que les chimistes désignent sous ce terme, existe partout à travers les mondes, avec des qualités physiques, chimiques, psychiques ou spirituelles différentes selon le monde dans lequel elle se trouve. Il existe ainsi un hydrogène de la matière comme un hydrogène de la pensée, de natures totalement différentes. Plus on se trouve bas dans la manifestation de la matière, et plus ces hydrogènes sont de qualité physique et chimique, et plus on monte dans l’échelle des mondes suprasensibles, plus ils sont subtils et imperceptibles, sauf pour le clairvoyant.
Une gamme de l’échelle des hydrogènes s’étend de l’hydrogène 1 à l’hydrogène 3072, qui correspond au monde minéral (métaux, pierre). Les numéros de ces hydrogènes correspondent au nombre de lois régissant les différents mondes. Plus on descend dans l’échelle des mondes, plus il y a de diversification, et plus grand est le nombre des lois auxquelles des êtres qui y vivent sont soumis. Ainsi, dans le monde minéral, 3072 lois particulières sont actives, alors que tout en haut, dans le monde du divin de l’hydrogène 1, n’existe qu’une seule loi, qui est l’Absolu lui-même.
L’hydrogène le plus grossier est l’hydrogène 3072, puis vient l’hydrogène 1536, le bois. L’hydrogène suivant, H 768, correspond pour les êtres humains aux aliments solides, il est appelé aussi élément terre ; le suivant, l’hydrogène 384, est l’élément liquide (eau et d’une façon générale tout élément aqueux), et l’élément aérien –air, gaz, liquides volatils – correspond à l’ hydrogène 192.
Avec l’hydrogène 96, on arrive à ce qui dans l’air est réellement porteur de vie, l’éther, le « prâna » des Hindous, cet air très pur qu’on trouve parfois encore au sommet des très hautes montagnes, et qu’on appelle le feu du sang, alors que l’hydrogène 192 est appelé le sang sans le feu.
L’hydrogène 48 est l’énergie qui permet à notre centre intellectuel de fonctionner. Tout processus a en effet besoin d’une certaine énergie : sans hydrogène 48, le mécanisme de votre cerveau ne pourrait pas fonctionner, vous ne pourriez pas penser.
L’hydrogène 24 est la substance utilisée à la fois par notre centre moteur et notre centre émotionnel inférieur dans sa partie négative. C’est la raison pour laquelle nos émotions, nos humeurs, sont, comme nos mouvements, si changeantes.
Dans sa partie positive, notre centre émotionnel inférieur est nourri par l’hydrogène 12 qui est en même temps la substance utilisée par notre centre émotionnel supérieur, quand nous avons commencé à lui donner naissance. Il est donc l’énergie qui forme notre centre magnétique, c’est-à-dire le début de notre âme et de notre esprit véritables, et il est en même temps l’énergie présente dans le centre sexuel.
Enfin l’hydrogène 6 est la substance utilisée par notre centre intellectuel supérieur. Il permet à notre esprit réel d’exister et de fonctionner. Il est la substance la plus subtile que l’être humain ordinaire puisse découvrir en lui. Il en existe deux autres, plus subtiles encore les hydrogène 3 et 1.
Cet hydrogène 6, qui est la nourriture subtile qui permet à l’être humain de survivre, n’existe pas en lui à l’état naturel, il faut qu’il la fabrique à partir des hydrogènes matériels, en les transformant en hydrogènes subtils.
Tout mouvement, tout fonctionnement, de quelque nature qu’il soit, physique ou psychique, fonctionne selon la loi de l’octave, et présente donc deux points de rupture. Ici, le processus de l’octave commence avec la prise d’aliments, composés d’hydrogène 768. Ce début de la digestion correspond dans l’octave à la note do. Les aliments commencent à être transformés par la salive, une partie est résorbée par les muqueuses buccales, selon le processus vibratoire du do. Puis les processus digestifs se poursuivent, et les aliments continuent à être transformés dans le tube digestif et ensuite dans le sang, selon des vibrations différentes. De do 768 , les aliments passent, selon la gamme ascendante allant des énergies les plus basses aus plus élevées, à des hydrogènes correspondant au taux vibratoire ré 384, puis mi 192. On arrive alors à un premier intervalle, une première rupture, entre le mi et le fa.
