30 juin 2007

 

Les Fakirs en Inde

Documentaire - Inde des dieux et des hommes - Mahboub le chemin d'un fakir

Durée 51mn

 

Tryo - Récréation

Paroles :

Et ouais, on a des nouveaux collèges
Collèges de l'impunité on va faire des bons élèves
Les enseignants s'ront armés,
Les classes en béton armé,
Quant à la cour de récré,
Conçue en fils barbelés.

Et ouais, enfin une nouvelle éducation
Travail, famille, patrie
Eduquons la nation
Vos gosses sont des Junkies
On les jette en prison
Ce sont de malpolis
Qu'ont des parents indécis

Et ouais, on prend des décisions
Les gens d'en bas sont mauvais en terme d'éducation
Puisqu'ils gèrent mal leurs mouflets
Puisqu'ils tiennent mal leur maison
On va leur sucrer
Les allocations

Allez fusillons les droits d'l'enfance
On avait trop avancé
Dans notre si jolie France
Enfermons les nouveaux nés
Avant qu'ils s'mettent à pleurer
Le calme c'est la santé
Faut pas s'laisser emmerder

Allez fusillons les droits d'l'enfance
Beaucoup de nos voisins,
En ont fait l'expérience
La prison fait du bien
Ca remet dans l'bon sens
Tu d'viendras un adulte
Sans passer l'adolescence

Allez fusillons les droits d'l'enfance
Augmentons l'temps d'travail
Diminuons les vacances
On va leur péter 20 chaînes de télévision
Ca va leur zapper
Leur envie d'rébellion

Allez fusillons les droits d'l'enfance
Augmentons l'temps d'travail
Diminuons les vacances
Faut qu'les parents bossent
Faut qu'les parents bossent
Pendant qu'la police
S'occupe de leurs gosses

Aller fusillons notre jeunesse
Fini les feignants
Remplis d'allégresse
Fini les rave party
Tout le monde au fitness
Le sport c'est la santé,
Les jeunes font qu'se droguer

Allez sortons le gouvernement
Impunité zéro
Pour notre président
Prison pour les ministres
Qui se sont augmentés
Pendant que la moitié du peuple
Se bat pour bouffer

Allez sortons le gouvernement
Impunité zéro
Pour notre président
Il est sûr'ment plus coupable
Que la misère des enfants
Qu'il veut enfermer
En bon dirigeant

Allez sortons le gouvernement
Il faut avancer
On est intelligent
On va user les pavés,
User les pavés, user les pavés
Et ils vont reculer

{x5:}
User les pavés,
User les pavés, user les pavés
Et ils vont reculer.


Clip musical, durée 3mn23

 

Nocivité des portables

Le docteur carlos et le gsm.
Explication des dangers du téléphone portable et de la façon dont les grands industriels étoufent la réalité...

Durée 47mn

 

Ogm - Monsanto

Durée 3mn55

27 juin 2007

 

Soudan : quelques éclaircissements

Un éclairage qui démontre un fois de plus que les raisons des violences sont financières (plus précisément énergétiques)et orchestrées "sous la table" par les occidentaux, et tout cela présenté très différement par les médias (comme d'hab...).
L'article est long mais très instructif!




L’arrivée au sommet de l’agenda diplomatique mondial de la question du Darfour n’est ni l’effet du hasard ni la conséquence d’une aggravation dramatique et soudaine d’une situation conflictuelle existant depuis plusieurs années dans cette province occidentale du Soudan.

Source : COMAGUER

Le terme gravissime de « génocide » a été lancé en 2004 par COLIN POWELL au sujet du Darfour. L’abus de ce terme, en contradiction avec la définition qui en a été fixé par l’ONU dans la convention internationale contre les génocides adoptée le 9 Décembre 1948 et entrée en vigueur le 12 Janvier 1951, est une constante de la politique étrangère des Etats-Unis depuis la disparition de l’URSS bien qu’ils aient été au nombre des premiers signataires de la dite convention. Mais ils ont démontré ces dernières années qu’ils se souciaient comme d’une guigne du droit international existant et ils préfèrent accuser de ce crime le Soudan qui en est lui-même signataire que d’autres voisins : Tchad, Congo, République Centrafricaine qui ne le sont pas.

Alors pourquoi la mode, même si ce mot fait frémir quand il faut parler de souffrances humaines réelles de populations déjà très défavorisées, est-elle au « génocide au Darfour » ?

Un universitaire étasunien, ALEX DE WAAL, qui s’est récemment penché sur cette question conclut que s’il y a « génocide » au Darfour alors il y a aussi « génocide » au Congo, au Burundi, en Ouganda , au Nigéria et dans plusieurs autres pays.

ALEX DE WAAL est directeur du Programme de Recherche en science sociale à New -York et membre du Global Equity Initiative de Harvard. Il a publié deux livres très documentés sur Le Darfour dans lesquels il étudie les particularités sociales, ethniques et culturelles des habitants du Darfour , particularités réelles et d’une grande diversité mais qui n’ont rien à voir avec l’image , caricaturale et sans fondement d’après lui, véhiculée par les médias dociles selon laquelle les Darfouriens seraient des « Africains » victimes « d’Arabes » avec le sous-entendu dévastateur suivant : les Darfouriens seraient des « gentils Africains » victimes de « méchants arabes », comprenez le gouvernement de Khartoum. (Que des arabes aient traversé la Mer Rouge et se soient installés au Soudan est un fait historique mais il remonte à l’époque de Mahomet et le brassage a eu le temps de se faire.) Il y a donc deux façons de parler du Darfour :
- le mode humanitaire : dans une région pauvre d’un pays lui-même pauvre une « guerre civile » provoque de graves souffrances humanitaires
- le mode politique : le Soudan est l’enjeu des rivalités entre grandes puissances et il est mis à l’index par les Etats-Unis qui veulent faire tomber le régime soudanais actuel et la « guerre civile » n’est pas, loin s’en faut, que le fait de citoyens soudanais qui s’entretueraient.

Nous ne nous attarderons pas sur le premier mode qui est utilisé par les ONG générales, comme AMNESTY International, MSF, la Croix-Rouge et tant d’autres, soit par des ONG spécifiques qui se sont constituées pour les besoins de cette cause et recherchent surtout une influence sur les opinions publiques occidentales en vue de préparer celles-ci à approuver les actions politicomilitaires , clandestines et/ou publiques, contre le pouvoir soudanais, que projettent ou qu’ont déjà entamées leurs gouvernements. Le montage, rôdé en Yougoslavie, est aujourd’hui bien connu.
Pourquoi donc cet intérêt pour le Soudan ?

Le Soudan est le plus grand pays d’Afrique, assez peu peuplé : 33 millions d’habitants pour un territoire grand comme 5 fois la France, peu industrialisé peu équipé - il n’y existe qu’une seule route goudronnée - soumis à une énorme pression de l’appareil impérialiste occidental (le démontre à l’envie la visite officielle de KOUCHNER à Khartoum à peine un mois après son installation au Ministère des Affaires Etrangères)

Entre Tropique et Equateur, le pays s’étend sur plus de 2500 km du Nord au Sud et la haute vallée du Nil, qui sur son territoire se subdivise en deux grands affluents le Nil Blanc qui prend sa source tout au Sud du pays et le Nil bleu venu d’Ethiopie, constitue la colonne vertébrale de ce grand ensemble et concentre la majorité de la population y compris l’énorme Khartoum qui rassemble plus de 7 millions d’habitants. Il est divers tant par ses climats, ses reliefs que par ses populations et leurs cultures et pourtant, pour paraphraser Galilée, il existe.

Il existe :
- parce qu’au travers de son histoire il n’a pas, sauf pendant une brève période été intégré dans un empire du Nil qui aurait exercé son empire sur la totalité de l’immense bassin fluvial
- parce qu’il a échappé aux ferments de division tribale qui, en Afrique de l’Ouest, a conduit, avec l’appui déterminé du colonialisme européen et surtout français, à l’émiettement territorial
- parce que, a contrario, le colonisateur britannique a tout fait pour éviter qu’au moment de la décolonisation les officiers révolutionnaires égyptiens n’étendent leur pouvoir sur le Soudan
- parce qu’il y a deux facteurs d’unification : l’islam religion d’environ 60 % de la population, et la langue arabe elle aussi majoritaire et qu’en même temps ces deux facteurs d’unification n’ont pas conduit à l’élimination des minorités linguistiques culturelles et religieuses, ni même à un bloc musulman unifié, les appartenances tribales restant vivaces.

Le Soudan est donc un pays africain majoritairement musulman et arabophone qui à travers la résistance au colonialisme d’abord et confronté ensuite, après la décolonisation, à de fortes tendances sécessionnistes tant au Sud qu’au Nord-Est, s’est forgé, dans le combat et dans des conflits qui ont largement dépassé l’intensité de celui du Darfour, une unité. Mais on devrait se souvenir à Washington et ailleurs que le chemin de l’unité nationale n’est pas toujours tapissé de roses !