Le processus de la digestion subit alors une sorte de déviation sous l’influence du choc respiratoire. Les forces de la respiration se lient dans le sang aux forces digestives et mettent en route un deuxième mouvement, une deuxième gamme, qui n’est plus un processus digestif mais respiratoire, et dont le choc de la respiration est le do. De cette union entre la nourriture aliment (mi 192) et la nourriture air respiré naît l’hydrogène 96 (taux vibratoire fa 96), c’est-à-dire la force vitale, éthérique. Il faut cette rencontre entre la respiration et l’aliment pour que les éthers, et en particulier l’éther de chaleur, la force éthérique ou vitale, la vie, puissent naître.
Ensuite, dans la succession des notes selon la loi d’octave, on arrive au sol 48, puis au la 24 et au si 12.
Cette énergie H 12 peut être utilisée par l’être humain de trois façons différentes. Elle sert d’abord tout naturellement à la reproduction et à la conservation de l’espèce. Si cette utilisation est juste et conforme à la nature humaine, la deuxième utilisation l’est beaucoup moins : elle sert en effet à alimenter le centre moteur – là, elle est encore à sa place -, et surtout les centres émotionnels et intellectuel inférieur, donnant naissance à toutes pensées et sentiments négatifs.
Quant à la troisième utilisation de cette énergie, elle exige l’intervention d’un autre facteur, qui n’est plus d’ordre digestif ni respiratoire, mais du domaine des impressions. Un nouveau choc est en effet nécessaire à la transformation de H12 en H6, et il est fourni par cette troisième forme de nourriture nécessaire à l’homme : les impressions qui lui viennent des sens. A une condition : qu’il y ait prise de conscience des ces impressions, l’une plus active, l’autre plus passive, que sont le rappel de soi et la méditation. Par la conscience, vous permettez la transformation progressive de l’hydrogène 768 en cette substance très subtile qui après la mort, poursuit sa vie vers d’autres vies, l’hydrogène 6.
L’Homme : 3 étages et 7 centres
La 4ème voie décrit l’être humain comme une usine à trois étages.
Le rez-de-chaussée est occupé par les trois centres physiques : le centre instinctif, le centre du mouvement et le centre sexuel.
L’étage médian par le centre émotionnel et l’étage supérieur par le centre intellectuel.
Lorsqu’un homme ou une femme commence le travail sur le Chemin, deux autres centres se structurent, l’un au niveau médian, le centre émotionnel supérieur, l’autre au niveau supérieur, le centre intellectuel supérieur.
En ce qui concerne les centres physiques, chacun d’entre eux a des fonctions spécifiques :
- le centre moteur gouverne tous les mouvements extérieurs ainsi que tous les mouvements appris : la marche, l’écriture, la parole…
- le centre instinctif gouverne tous les mouvements intérieurs et tous les fonctionnements innés et automatiques : la respiration, la circulation sanguine, la digestion, le métabolisme, les sens, réflexes innés…
- le centre sexuel, grâce à son énergie permet la reproduction et la conservation de l’espèce humaine. Il est à remarquer que l’homme peut aussi utiliser cette énergie pour évoluer spirituellement et faire naître l’esprit en lui.
Le centre émotionnel est le siège des désirs, des émotions et des sentiments…
Le centre intellectuel est le siège de l’activité pensante où se forme idées, raisonnements, pensées, concepts…
Le centre émotionnel supérieur et le centre intellectuel supérieur représentent en potentialité les éléments les plus élevés de la nature humaine.
La cosmologie de la 4eme voie
Tout a été créé à partir de l’Unité absolue. On peut l’exprimer par l’idée bien connue, exprimée entre autre par Platon, que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, en d’autres termes, que le microcosme est le reflet du macrocosme.
Toute cette création fonctionne, comme tout dans le monde, avec des lois.
La première, dite loi de la Triade, veut que tout ce qui est issu de cette unité primordiale se divise immédiatement en trois forces : une force d’action, une force de résistance et une force d’équilibre, ou bien encore : une force d’affirmation, une force d’opposition et une force de réconciliation.