Son éclatement, d’intérêt secondaire pour l’impérialisme tant que ses richesses naturelles étaient difficiles à exploiter (vu l’immensité du territoire et la pauvreté ou l’inexistence des réseaux de transport) devient un enjeu central dès l’instant où ces richesses, au premier chef le pétrole, sont prometteuses, exploitables et commencent à l’être par des compagnies étrangères qui pour la plupart ne sont pas des compagnies « occidentales ».

L’impérialisme occidental a donc entamé une action multiforme, qui n’exclut pas les rivalités comme entre la France et les Etats-Unis, visant soit à favoriser la sécession de diverses provinces soit à entamer la « somalisation » du pays c’est-à-dire la destruction de l’Etat et l’installation d’un chaos où le pouvoir serait ramassé par des bandes armées vivant de la taxation des exportations (comme pour l’opium afghan). Mais cette seconde perspective est encore lointaine et ne parait guère réalisable sans intervention militaire US massive.

Ce type d’action a échoué au Sud (voir plus loin) mais pourrait être repris à l’occasion d’un référendum prévu par les accords de paix et devant se tenir en 2008 et il a été engagé au Darfour sitôt le calme revenu au Sud.
QUELQUES POINTS DE REPERE HISTORIQUES

L’histoire du Soudan est longue et complexe et notre propos n’est pas ici d’en faire un résumé même bref, mais certains épisodes de l’histoire contemporaine qui ont été des facteurs de l’unité soudanaise méritent d’être soulignés.

Ayant été colonisé par la Grande-Bretagne ce pays est peu connu en France et les publications en langue française le concernant sont rares. Il a bien existé un « Soudan Français » mais, au moment de la décolonisation, il a été remplacé par l’actuel Mali. Sa brusque émergence médiatique, au point que, dans la mise à l’écart presque complète des questions internationales dans la campagne présidentielle française, il a été une des très rares questions abordées et de la manière la plus consensuelle par les deux finalistes, si elle a de quoi surprendre s’avère être une opération très bien organisée.
L’Empire du MAHDI : le colonisateur mis à la porte

Rattaché à l’empire ottoman au début du 19° siècle le Soudan sera un des pays que l’impérialisme britannique en expansion lui arrachera pour assurer son contrôle stratégique sur la route des Indes : le Soudan a en effet 700 kilomètres de côte sur la rive occidentale de la Mer Rouge.

Il lui aura fallu au préalable prendre le contrôle de l’Egypte à l’issue d’un long affrontement avec la France qui ne s’achèvera qu’en 1881. La mainmise britannique sur le Soudan sera difficile et ne sera effective qu’à l’issue d’une guerre sanglante. Le chef soudanais MUHAMMAD AHMAD IBN ABDALLAH dit le MAHDI conduit la résistance au nom de l’Islam. En effet, à l’exception de sa partie Sud, le Soudan est islamisé depuis longtemps et sert de pays de transit à tous les pèlerins venus de l’Afrique subsaharienne qui se rendent à La Mecque. Le colonisateur s’est installé à Khartoum et le général anglais GORDON y commande une garnison anglo-égyptienne. Le 26 Janvier 1885, les troupes du MAHDI s’emparent de Khartoum, tuent le général GORDON et mettent fin à la toute nouvelle tutelle anglo-égyptienne sur le pays. Cet épisode est relaté, en adoptant le point de vue britannique colonialiste ? dans le film KHARTOUM (1966).

Le Soudan devient alors un Etat islamiste indépendant et va le rester pendant 14 ans. Mais il s’épuise dans des conflits avec ses voisins : L’Egypte et l’Ethiopie qu’il tente de soumettre à sa loi et une nouvelle campagne militaire de 3 ans (1896-1899) permet à la Grande-Bretagne de faire tomber le régime du MAHDI. Le pays ne sera pas pacifié pour autant et de nombreuses révoltes auront lieu tant au Nord où elles sont animées par des islamistes qu’au Sud où les populations ont été christianisées.
Le régime NEIMEIRY

Sitôt renversée la monarchie égyptienne, voulant à tout prix éviter une annexion du Soudan par les officiers nassériens progressistes, la Grande-Bretagne accorde l’indépendance au Soudan. Cependant, en l’absence de lutte centrale de libération, il n’émerge pas de pouvoir politique national fort jusqu’à une stabilisation réalisée par le gouvernement militaire du Général NEMEIRY qui reste à la tête de l’Etat de 1969 à 1985.

Arrivé au pouvoir en compagnie des communistes, NEMEIRY les écarte et le régime suit en politique internationale une évolution parallèle à celle du régime égyptien et ne se signale ni par un engagement tiersmondiste ni par une position neutraliste. Mais malgré sa taille et sa diversité géographique, culturelle et ethnique, il reste uni et NEMEIRY est respecté dans le monde entier pour avoir réintégré dans le jeu politique national les régions sécessionnistes du Sud en dotant le pays d’une constitution fédérale qui donne de larges pouvoirs aux régions.
Le régime AL BASHIR

NEMEIRY est renversé par un coup d’Etat sans effusion de sang, la situation demeure instable jusqu’en 1989 où le 30 Juin un nouveau coup d’Etat militaire amène au pouvoir le général OMAR HASSAN AHMED AL BACHIR. Signe des temps, le nouveau gouvernement est appuyé par un mouvement islamiste : le Front national islamique (FNI) de HASSAN TOURANI. AL BACHIR est toujours à la tête du pays et contrairement à l’image qui a été véhiculée à l’extérieur, le régime n’est pas un régime islamiste radical. En fait, le FNI ne rallie ni tous les musulmans - les pratiquants - ni même tous les islamistes - les musulmans qui veulent faire de l’Islam la loi d’Etat - qui sont organisés dans d’autres groupes politiques et l’armée échappe assez largement à leur influence. Le nouveau pouvoir ne se laisse donc pas contrôler par le FNI. TOURANI est progressivement écarté du centre du pourvoir et, bien que la Charia soit officiellement inscrite dans la

Constitution, les militaires se gardent de tout excès doctrinal, bien conscients qu’ils sont que le maintien de l’unité du pays nécessite le respect de sa diversité de langues et de religions. Al TOURABI après avoir occupé d’importantes fonctions dans le régime est d’ailleurs retourné en prison en 2001.

La véritable raison de la mise à l’index du régime soudanais par l’Occident et les Etats-Unis en particulier est le soutien politique qu’il a apporté à l’IRAK au moment de la guerre du Golfe.

Sans rentrer plus avant dans le récit de l’histoire du Soudan contemporain il faut noter que les divers régimes qui se succèdent, s’ils prennent le pouvoir par la force se font ensuite confirmer au pouvoir par des élections et que le fédéralisme, mis en place par la constitution de 1975 et qui va être approfondi par une nouvelle constitution en 1999, reste le mode d’organisation du pays. Donc malgré des révoltes régionales, au Sud, au Nord-Est, jamais l’unité du pays n’a été radicalement mise en cause ni de l’intérieur ni de l’extérieur, aucun de ses voisins n’intervenant si ce n’est de manière clandestine, contre le Soudan.
Guerres civiles au Soudan : silence sur les unes, tintamarre sur les autres

Parmi ces révoltes régionales, la plus importante va se développer dans la Sud à partir de 1990. Ce n’est en fait qu’une réactivation d’une vieille opposition ressuscitée par l’arrivée au pouvoir à Khartoum des islamistes. Le précédent conflit entre les régions du Sud où l’Islam est minoritaire, la population étant majoritairement chrétienne et animiste (sans séparation nette entre les deux pratiques religieuses) et le pouvoir central s’était achevé en 1975 par les accords d’Addis-Abeba et la mise en place de la constitution fédérale. Mais la nouvelle guerre civile ne donnera pas lieu à une intense activité médiatique en Occident pour la simple et bonne raison qu’elle a d’importants soutiens en Occident même : chrétiens fondamentalistes des Etats-Unis et sionistes qui vont les uns et les autres s’employer à diaboliser le régime « islamiste » de Khartoum avec le secret espoir de parvenir à la partition du pays et à l’indépendance du Sud.

Le Mouvement pour libération du Soudan : le MPLS et son bras armé : l’ APLS, sont dirigés par JOHN GARANG, un officier formé aux Etats-Unis et il bénéficie de nombreuses sympathies à l’étranger : Etats-Unis bien sûr, Israël et l’Ouganda voisin par où arrivent armes et munitions. Mais ces sympathies ne s’arrêtent pas à l’idéologie. Le Sud Soudan renferme d’importantes richesses pétrolières. Les premières recherches et les premières découvertes avaient été le fait de sociétés occidentales au premier rang desquels l’étasunienne CHEVRON qui avait conduit des explorations à la fois en off-shore sur la Mer rouge et dans le Sud. Mais la guérilla du Sud rendait impossible la poursuite de cette activité et CHEVRON comme TOTAL ont abandonné la partie.

Or, pour pouvoir vendre le pétrole du Sud Soudan sur le marché mondial il faut traverser le centre et le nord Soudan et atteindre la Mer Rouge. Donc si le pouvoir central ne laisse pas passer le pétrole entre les gisements du Sud et la mer Rouge, il est inutile du point de vue d’une multinationale US ou européenne dont la préoccupation première n’est pas le développement du Soudan de l’extraire. L’idée peut alors germer de renverser le régime soudanais et d’utiliser la guérilla du Sud pour l’affaiblir. Une guerre civile de ce type, dont l’issue peut favoriser la capitalisme occidental, ne suscite aucune commisération dans nos médias ni aucun projet de « guerre humanitaire » comme il s’en déroulait une à la même période en Yougoslavie. Cette guerre a eu lieu, elle a causé d’importantes pertes humaines et d’importants déplacements de population, mais l’impérialisme qui la favorisait en sous-main ne lui a pas fait beaucoup de publicité. Le seul acte de guerre impérialiste direct sera le bombardement décidé par CLINTON d’une usine de médicaments de Khartoum supposée produire des armes biologiques et le prétexte en sera la présence sur le sol soudanais de « terroristes islamistes » accusés- à tort ou à raison - d’être impliqués dans le premier attentat contre le WORLD TRADE CENTER de New-York (1993).
Le pétrole rassemble au lieu de diviser

Cependant, malgré la guerre civile qui se prolonge et fait des dizaines de milliers de victimes, la sortie de crise se met progressivement en place. Le Gouvernement soudanais ouvre la porte à de nouvelles compagnies pétrolières : chinoises, malaisiennes et indonésiennes. Elles reprennent les recherches dans le Sud, commencent l’exploitation et lancent en accord avec le gouvernement la construction d’un pipeline conduisant le pétrole d’abord à Khartoum où elles construisent une raffinerie et ensuite vers un nouveau port pétrolier sur la Mer Rouge au sud de Port-Soudan. Parallèlement est mis en place un accord de partage des revenus pétroliers entre la région productrice et le pouvoir central. Les conditions de la paix civile se trouvent donc progressivement réunies et en 2002 l’accord est signé entre le MPLS et le gouvernement de Khartoum. JOHN GARANG, qui mourra très peu après dans un accident d’hélicoptère vite classé, peut-être trop vite, comme dû à de mauvaises conditions atmosphériques, est nommé Vice-président du Soudan et le Soudan devient à partir de 1999 un acteur - de taille moyenne pour le moment mais les recherches se poursuivent et sont prometteuses - du marché pétrolier mondial au nez et à la barbe des multinationales US.
Le Sud pacifié, le Darfour entre en scène

Pour les stratèges en déstabilisation de Washington le Darfour est un vrai cas d’école. Un région éloignée de la capitale, mal reliée au reste du pays par des routes qui ne sont pas toujours praticables, plus facile d’accès pour ses voisins : Tchad et Libye que pour le pouvoir central, une région porteuse de promesses pétrolières et une guerre civile conduite par deux groupes rivaux ayant plus de velléités de participer au partage d’une future manne pétrolière que d’indépendance politique. Le choix est clair : il faut faire mûrir l’abcès pour intervenir de plus en plus ouvertement. Bien sûr on peut sans tarder faire parvenir des armes aux rebelles par l’Ouest et la Tchad, copiloté par la France mais dont le dictateur entretient également de très bons rapports avec les Etats-Unis se prête volontiers à ce jeu en soutenant un des deux groupes rebelles : le MJE. Mais il faut frapper plus fort. Le Soudan est donc classé dans les pays dangereux et la campagne médiatique mondiale pour faire accepter l’idée d’intervention est lancée. On peut la dater du jour de 2004 où Colin Powell lance l’arme de destruction politique massive : l’accusation de « génocide ». Il consacrait ainsi la réussite de la campagne antisoudanaise lancée par le lobby sioniste aux Etats-Unis et entérinée par le Congrès US. Celui-ci avait adopté en effet le SUDAN PEACE ACT signé par BUSH en Octobre 2002 et qui donnait au département d’Etat les moyens financiers de ses interventions « humanitaires » en même temps qu’il sanctionnait économiquement le Soudan.

A partir de cette date, le projet d’intervention militaro-humanitaire est clair et officiel. Face à lui, le gouvernement soudanais résiste. Il accepte une présence militaire de troupes de l’Union Africaine au Darfour. Il refuse par contre la présence de casques bleus de l’ONU car, comme cela s’est vérifié au Sud Liban après l’attaque israélienne en 2006, les soldats de l’ONU sont presque tous des soldats des pays de l’OTAN. Il voit bien également que le Pentagone est depuis le début de la « guerre contre le terrorisme » en train de prendre pied de plus en plus solidement en Afrique Orientale : base militaire à Djibouti (dans des locaux aimablement mis à disposition par l’armée française, maintenant bombardement de la Somalie et invasion éthiopienne du territoire sous direction US. Il sait d’expérience que le régime Ougandais qui a apporté un soutien régulier au MPLS et à l’APLS pendant la rébellion du Sud est un allié fidèle des Etats- Unis et que les services secrets israéliens et les agences de sécurité israéliennes y sont très actives. Il sait que le TCHAD, pays considéré comme le plus corrompu d’Afrique par Transparency International, s’est beaucoup rapproché des Etats-Unis depuis que le pétrole tchadien est exploité par EXXON. L’Egypte ne lui est pas hostile mais elle est alignée sur les Etats-Unis. Le Soudan est quasiment encerclé.

Il va donc négocier avec les rebelles du Darfour et parvenir à un accord de paix très complet accordant de nombreux droits économiques et sociaux aux régions du Darfour. Cet accord de paix établi en 3 langues : arabe, français et anglais et que nous avons pu consulter pourrait servir de modèle de sortie de crise dans de nombreux pays où existent des conflits analogues. Malheureusement un des groupes rebelles, le MJE, soutenu par le régime tchadien, va refuser de le signer et le calme ne revient pas.

 

MIX BABYLONE

Compilation d'artistes "éveillés" aux réalités du système appelé aussi "Babylone"

Durée 7mn21

 

Que regardent-ils?

Vidéo où l'on voit l'effet de la Tv sur les enfants... les images parlent d'elles-mêmes...

Durée 7mn40

 

Tryo - Sortez-les

Clip musical
Durée 3mn40


Paroles:

Donnez nous des jeux
Les plus malsains, oh oui j'en veux
Allez enfermez-les, enfermez-les
Jusqu'à c'qu'ils ne puissent plus respirer
Qu'on les voit mourir
Ejectés lynchés pour le pire
La cage au milieu du salon
Aime à voir les fauves tourner en rond
Et se déchiqu'ter pour juste une poignée de fric
Rentrer dans le moule de l'Amérique
Allez saignez vous donc en musique

Donnez-nous du lisse
De la guimauve etdu réglisse
Donnez de l'image à bouffer
Pré-mâchée et pré-digérée
Donnez-nous du vice
Surgelez nos vieilles idées
Vive mon frigo vive ma télé
Il est plus vide qu'elle est blindée

{Refrain:}
Sortez-les sortez-les sortez-les poubelles!
Sortez les ordures télévisuelles!
Sans télé sans télé sans télé!
Oh ciel!
Oh non je suis accro!

Elatez les maille
Montrez qu'y a qu'la tune qui vaille
Noyez-nous de publicités
Engraissez-nous jusqu'à éclater
Mettez-nous les nerfs
Etalez les femmes et lerus chairs
Blindées des plus beaux apparats
Excitez-nous excitez nous plus que ça
Amenez vos sponsors
A tout bout de champ ça pue la mort
Gerbez nos envies nos désirs
Empêchez-nous empêchez-nous de partir

Donnez-nous du vice
Bouchez les escaliers de service
Allez séquestrez nos esprits
Et souriez tout est permis
Tirez vers le bas
ma télévision adore ça
Et tous les meubles en sont jaloux
Même mon chiotte ne est devenu fou

{au Refrain}

Donnez-nous du pire
Réservez-vous pour l'avenir
Conservez votre mauvais goût
Pour les jours où vous s'rez à bout
Donnez-nous du pire
Passez notre envie de réfléchir
A coup de concepts débilissimes
Allez crachez-nous vos millésimes

Donnez-nous des cons
Servez les cockés ou bien ronds
C'est le zoo des animateurs
Leur donnez pas d'bouffe c'est pas l'heure
C'est l'heure de sourire
Servir d'la niaiserie à mourir
A nous goinfrer à nous gaver
C'est pour nous
C'est pour nous divertir
Donnez-nous d'la meuf
Décolorez-les en jaune d'oeuf
Allez souriez-moi souriez-moi
Et faites gicler vos proies

{au Refrain}

Donnez-nous des stars
De celles qui crachent dans leur bavoir
Et filmez leurs fêtes minables
Au fin fond de leur bac à sable
Et lâchez vos bombes
De celles qui sont nauséabondes
Inondez nos vies nos foyers
Vous êtes si présents qu'on est teubé

{au Refrain}

26 juin 2007

 

Big brother city

Avec plus de 4 millions de caméras en activité, soit une pour quatorze habitants, la Grande-Bretagne est aujourd'hui le pays dont les citoyens sont le plus surveillés au monde. Ce reportage nous fait découvrir la dimension orwellienne de la capitale britannique.