Cette loi de la Triade est à l’œuvre aussi bien dans l’être humain qu’à l’extérieur. Chaque fois que nous entreprenons de faire quelque chose, il va nécessairement se manifester une opposition, et il nous appartiendra de trouver avec intelligence la façon de concilier le tout afin d’arriver tout de même à notre but.
Tout est né du Dieu absolu, mais au fur et à mesure que la création s’éloigne de ce pur esprit qu’est l’Absolu, elle se densifie, se structure, se minéralise. Ainsi il y a des niveaux différents et des mondes différents, et plus on descend dans l’échelle des mondes, plus la matière devient morte ou minérale, plus le taux de densité matérielle est grand, et inversement, plus le taux vibratoire est faible : moins cela vibre, plus il y a de la matière, plus c’est lourd. En même temps, une autre loi agit, la loi de l’Octave, qui dit que toute création passe par sept étapes différentes.
Cette octave a une particularité : elle comporte – comme la gamme musicale – deux intervalles – les deux demi-tons – qui ne peuvent être franchis qu’à l’aide d’un choc extérieur, qui permet donc à l’ensemble de fonctionner.
La couche vivante de la biosphère, qui recouvre le monde minéral terrestre, et dont l’être humain est situé à un endroit particulier, sur la terre, en réalité entre la terre et le monde des planètes, comblant ainsi l’intervalle qui sépare la terre du monde des planètes, et permettant à certaines énergies supérieures planétaires d’aller jusqu’au bout de l’octave et d’entrer dans la terre.
C’est là une situation très particulière dans notre système solaire. La terre est la seule planète à posséder une biosphère. Ceci vient de la nécessiter de combler l’intervalle pour que l’octave puisse arriver à son terme.
Dans cette biosphère, l’homme peut jouer un rôle important. Mais il peut être aussi un brin d’herbe en vivant simplement, une vie naturelle, mécanique, c’est-à-dire naître, vivre et mourir « comme un chien ». S’il essaie d’atteindre le niveau supérieur, il se dégage de cette fatalité.
Tout le Travail sur le Chemin de la 4eme voie consiste à se dégager de cette fatalité-là, à quitter la biosphère qui sert l’ensemble et à évoluer au-delà de cette emprise de la nature. L’être humain qui comprend cela, non seulement trouve un sens à sa vie, mais se met à jouer un rôle réel dans l’ensemble de la création, il trouve sa vraie place dans l’évolution des mondes. Mais seul celui qui évolue est capable de cela.
Rayon de création
Absolu Do
Intervalle - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Univers/tous les mondes Si
Galaxie/Voie Lactée La
Soleil Sol
Planètes Fa
Intervalle - - - - - - - - (biosphère)- - - --
Terre Mi
Lune Ré
Les nourritures.
Des octaves de transformations interrompues
Aussi bien pour vivre naturellement que pour suivre le Chemin il faut se nourrir, et les trois nourritures dont l’homme a besoin sont les aliments, l’air et les impressions. Lorsqu’il ne reçoit plus d’impressions, il meurt.
Dans ce domaine comme ailleurs, la loi de l’Octave est à l’œuvre : pour arriver à son terme, tout processus doit passer par sept étapes.
L’être humain peut soit transformer correctement ces trois nourritures, soit les transformer mal ou insuffisamment. Ce n’est que s’il les transforme jusqu’à leur terme – en allant jusqu’au bout des octaves – qu’il peut en retirer des énergies subtiles qui créent ses centres supérieurs.
Les aliments vont à peu près jusqu’au terme de l’octave – mal, mais jusqu’au bout. L’air ne subit que quelques transformations, et il y reste encore beaucoup d’énergie non utilisée. Quant aux impressions, le processus de leur digestion est immédiatement interrompu, elles tombent dans un endroit où elles ne sont pas du tout transformées, et leur énergie manque à l’apport d’énergie nécessaire pour créer les centres supérieurs.
Pour que ces transformations arrivent à leur terme deux chocs sont nécessaires.
D’une part, l’éveil de la conscience – en étant conscient de ce qu’on fait, de ce qu’on vit, de l’endroit où on est… D’autre part, le travail sur les émotions négatives.
Conscience de soi, travail sur les émotions négatives, ce sont là les deux pratiques essentielles et celui qui fait cela n’a pratiquement besoin de rien d’autre.
Les hydrogènes.