Durée 27mn
(France, 2006) ARTE F Réalisateur: David Carr-Brown Auteur: Xavier Muntz, Bruno Fay Producteur: Novaprod Owl

 

Fin de l'émission "Arrêt sur images" - suite

Durée 1mn03

 

Citizen Berlusconi

Où l'on retrouve de troublantes similitudes avec notre nouvel élu de president de la république.
Lorsque la presse, et/ou les médias, la communication (publicité) sont intimement liés à une personalité ou à un parti politique, la démocratie ne peux jouer son rôle et ne peux que sortir affaiblie.
Ce documentaire date de 2003 mais reste malheureusement plus que jamais d'actualité...

Durée 55mn36

25 juin 2007

 

Enigme gravitationnelle

Ce court texte, tiré de l'ouvrage Le livre du mystérieux inconnu de Robert Charroux, propose un exercice à la fois simple et étonnant que nombre d'entre nous avons déjà réalisé (soit dans une fête, en famille, soit à l'école ou encore lors d'une fête foraine) sans pour autant y avoir prêté l'attention qu'il se doit.


IMPOSSIBLE DE SOULEVER Z.

Une expérience facile à faire [...] démontre que l'inexplicable appartient à notre univers inexploré et quotidien.

Il s'agit de l'expérience connue sous le nom de « poids allégé » ou de la pyramide de mains.

Il faut cinq personnes pour la réaliser : une qui s'assoit tout bonnement sur une chaise et les quatre autres (hommes, femmes ou enfants) qui soulèvent le sujet que nous dési­gnerons sous l'abréviation de Z.

Particularité importante, Z. sera soulevé seulement à la force des deux index accolés, c'est-à-dire que la masse du corps reposera uniquement sur les deux dernières phalanges des index.




Les quatre souleveurs exécutent leur tentative en pla­çant chacun leurs deux index sous les genoux à demi pliés de Z. et sous ses aisselles.



Une première tentative est faite normalement. Les sou­leveurs, après avoir joint leurs mains comme indiqué, les deux index en débordement, les placent aux quatre jointures prévues : aisselles et pliure des genoux.


En synchronisation, par exemple au compte de 3, les souleveurs essaient de soulever Z. de la chaise sur laquelle il est assis. En vain. Surtout si Z. pèse 70 à 100 kg !

Les souleveurs, les index meurtris, se rendent à l'évi­dence : la tâche est impossible, du moins pour des hommes et des femmes de force moyenne.


Z. S'ENVOLE !

Passons à l'expérience proprement dite qui sera faite avec les mêmes personnages. Par exemple, deux hommes et deux femmes parmi les souleveurs, Z. étant un homme d'un poids de 70 à 100 kg.

Il sera soulevé avec une extrême facilité !

La façon de placer les doigts aux aisselles et aux pliures des genoux sera exactement la même, mais, et là réside le mystère : avant d'effectuer l'exercice de soulèvement, les quatre souleveurs placeront leurs mains les unes sur les autres, la première appuyant sur la tête de Z.



À noter que les mains sont posées de façon à ce que deux mains qui se touchent n'appartiennent pas au même sou­leveur.

L'ensemble des huit mains est donc posé sur la tête de Z. Il n'est pas utile d'appuyer, le simple contact suffit ; néan­moins il est bien certain que l'on a tendance à appuyer un peu, ce qui ne saurait nuire à l'expérience (on peut aussi bien faire la pyramide de mains sur un meuble). Il faut alors compter par exemple jusqu'à 23... ou 32... l'important est que le contact des mains se fasse pendant un certain temps (12 secondes au moins). Puis, au signal du meneur de jeu (celui qui compte), les quatre souleveurs défont la pyramide de mains, aussi vite que possible, joignent leurs index, les placent sous les aisselles et sous les genoux de Z., qui est alors soulevé « comme une plume ».



Plus exactement, ses 70 à 100 kg, insoulevables l'instant d'avant, paraissent s'être amenuisés à 10 ou 20 kg.

Dix fois sur dix, cent fois sur cent, l'expérience est con­cluante. Quelle que soit la faiblesse relative des souleveurs (femmes frêles ou enfants) et la masse importante de Z., ce dernier est soulevé, porté en l'air, véritablement projeté au plafond s'il n'est pas trop lourd et si les souleveurs sont forts.

L'explication du phénomène?

Elle est inconnue des physiciens comme des métaphy­siciens.


LE MYSTÈRE EST DANS LA PYRAMIDE

Peut-être imaginez-vous que le soulevé Z. est conditionné par une sorte d'envoûtement, de conjuration — la pyra­mide de mains — qui le met en état de semi-lévitation ? Erreur ! Vous pouvez faire l'expérience sur une lourde pierre, sur des grosses poutres, sur un meuble, et le résultat sera le même, ce qui écarte toute influence de la masse à soulever. [Déménageurs, à vos phalanges !]

En apparence, et peut-être en réalité, il semble que la pyramide de mains joue le rôle d'accumulateur d'énergie. [Elle joue un rôle pour sûr, mais lequel ?]

Bien que fournissant un effort nettement moindre qu'au premier essai, les souleveurs enlèvent la charge ou ont l'im­pression de l'enlever, avec une étonnante facilité.

La masse de cette charge ne variant pas, le phénomène se passe donc uniquement dans les leveurs, à leur insu, par l'adjonction d'une force inconnue qui multiplie leur force habituelle par un facteur impressionnant. [Ceci n'est que supposition, peut-être que le principe est autre.]

Il est à noter qu'à l'essai sans pyramide de mains, l'effort des souleveurs est produit en synchronisation, alors qu'à l'essai n° 2 il se fait avec des décalages de temps importants, ce qui devrait compliquer la tâche. Or, on sait qu'il n'en est rien !

Nous avons cru remarquer par notre propre expérience, que l'essai n° 1 est effectué en pleine conscience, alors qu'à l'essai n° 2, il se produit une sorte d'inhibition qui pourrait bien être un état second.

En définitive, le fait est là : il se passe quelque chose, mais quoi ?

Il est possible, peut-être, de relier ce phénomène à la concen­tration chez les athlètes. [Ceci fonctionne aussi dans un party à demi-ivre, toujours une question de concentration ?]

Très probablement, l'utilisation des forces inconnues du moi sont aptes à développer la puissance musculaire ou bien à provoquer une certaine lévitation. [Intéressant, non ?]

Nous pensons qu'il existe à ce mystère une explication scientifique encore ignorée, parce que non étudiée, qui se rapporterait aussi à la lévitation des saints et aux transports des énormes pierres de Ba'albeck et de Cuzco.

Les Anciens avaient certainement un secret pour dresser des menhirs, poser des tables de dolmens, hisser dans le temple de Ba'albeck, dans les pyramides et dans les forteresses péruviennes, d'énormes blocs de pierre qu'ils pouvaient manipuler en se jouant de la pesanteur.

Cette force appelée aril appartiendrait à une science trans­cendante et permettrait d'annihiler complètement la pesanteur ou les forces poussantes de l'univers.

 

Attaques sournoises du lobby agro-chimique (suite)

On a d’abord vu sur le site ‘Agriculture environnement’ des attaques très personnelles de la part d’un soit disant « journaliste indépendant » Gil rivière Wekstein entouré par de mystérieux agriculteurs anonymes., à l’égard du livre et des auteurs.

Puis vinrent des mails de dénigrements systématiques des auteurs sur de nombreux forum sur le net… Ensuite ce furent des tracts distribués au Salon de l’Agriculture dénonçant des hypothétiques « terroristes verts » alliés aux « médias traditionnels » pour tenter de donner de l’audience à autre site noir ‘Alert Environnement’ qui a depuis été dénoncé par le Canard Enchainé. Idem pour de faux messages promotionnels qui soit disant informent sur le livre qui sont répandus dans tous les forums. Or, ce site est orchestré par un faux-nez, une soit disant « journaliste indépendante » Gwen Le Gac qui a l’habitude de travailler pour les acteurs du monde agricole bien qu’elle s’en défende. Comme le démontre le Canard, elle ne posséde pas de carte de presse et travaille régulièrement pour des agences de Relation Publiques dont les clients sont des firmes agrochimiques !?.

Très vite, et parallèlement à la médiatisation du livre ces attaques franchissent un nouveau cap, n’hésitant pas, en plus des copiés collés du site de Gil-Rivière Wekstein, à publier des informations très personnelles sur les auteurs du livre, cherchant systématiquement à les discréditer et allant même jusqu’à publier des échanges en provenance d’une liste de discussion par email privée !

Pire encore on s’attaque cette fois ci à la presse : « Derrière les médias traditionnels, décryptez les lobbies » affirme en effet le tract distribué au salon de l’agriculture ! Le message est clair : les médias (entendez ceux qui osent faire écho aux auteurs) sont à la solde de supposés lobbies environnementalistes et des « terroristes verts » ! Curieuse vision de la liberté de la presse qui culmine dans la réponse faite aux deux articles parus dans le Canard Enchaîné qui ose dénoncer ces agissements : le site affirme que Fabrice Nicolino n’aurait eu qu’à donner un coup de téléphone à un journaliste du Canard pour faire publier un article anti lobby ! La parano la plus totale côtoie ici un mépris sans borne pour la presse qui ose encore rester libre.

Vous êtes 2 millions chaque année à soutenir et à visiter les sites du MDRGF qui dénoncent les conséquences sanitaires et environnementales des pesticides. Continuez à le faire, à faire circuler l’information, c’est capital et vital. C’est avant tout pour cela que « Pesticides – révélations sur un scandale français » a été écrit. Pour l’on ne puisse JAMAIS dire : on ne savait pas. C’est pour cela qu’il dérange autant.

FAITES LA PROMOTION DE CES PAGES AUPRÈS DE VOS AMIS POUR QU'ELLES REMONTENT DANS GOOGLE ET QUE L'ON PUISSE DÉNONCER CES MANOEUVRES DE DÉSINFORMATION

 

Attaques sournoises du lobby agro-chimique

Le Canard Enchainé du 22 mars 2007 a cloué le bec au lobby pro pesticide qui s’attaque de manière dissimulée à traverss de sites "noirs" aux ONG et aux auteurs de « Pesticides, Révélations sur un scandale français ».

Une attaque pas très net(te)

HUIT jours à peine après sa sortie, le solide livre-enquête sur les pesticides de Nicolino et Veillerette a été pris pour cible sur Internet. Le message, signé par un certain « Legac », a été semé en une matinée sur une dizaine de sites écolos : « Pour en savoir plus sur le Livre "Pesticides, révélations sur un scandale français", rendez-vous sur www.alert-environnement.org. » Et là, le livre est passé à tabac sur le thème : « quand deux militants écolos s'adonnent à la théorie du complot ». Chaque auteur a droit à une fiche de plusieurs pages,intitulée pour François Veillerette : « Un Monsieur Antipesticides pas très crédible », et pour Fabrice Nicolino : « Sur les traces de Thierry Meyssan ». On voit l'idée : ces deux auteurs sont des fous furieux. On y trouve même, suprême élégance, des échanges plutôt vifs qui ont été piqués sur la liste interne de discussion de l'association de Veillerette... Alerte Environnement se présente comme « un véritable média alternatif » créé par une « journaliste indépendante entourée d'agriculteurs de terrain », Gwen Le Gac. Interrogée par « Le Canard », celle-ci parle d'une initiative strictement personnelle « avec des amis agriculteurs » dont elle refuse de donner les noms. Problème : Gwen Le Gac n'a pas de carte de presse et elle œuvre dans la com'. Notamment pour l'agence Regard International, qui s'occupait en janvier dernier du secrétariat général du colloque « L'agriculture a-t-elle encore un avenir ? » sponsorisé entre autres par Basf et Monsanto... « Mais pour des missions qui, assure-t-elle, n'ont rien à voir avec le secteur agricole. »
La plupart des attaques toxiques contre Veillerette et Nicolino se retrouvent carrément en « copier-coller » sur un site animé par Gil Rivière-Wekstein, qui se présente comme un « journaliste agricole », et a participé à la création d'une société d'intelligence économique qui a pondu en 1999 une « Etude sur nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs ». C'est dit : le lobby des pesticides a décidé d'attaquer ce bouquin au défoliant !


Contre le silence toxique

Savez vous que, où que vous viviez, en ville ou à la campagne, la pluie qui vous tombe dessus contient des pesticides ? Et que les brumes, les brouillards et la rosée sont en moyenne de trente à soixante fois plus chargés en pesticides que la pluie ? Savez vous que les pommiers reçoivent en moyenne pas moins de 27 traitements chimiques par an ? Que la France, troisième championne du monde d'utilisation des pesticides, est aussi championne en matière de contamination ? Que la moitié de nos aliments sont contaminés, et que 7 % dépassent la limite légale ? Savez-vous qu'on trouve dans les gènes de foetus humains plus de 400 polluants, hydrocarbures, dioxines, pesticides, résidus de plastique, de colles, d'encre d'imprimerie ?
Oui, oui, nous le savons, ou du moins on en a déjà vaguement entendu parler, et alors, on n'est pas morts pour autant... Savez-vous que 100 000 agriculteurs se plaignent chaque année, après avoir tout arrosé aux phytosanitaires, de nausées, problèmes neurologiques, éruptions cutanées ? Que des études de plus en plus nombreuses démontrent les liens entre pesticides et cancers, anomalies congénitales, perturbations de la reproduction, troubles neurologiques et cognitifs, dysfonctionnements du système immunitaire ?
Allons... l'Etat veille au grain, ne venez pas nous dire qu'un scandale pareil à celui de l'amiante (100 000 morts à venir) ou du sang contaminé nous pend au nez, ça se saurait, voyons... Savez-vous que l'Afsset, agence publique de santé environnementale, organise des congrès « scientifiques » de conserve avec le lobby américain de la chimie ? Que l'Observatoire des résidus de pesticides (oui, ça existe) n'a ni budget propre ni personnel attitré ? Que le président de la très officielle « commission des toxiques ~ a lâché un jour : « Ce n'est pas à nous de prendre des décisions par rapport à ceux qui vont naître; les générations futures se démerderont comme tout le monde » ? Savez-vous qu'en 1969, quand le produit phare des pesticides, le DDT, a été dénoncé comme un insupportable poison universel, les industriels ont fait appel au cabinet de Marcel Valat, celui-là même qui, en créant un « comité permanent amiante » de triste mémoire, chargé de vanter les mille vertus de cette fibre cancérigène, a permis aux industriels de l'amiante de reculer de trente ans son interdiction définitive ?
Sabre au clair, le journaliste Fabrice Nicolino et le militant François Veillerette, président du MDRGF (Mouvement pour les droits et le respect des générations futures), viennent de partir en guerre contre le lobby des pesticides. Dans leur livre pavé « pesticides, révélations sur un scandale français » (1), ils ferraillent, s'indignent, s'emportent, montrent comment la saga des pionniers des pesticides, tous gens « formidables, passionnés, altruistes », a tourné au cauchemar, racontent les manoeuvres qui ont permis au lobby des pesticides de faire main basse sur la totalité des centres de décision à partir de 1945, détaillent la manière dont il a infiltré les commissions officielles chargées des contrôles.
Et l'affirment : « La France officielle, la France industrielle, la France des commissions et des instituts, lu France des médailles et des révérences ne veut pas savoir ce qui se passe. » Et la France des simples citoyens ? Jean-Luc Porquet
(1) 384 p., 20 • (Editions Fayard).

« Le Canard enchaîné » - mercredi 21 mars 2007

 

Déduction des interêts...

Le parti pris des médias. Chronique de l'excellente Maya Nescovic!

Signez la pétition pour que l'émission soit reconduite :
http://arret-sur-images.heraut.eu/index.php?petition=3&signe=oui

Durée 15mn31

 

Mac' Experiment

Une petite experience menée par Morgan Spurlock , l'auteur du très digeste docu SUPER SIZE ME. Vous prenez des MacDo et un burger frite "fait main"... vous plantez ca quelques semaines dans des bocaux... Et Bon Appetit !

Durée 5mn08

 

Monty Python - La blague qui...

Un peu de détente...

Durée 5mn24

 

Resistants.com

Des associations, des collectifs, des fondations émergent un peu partout à travers le monde pour dénoncer les risques d'atteinte aux libertés individuelles. Unis dans leur opposition aux nouveaux moyens de traçage et de fichage, ils forment un étrange univers composé d'altermondialistes, d'anarchistes rodés à la désobéissance civile, de vieux hippies libertaires, de jeunes hackers de génie... À Paris, le collectif "Souriez vous êtes filmés" s'est donné comme but le retrait des caméras de vidéosurveillance ; à Berlin, les "hacktivistes" du groupe Quintessenz montrent comment pirater les réseaux de la police ; à Los Angeles, Ian Clarke a inventé le Freenet, une Toile cryptée et anonyme...

Durée 26mn38

 

Tous Fichés : Contrôle Total


Au nom de la lutte contre le terrorisme, intérêts politiques et ... Tout » industriels se rejoignent au détriment des libertés. Jusqu'où notre désir de sécurité peut-il conduire ? Des experts en nouvelles technologies dressent un panorama inquiétant des dispositifs de surveillance mis en œuvre de Pékin à Paris, en passant par Tunis ou Berlin, avec des outils de traçage et d'identification sans cesse plus perfectionnés et plus nombreux.

Ce documentaire met efficacement en perspective le prix que nous risquons de payer pour une sécurité en partie illusoire. Parmi les nombreux témoignages qui jalonnent ce documentaire de 52 minutes, on peut signaler celui de Julien Pain, le responsable des questions d’Internet chez Reporter Sans Frontières et celui d’Omar Chlendi, un des internautes de Zarzis qui revient sur les raisons de son incarcération et le travail de flicage du de la police tunisienne du net.