Nous représentons les mondes sous la forme d’une gamme musicale. On peut considérer que la vibration originelle s’étend à travers les notes qui forment les mondes selon deux lois : la loi de la triade et celle de l’octave. Dans le rayon de la création, chaque note correspond ainsi à un monde particulier : do au monde de l’ « absolu », si à « tous les mondes », la à « tous les soleils », sol au soleil, fa à « toutes les planètes », mi à la terre et ré à la lune.
Or cette loi de l’octave qui structure a une particularité : elle comporte deux intervalles, deux ruptures, entre la vibration du do et celle du si d’une part, entre les vibrations du fa et du mi d’autre part – et par conséquent entre les créations liées à leurs vibrations respectives.
Cette vibration originelle créatrice est ainsi partout présente et partout différente à travers les mondes. La vie est vibration, mais à des niveaux différents, ce qui donne naissance à la diversité des mondes et des êtres , l’ensemble constituant la musique des sphères qui résonne à travers toute la création.
Dans une séquence du films « Rencontre avec des hommes remarquables » de P.Brooks, le jeune homme demande à son père si après la mort, quelque chose continue à vivre. La réponse du père est « non ». Puis il ajoute : « sauf si au cours de la vie on fabrique en soi une substance particulière très subtile qui permet à l’âme de continuer à vivre. »
Celui qui donne naissance à cette substance continue à vivre après la mort. Pour les autres, ce qui leur tient lieu d’âme ou d’esprit, disparaît. Cette substance est la nourriture de l’âme et de l’esprit. Comme notre corps physique sur terre a besoin de se nourrir de choses physiques, de la même façon, notre âme et notre esprit ont besoin d’une nourriture qui correspond à ce qu’ils sont : de nature astrale ou psychique pour l’âme, de nature spirituel pour l’esprit. Celui qui ne crée pas cette nourriture en lui, affame son âme et son esprit, qui mourront de faim après la mort.
Dans la 4ème voie, on nomme cette substance « hydrogène ». Cette substance, qui n’a rien à voir avec ce que les chimistes désignent sous ce terme, existe partout à travers les mondes, avec des qualités physiques, chimiques, psychiques ou spirituelles différentes selon le monde dans lequel elle se trouve. Il existe ainsi un hydrogène de la matière comme un hydrogène de la pensée, de natures totalement différentes. Plus on se trouve bas dans la manifestation de la matière, et plus ces hydrogènes sont de qualité physique et chimique, et plus on monte dans l’échelle des mondes suprasensibles, plus ils sont subtils et imperceptibles, sauf pour le clairvoyant.
Une gamme de l’échelle des hydrogènes s’étend de l’hydrogène 1 à l’hydrogène 3072, qui correspond au monde minéral (métaux, pierre). Les numéros de ces hydrogènes correspondent au nombre de lois régissant les différents mondes. Plus on descend dans l’échelle des mondes, plus il y a de diversification, et plus grand est le nombre des lois auxquelles des êtres qui y vivent sont soumis. Ainsi, dans le monde minéral, 3072 lois particulières sont actives, alors que tout en haut, dans le monde du divin de l’hydrogène 1, n’existe qu’une seule loi, qui est l’Absolu lui-même.
L’hydrogène le plus grossier est l’hydrogène 3072, puis vient l’hydrogène 1536, le bois. L’hydrogène suivant, H 768, correspond pour les êtres humains aux aliments solides, il est appelé aussi élément terre ; le suivant, l’hydrogène 384, est l’élément liquide (eau et d’une façon générale tout élément aqueux), et l’élément aérien –air, gaz, liquides volatils – correspond à l’ hydrogène 192.
Avec l’hydrogène 96, on arrive à ce qui dans l’air est réellement porteur de vie, l’éther, le « prâna » des Hindous, cet air très pur qu’on trouve parfois encore au sommet des très hautes montagnes, et qu’on appelle le feu du sang, alors que l’hydrogène 192 est appelé le sang sans le feu.
L’hydrogène 48 est l’énergie qui permet à notre centre intellectuel de fonctionner. Tout processus a en effet besoin d’une certaine énergie : sans hydrogène 48, le mécanisme de votre cerveau ne pourrait pas fonctionner, vous ne pourriez pas penser.