France, 2006, ARTE France Réalisateur: Etienne LABROUE
Durée 52mn

 

We Should Reclaim The Public Space

Des collectifs d'activistes s'emparent de lieux publiques pour divers spectacles/manifestations subversifs...

Durée 9mn06

 

Garçon sans la çédille...

Clip musical durée 5mn18

24 juin 2007

 

Conspiration

Un résumé de ce qui se trame.....

Durée 16mn25

La conspiration pour les nuls
envoyé par Prince-BR

 

Amour

Images étonnantes entre un lion et une femme...

Durée 21 sec.

Un lion câlin
envoyé par lilalilou

 

Clip Da Vinci Claude de Mc Solaar

Mc Solaar parle de l'information, de la désinformation, de conspiration, etc...


23 juin 2007

 

Scott Ritter: Definding Real American values

S.Ridder est inspecteur pour le désarmement pour l'ONU. Il donne un analyse sans équivoque de la situation de l'occupation américaine en Irak : Impérialisme!

Durée 3mn13 en anglais

 

Analyses

Premières mesures de Sarkozy et analyse de la conception de la génétique défendue par Nicolas Sarkozy et l’UMP.

Durée 10mn26

 

J. J. Goldman - Les Choses

Je ne suis pas un fan de Goldman, cependant les paroles de cette chanson sont très ... pertinentes...

Clip 4mn10

 

Hugo Chavez

Un documentaire choc!

Le 12 avril 2002, un coup d'État est organisé contre le président démocratiquement élu Hugo Chávez.

Il est préparé par les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi que par des dirigeants militaires, avec la complicité des propriétaires des chaînes privées de télévision et de l'ambassade des États-Unis à Caracas.

Ces événements sont filmés par des journalistes d'une chaîne irlandaise Radio Telifís Éireann, qui étaient sur place pour tourner un reportage sur le programme d'Hugo Chávez.

Ils en ont tiré un documentaire, "Chavez, le film", qui retrace cet événement.


Durée 63mn

Coup d'Etat contre Hugo Chavez
envoyé par ellijah


Il est conseillé de lire le livre d'Eva Golinger fort remarquablement documenté ''Code Chavez'' dont la préface a été écrite par Michel Collon http://www.michelcollon.info

Elle démontre, document officiels et déclassifiés à l'appui comment l'Etat américain, via des ''structures d'aide à la démocratie'' encourage, soutient et forme l'opposition pro-américaine...

Vous pourrez ensuite le lien sur le récent 'scandale' RCTV et la propagande occidentale anti-Chavez sur http://www.mondialisation.ca

Le Venezuela est l'exemple parfait du pays qui s'oppose à l'Empire et qui en subit les foudres... Il faut apprendre à décrypter les infos qui nous viennent de ce pays car c'est typique de la désinformation dont nous sommes victimes en occident.

 

Island : pays des Elfs

Documentaire sur l'approche des Islandais du monde invisible...

Durée 26mn36

20 juin 2007

 

Fin de l'émission "Arret sur image"

Voici le temps des "purges" médiatiques, Bienvenue dans SARKOLAND!
Le décorticage acéré des médias audio-visuels effectué chaque semaine par l’équipe d’"Arrêt sur image" dérangeait déjà avant ces dernières élections.


Une pétition de soutien à l'émission :
http://arret-sur-images.heraut.eu/

Version Guignol de l'Info
Durée 56 sec.

Suppression Arret sur images - Guignols
envoyé par gumaes

19 juin 2007

 

Energies renouvelables

Documentaire de Arte

Durée 74mn

 

Le journalisme

Parodie (très réaliste!) d'un journaliste à la recherche d'un scoop...


18 juin 2007

 

DANS NOTRE HISTOIRE

Les traites négrières ont été le fait des Européens mais, on le sait aujourd'hui, tout autant des Africains et des musulmans. Où en est-on de ce qu'on a appelé la « querelle des chiffres ? »

-Il faut d'abord dire que le caractère abominable de la traite n'est pas corrélé aux chiffres. Le fait que la traite orientale - en direction de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient - ait affecté plus de gens ne doit nullement conduire à minimiser celle de l'Europe et des Amériques. En revanche, je suis surpris que certains soient scandalisés que l'on ose parler des traites non occidentales. Toutes les victimes sont honorables et je ne vois pas pourquoi il faudrait en oublier certaines. La traite transatlantique est quantitativement la moins importante : 11 millions d'esclaves sont partis d'Afrique vers les Amériques ou les îles de l'Atlantique entre 1450 et 1869 et 9,6 millions y sont arrivés. Les traites que je préfère appeler « orientales » plutôt que musulmanes - parce que le Coran n'exprime aucun préjugé de race ou de couleur - ont concerné environ 17 millions d'Africains noirs entre 650 et 1920. Quant à la traite interafricaine, un historien américain, Patrick Manning, estime qu'elle représente l'équivalent de 50 % de tous les déportés hors d'Afrique noire, donc la moitié de 28 millions. C'est probablement plus. Ainsi un des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'Afrique précoloniale, Martin Klein, explique-t-il que, vers 1900, rien que dans l'Afrique occidentale française, on comptait plus de 7 millions d'esclaves. Aussi n'est-il sans doute pas exagéré de dire qu'il y en eut peut-être plus de 14 millions, pour le continent, sur une durée de treize siècles.
Olivier Pétré-Grenouilleau

La suite ici :
http://www.lexpansion.com/art/134.0.133102.0.html

Durée 4mn36
Juste une piquouze de rappel de la rappeuse Casey, la triste réalité historique tant occultée dans les collèges et les lycées.
Les paroles valent les images.


 

ROSE + CROIX

Documentaire sur une des plus ancienne société secrête

Durée 26mn

 

6 MILLIARDS D'AUTRES

Durée 2mn04

17 juin 2007

 

La destruction de la nature est voulue

La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi?

Pour 3 raisons:

1- La disparition de la nature et l'augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales...).

2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d'un autre ordre, celui de l'univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l'individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l'ordre social qui doit demeurer la seule référence.
L'urbanisation de l'environnement permet de placer les populations dans un espace totalement controlé, surveillé, et où l'individu est totalement immergé dans une projection de l'ordre social.

3 - Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre.
Ils cessent dès lors d'être fascinés par les marchandises, ils se détournent des programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leur esprit. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent à imaginer une autre société possible, fondée sur d'autres valeurs que le profit et l'argent.

Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l'ordre social est la spiritualité car elle amène l'individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social.

Pour la stabilité du "nouvel ordre social", tout ce qui peut stimuler l'éveil spirituel doit être éliminé.

 

Anéantissement du pouvoir des états

Le pouvoir a déjà changé de mains

Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.

Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.

Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.

A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.

Voici une liste des chiffres d'affaires de certaines multinationales, comparés avec le PIB des états. Elle en dit long sur la puissance planétaire que ces sociétés sont en train d'acquérir.

Une puissance toujours plus démesurée, du fait de l'accélération des fusions entre multinationales.

Chiffres d'affaires ou PIB, en milliards de dollars

General Motors : 178,2

Danemark : 161,1

Thaïlande : 157,3

Ford : 153,5

Norvège : 153,4

Mitsui & Co : 142,8

Pologne : 135,7

Afrique du Sud : 129,1

Mitsubishi : 129

Royal Dutch Shell : 128,1

Itoshu : 126,7

Arabie Saoudite : 125,3

Exxon (Esso): 122,4

Wall Mart : 119,3

Ford : 100,1

Grèce : 119,1

Finlande : 116,2

Marubeni : 110,2

Sumimoto : 109,3

Malaisie : 97,5

Portugal : 97,4


Ensemble des 5 plus grandes firmes : 526,1

Proche-Orient et Afrique du Nord : 454,5

Asie du Sud : 297,4

Afrique Sub-Saharienne : 269,9

Chiffres 1999, sauf les chiffres en italique qui datent de 1992
Sources: Banque Mondiale (World Development Repport 1998-1999), Forbes, The Nation, Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (States of Disarray, Genève, 1995),Courrier International, Le Monde Diplomatique

 

Création d'armées et de polices privées

OBJECTIFS

Donner aux grandes multinationales la possibilité de défendre directement leurs intérêts dans le monde, en attaquant les états qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique.

Une armée privée existe déjà au Etats-Unis. Il s'agit des sociétés DynCorp, CACI, et MPRI, prototypes des futures armées privées.

Dyncorp est intervenu dans de nombreuses régions où les États-Unis souhaitaient intervenir militairement sans en porter la responsabilité directe (en Amérique du Sud, au Soudan, au Koweït, en Indonésie, au Kosovo, en Irak...). Les armées privées (appelées "sous-traitants" par le Pentagone) représentent 10% des effectifs américains envoyés en Irak.

MOYENS UTILISES

Commencer par banaliser l'existence de polices et milices privées, pour les résidences ou les quartiers les plus riches

Renforcer la propagande pour une économie ultra-libérale, et présenter l'idée d'armée privées comme un moyen de diminuer le coût des armées tout en améliorant leur efficacité, grâce au principe d'économies d'échelle (en louant les services d'armées privées, les états n'auront plus besoin d'entretenir en permanence une armée nationale dont l'utilisation effective n'est que ponctuelle)

 

Affaiblir les énergies individuelles

OBJECTIFS

Les biologistes ont démontré que le stress et un faible niveau d'énergie physique et mentale permettent d'obtenir l'inhibition de l'action (voir les ouvrages du neurobiologiste Henri Laborit, ou le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique")

L'inhibition de l'action diminue la capacité de réaction des individus, et rend leur rébellion plus improbable.

Affaiblir les énergies individuelles permet aussi de diminuer les capacités de réflexion et d'organisation de la population.

MOYENS UTILISES

Augmenter le niveau de stress des individus.

Rendre leur survie économique de plus en plus difficile et précaire (renforcement de la "pression économique")

Créer des environnements urbains laids et déshumanisés, et d'où la nature est totalement absente

Maintenir des conditions stressantes dans les transports en commun et la circulation automobile.

Laisser se développer une violence urbaine permanente dans les quartiers défavorisés.

Laisser augmenter la pollution

Rendre les gens à demi-malades, grâce à l'alimentation industrielle. Puis, agraver leur état grâce aux effets secondaires des médicaments censés les soigner. L'industrie agro-alimentaire et l'industrie pharmaceutique se donnent la main et partagent les mêmes intérêts... (tout cela étant financé par les populations, via les systèmes d'assurance-maladie)

Encourager la consommation de somnifères et de tranquillisants.

Autoriser sans restriction la consommation d'alcool

Saturer l'espace par des rayonnements électromagnétiques nuisibles au fonctionnement du cerveau: émetteurs pour les téléphones portables, ondes hertziennes, lignes électriques à haute tension...

 

Abêtisation de la population

OBJECTIFS

1°) Empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des questions sur sa condition, et sur la manière dont la société est organisée et dirigée.

2°) Rendre le public plus facilement manipulable en affaiblissant ses capacités d'analyse et de sens critique

MOYENS UTILISES

Diffuser massivement des programmes TV débilitants

Noyer les informations et connaissances importantes dans un flot d'informations insignifiantes. Censure par le trop-plein d'informations.

Promouvoir des loisirs de masse débilitants

Encourager la consommation de tranquillisants et somnifères

Autoriser sans restriction la consommation d'alcool, et le vendre à un prix accessible aux plus défavorisés.

Faire en sorte que l'éducation donnée aux "couches inférieures" soit du plus bas niveau possible.
Réduire le budget de l'éducation publique, et laisser se développer dans les écoles des conditions de chaos et d'insécurité qui rendent impossible un enseignement de qualité.

Limiter la diffusion des connaissances scientifiques (en particulier dans les domaines de la physique quantique, de la neurobiologie, et surtout de la cybernétique - la science du contrôle des systèmes vivants ou non-vivants).
Limiter aussi la diffusion des concepts les plus puissants concernant l'économie, la sociologie, ou la philosophie.

Parler au public de technologie plutôt que de science.

16 juin 2007

 

Neal Adams Science project


Terre Creuse : le pourquoi du comment

La Terre connaît une phase de croissance, d'augmentation de son volume.

Et, comme sa masse reste constante, il en résulte qu'elle se creuse, qu'il apparaît des espaces libres, des espaces vides en son sein.

Il faut examiner avec attention le travail et les vidéos de Neal Adams, pour commencer de comprendre, et finir par être convaincu par la simplicité et l'immédiateté de l'évidence.

Ainsi, pour rendre compte de l'état de la Terre, il ne faut plus penser, avec les scientifiques officiels, que les plaques continentales bougent et se chevauchent, s'écartent d'elles-mêmes et laissent ainsi apparaître des fissures océanes par lesquelles s'engouffre et émerge le magma.

Non, il est plus simple et plus exact de remarquer que les plaques continentales n'ont pas d'activité propre, mais qu'elles sont repoussées par l'effusion de magma.

C'est cette effusion qui morcèle la pangée originelle (une seule plaque continentale, une surface unie), créant le fond en expansion constante des océans qui crée et repousse les morceaux du puzzle.

La pangée a été morcelée, elle a donné des plaques continentales, des fragments qui s'emboîtent exactement et parfaitement, dès lors qu'on les déplace pour les rejoindre.

Il n'y a pas d'érosions ni de déformations. Il n'y a que des fragments que l'on écarte les uns des autres avec des surfaces océaniques qui s'accroissent.

C'est l'augmentation de volume de la planète qui entraîne dans son "sillage" :

-- diminution de la rotation, ralentissement de la vitesse angulaire de la planète
-- création d'espaces libres et vides en son sein.

La Terre est donc creuse, et c'est évidemment vrai pour toutes les planètes en général.

Voici une série de vidéos produites par Neal Adams qui démontre comment l'ensemble des planêtes grossissent...


La Terre
Durée 10mn en anglais


Mars
Durée 2mn en anglais


Mars 2
Durée 2mn en anglais


La lune
Durée 4mn en anglais


Europa (Lune de Jupiter)
Durée 2mn28 en anglais

 

Le dictateur

Extrait du film de C.Chaplin, toujours d'actualité...

3mn34

le dictateur
envoyé par dictys

 

Beauté océanne

Images superbes des dauphins, de l'océan, etc...

Durée 3mn23

 

Les Rossignols

Un quatuor vocal humoristique ...Quel talent!

Durée 14mn

 

Entretien avec webster Tarpley

Explication politique du 11 septembre par un historien spécialisé dans le terrorisme, Webster Tarpley, Sa biographie de George W. Bush père et ses essais sur les dérives fascistes du gouvernement américain en font un opposant farouche au gouvernement actuel des Etats-Unis.
Derrière les attaques du 11 septembre,il y a un reseau voyou infiltré dans la CIA qui a effectué un putsh pour donner le pretexte de l'invasion de l'Irak, puis l'Iran...


Durée 36mn

 

Jean-Pierre Berlan sur les OGM

Jean-Pierre Berlan, directeur de recherche INRA/CTESI, s'exprime en public à Lyon sur la compréhension du terme OGM.

Durée 4mn03

 

Eckhart Tolle - La Transformation De La Conscience

Spiritualité
Eckhart Tolle auteur du livre "Le pouvoir du moment présent"

Durée 2h02 doublé VO/VF

14 juin 2007

 

Singe joueur

Un peu de détente...

Durée 1mn24

 

Médias et partialité politique

Voici un extrait du passage de S.Royal au journal télévisé de France 2. Non pas que je soutiens le PS et son leader (UMP et PS même combat sauf que le 2ème soit "Light" à l'image des partis Républicain et Démocrate au U.S.A.).
Ce qui est intéressant ici est que Mme Royal a bien imposé à M.Pujadas la dénonciation du "parti pris" des médias pour N.Sarkozy et l'UMP.
La seule (misérable) défense de M.Pujadas est de se retrancher derrière le CSA.
Mais qu'est véritablement le CSA? Voyez dans la vidéo suivante...


Durée 7mn17



A PROPOS DU CSA
Constat du caractère mafieux de cette institution (documentaire au ton assez "vert" mais au fond très instructif...
Durée 16mn45

 

Chanson pour la Tchétchénie

Durée 3mn40

13 juin 2007

 

Désinformation

Suite à la fameuse vidéo montrant Sarkozy ivre à une des conférences de presse du G8 (voir vidéo dans post précédent) voici comment est traité cet énvènements assez "stupéfiant" par le journal la Provence:

POLEMIQUE

Plus d'un million d'internautes ont téléchargé une vidéo de Nicolas Sarkozy en conférence de presse au G8 après une entrevue avec Poutine, extraite d'un jt belge dont le présentateur a insinué que le président avait bu. Hier, le journaliste a "contacté l'ambassade de France à Bruxelles pour transmettre ses excuses à qui de droit". L'entourage du chef de l'état a expliqué que "à l'Elisée, il n'est pas d'usage qu'on commente les plaisanteries de mauvais goût".


Au rêgne du mensonge et de la manipulation de masse.

12 juin 2007

 

The big one - Mickael Moore

Michael Moore s'attaque aux grands patrons des multinationales Américaines. Son arme, une question : Pourquoi licencier quand on fait des profit ? Voici 2 longs extraits

Part 1


Part 2

The big one extrait3
envoyé par Hugues2

 

Accroc à la cigarette

Durée 18mn

 

Thomas Sankara

Au sommet d'Addis Abéba le 29 juillet 1987
Discours sur la dette des pays africains
Thomas Isidore Noël Sankara (21 décembre 1949 à Yako - 15 octobre 1987 à Ouagadougou), militaire et homme politique panafricaniste et tiers-mondiste burkinabè, il incarna et dirigea la révolution burkinabè du 4 août 1983 jusqu'à son assassinat lors du coup d'État de son successeur Blaise Compaoré.