L’hydrogène 24 est la substance utilisée à la fois par notre centre moteur et notre centre émotionnel inférieur dans sa partie négative. C’est la raison pour laquelle nos émotions, nos humeurs, sont, comme nos mouvements, si changeantes.
Dans sa partie positive, notre centre émotionnel inférieur est nourri par l’hydrogène 12 qui est en même temps la substance utilisée par notre centre émotionnel supérieur, quand nous avons commencé à lui donner naissance. Il est donc l’énergie qui forme notre centre magnétique, c’est-à-dire le début de notre âme et de notre esprit véritables, et il est en même temps l’énergie présente dans le centre sexuel.
Enfin l’hydrogène 6 est la substance utilisée par notre centre intellectuel supérieur. Il permet à notre esprit réel d’exister et de fonctionner. Il est la substance la plus subtile que l’être humain ordinaire puisse découvrir en lui. Il en existe deux autres, plus subtiles encore les hydrogène 3 et 1.
Cet hydrogène 6, qui est la nourriture subtile qui permet à l’être humain de survivre, n’existe pas en lui à l’état naturel, il faut qu’il la fabrique à partir des hydrogènes matériels, en les transformant en hydrogènes subtils.
Tout mouvement, tout fonctionnement, de quelque nature qu’il soit, physique ou psychique, fonctionne selon la loi de l’octave, et présente donc deux points de rupture. Ici, le processus de l’octave commence avec la prise d’aliments, composés d’hydrogène 768. Ce début de la digestion correspond dans l’octave à la note do. Les aliments commencent à être transformés par la salive, une partie est résorbée par les muqueuses buccales, selon le processus vibratoire du do. Puis les processus digestifs se poursuivent, et les aliments continuent à être transformés dans le tube digestif et ensuite dans le sang, selon des vibrations différentes. De do 768 , les aliments passent, selon la gamme ascendante allant des énergies les plus basses aus plus élevées, à des hydrogènes correspondant au taux vibratoire ré 384, puis mi 192. On arrive alors à un premier intervalle, une première rupture, entre le mi et le fa.
Le processus de la digestion subit alors une sorte de déviation sous l’influence du choc respiratoire. Les forces de la respiration se lient dans le sang aux forces digestives et mettent en route un deuxième mouvement, une deuxième gamme, qui n’est plus un processus digestif mais respiratoire, et dont le choc de la respiration est le do. De cette union entre la nourriture aliment (mi 192) et la nourriture air respiré naît l’hydrogène 96 (taux vibratoire fa 96), c’est-à-dire la force vitale, éthérique. Il faut cette rencontre entre la respiration et l’aliment pour que les éthers, et en particulier l’éther de chaleur, la force éthérique ou vitale, la vie, puissent naître.
Ensuite, dans la succession des notes selon la loi d’octave, on arrive au sol 48, puis au la 24 et au si 12.
Cette énergie H 12 peut être utilisée par l’être humain de trois façons différentes. Elle sert d’abord tout naturellement à la reproduction et à la conservation de l’espèce. Si cette utilisation est juste et conforme à la nature humaine, la deuxième utilisation l’est beaucoup moins : elle sert en effet à alimenter le centre moteur – là, elle est encore à sa place -, et surtout les centres émotionnels et intellectuel inférieur, donnant naissance à toutes pensées et sentiments négatifs.
Quant à la troisième utilisation de cette énergie, elle exige l’intervention d’un autre facteur, qui n’est plus d’ordre digestif ni respiratoire, mais du domaine des impressions. Un nouveau choc est en effet nécessaire à la transformation de H12 en H6, et il est fourni par cette troisième forme de nourriture nécessaire à l’homme : les impressions qui lui viennent des sens. A une condition : qu’il y ait prise de conscience des ces impressions, l’une plus active, l’autre plus passive, que sont le rappel de soi et la méditation. Par la conscience, vous permettez la transformation progressive de l’hydrogène 768 en cette substance très subtile qui après la mort, poursuit sa vie vers d’autres vies, l’hydrogène 6.
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Ce texte est un résumé du premier (ou deuxième, je ne suis pas certaine) tome "Gnosis" de Mouravieff. Ce peut être intéressant de le signaler, pour ceux qui veulent approfondir. Sylvie.
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