Durée 17mn22

11 juin 2007

 

Les inconnus - les chasseurs

Durée 6mn30

Les inconnus - les chasseurs
envoyé par Lenerver

 

Viande = meurtre

La plupart des animaux ressentent de la souffrance et du plaisir. Il est facile
de se passer de produits issus de l'oppression des animaux (viande, cuir, ...) et d'être
en très bonne santé. A partir de ces constatations, seuls les préjugés peuvent nous pousser
à perpétuer de telles absurdités.
Se préoccuper du sort des individus des autres espèces est un devoir moral, au même titre
que s'opposer à la torture ou au racisme.

Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race
et au sexe : la volonté de ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les
intérêts de certain-e-s au bénéfices d'autres, en prétextant des différences réelles ou
imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu'elles sont censées
justifier.

Lire la suite ici : http://vegantekno.free.fr/viande.html

Durée 3mn30

Viande = Meurtre
envoyé par Lenerver

 

Pour se faire du bien...

... 2 extraits de "La belle verte"

1ère partie

Sur une autre planète 1/2
envoyé par Lenerver


2ème partie

Sur une autre planète 2/2
envoyé par Lenerver

 

Pierre carles - Volem rien foutre al pais

Petite présentation du dernier documentaire de Pierre Carle.
Les alternatives aux système...


Durée 7mn33

Pierre carles Volem rien foutre al pais
envoyé par Lenerver



Maison des barronet :
http://delmotte.brice.free.fr/heol/

Passerelle éco - réseau d'éco-villages :
http://www.passerelleco.info/rubrique.php3?id_rubrique=1

 

9/11: A Closer Look

Film de 20 minutes de Eric Hufschmid (réalisateur de "Painful Deceptions") dont la version française vient d’être réalisée par une équipe d’internautes sympathisants. Ce film a été réalisé pour une conférence qui s’est tenue à Santa Barbara le 11 septembre 2004. Il soulève les principales questions restées sans réponse sur le 11/09: des délits d’initiés à la manipulation étatique et médiatique en passant par les études des crashs et des effondrements. Une très bonne introduction au mensonge de la version officielle.
D'autres films plus longs (donc pas postables sur ce site) sont disponibles sur
www.reopen911.info


 

Les USA post- 911

L'excellente émission (chose rare pour le noter) "le dessous des cartes" qui explique clairement la politique américaine depuis les attentats...

Durée 11mn52

 

Fin de la concession attribuée à RCTV

Encore une grande manipulation des mass médias (organes des multinationales)

Concert de désinformation à la française

Henri Maler et Mathias Reymond
Publié le vendredi 1er juin 2007

Le non-renouvellement depuis le 27 mai de la concession hertzienne attribuée à la chaîne de télévision vénézélienne Radio Caracas Télévision (RCTV) nous a valu un déferlement d’informations unilatérales et tendancieuses, biaisées et lacunaires au service d’une condamnation sans appel. Titres falsificateurs et commentaires acerbes contre Chávez à l’appui, les médias français, soutenus par les maîtres-penseurs du microcosme médiatique et par l’association anti-chaviste Reporters sans Frontières (RSF), ont repris en chœur le même refrain, résumé à merveille par le titre de l’éditorial du Monde : « Censure à la Chávez » (28 mai 2007).
Sous couvert de répondre à des questions sérieuses et légitimes, un concert de désinformation... et de propagande à sens unique en guise de controverse.

Une décision illégale ?
RCTV, propriété de 1 Broadcasting Caracas (1BC), entreprise fondée en 1930 par William H. Phelps, homme d’affaire états-unien vivant à Caracas, a été créée en 1953. En 1987, sous la présidence de Jaime Lusinchi (du parti Accion Democratica), est adopté un décret qui stipule dans son article 1 : « Les concessions pour la transmission et l’exploitation de chaînes de télévisions et fréquences de radio seront délivrées pour une période de 20 ans » et reconduit pour une durée de 20 ans les concessions délivrées avant la date du décret. La concession attribuée à la chaîne RCTV par l’Etat devait donc être renouvelée ou prendre fin le 27 mai 2007.
C’est donc légalement que le gouvernement vénézuélien a décidé de ne pas renouveler la concession. A strictement parler, il ne s’agit ni de la suppression d’une licence, contrairement à ce qu’affirment Les Echos dès le 10 janvier 2007, quand ils évoquent « la suppression de la licence de la chaîne de radiotélévision d’opposition RCTV [1] », ni de la fermeture d’une chaîne de télévision qui peut continuer à diffuser par d’autres voies que par la voie hertzienne.
En dépit d’un titre digne d’un éditorial mensonger - « Chávez bâillonne la télé d’opposition » - Lamia Oualalou dans Le Figaro du 26 mai rappelle simplement : « Sur le plan légal, le gouvernement est dans son droit. Il ne s’agit pas de la fermeture d’un canal mais du non-renouvellement d’une concession. “ C’est une décision souveraine, l’espace télévisuel est public, pas privé, et faire de RCTV le représentant de la démocratie est une blague”, insiste le sociologue Luis Lander. »
Au contraire, l’éditorialiste anonyme du Monde (daté du 27-28 mai) - sous le titre éloquent, mais littéralement faux : « Censure à la Chávez » - affirme que « Le président Hugo Chávez a ordonné la disparition de RCTV ». La passion du commentaire hostile défigure l’information, puisque RCTV pourra continuer à diffuser via Internet, le câble ou le satellite. Mais selon la loi, sa fréquence hertzienne revient au service public.
Confondant allègrement liberté de l’information et de la culture et liberté des entreprises médiatiques privées, Le Monde considère sans doute qu’une concession de l’espace public hertzien, voire même la privatisation d’une entreprise, devient définitive lorsqu’elle est accordée. Avec de tels gardiens des lois, TF1-Bouygues est bien protégé !
En janvier 2007, interrogé par le Télégramme de Brest sur la nécessité de « remettre en cause l’attribution de TF1 au groupe Bouygues », un apprenti dictateur répondait qu’il faillait avant tout « faire respecter la loi » avant d’ajouter : « La loi votée il y a vingt ans (...) stipulait qu’il fallait vérifier que les engagements pris par les chaînes, notamment en matière de programmes culturels, étaient tenus. Ces rendez-vous fixés par la loi n’ont jamais été honorés. Et l’on a prolongé, sans que personne ne s’en aperçoive, les concessions sans la moindre discussion. Ce n’est pas juste. » Cette déclaration de François Bayrou - puisque c’est de ce redoutable « chaviste » qu’il s’agit - n’avait pas particulièrement ému la rédaction du Monde...
Une décision arbitraire ?
Une décision peut être légale dans son principe et arbitraire par ses motifs et ses modalités. Avant d’en juger, pour en juger, encore faut-il disposer d’une information la plus exacte et la plus complète possible. Tel n’est pas le cas.
Soucieux de pouvoir affirmer sans crainte d’être contredit que la décision d’Hugo Chávez est totalement arbitraire, Paulo A. Paranagua, dans Le Monde du 25 mai 2007 (sous le titre « Hugo Chávez fragilisé par les protestations contre la fermeture d’une chaîne d’opposition »), économise les informations : « Devant le tollé suscité aussi bien au Venezuela qu’à l’étranger, il [le gouvernement] a finalement préparé une riposte et publié un "Livre blanc sur RCTV", qui mélange arguments juridiques et politiques. » Fort de cette affirmation péremptoire, Paulo A. Paranagua ne retient des 184 pages du « Livre blanc sur RCTV » (qui, publié en mars 2007 par le Ministère du Pouvoir Populaire pour la Communication et l’Information du Venezuela, propose sa version de l’état des concentrations au Venezuela, de la régulation des concessions, des transgressions des lois et règlements en vigueur), que l’incohérence qu’il lui prête : « RCTV a "stimulé la guerre civile et le coup d’Etat", affirme le livre, en référence au putsch raté contre M. Chávez en 2002, mais "il ne s’agit pas de vindicte politique". » Si vous voulez en savoir plus et, au moins la version exacte du gouvernement, il ne vous reste plus qu’à lire le Livre Blanc lui-même.
Parmi les motifs du non renouvellement de la concession, figure en première place la participation de RCTV au coup d’Etat d’avril 2002, traditionnellement affublé d’adjectifs - « éphémère », « manqué », « avorté » - qui en réduisent rétrospectivement le sens, comme si son échec n’était pas dû au soutien populaire dont a bénéficié Hugo Chávez et comme si sa brièveté valait absolution politique. Sur France 24, par exemple, le samedi 23 est diffusé un reportage qui se veut « équilibré » [2]et qui résume ainsi : « Le président Hugo Chávez l’accuse [RCTV] d’avoir soutenu un mini coup d’Etat contre lui en en 2002. »
Cette accusation est-elle fondée ? La plupart des journalistes, au terme d’une investigation de 5 ans, ne sont pas encore parvenus à se prononcer sur une accusation qu’ils attribuent au seul Hugo Chávez et qu’ils n’ont pas encore « recoupée » ! Deux exceptions méritent d’être mentionnées :

- Dans Libération, François Meurisse [3] rapporte partiellement les faits : « Personne dans le pays n’a oublié l’attitude de la chaîne durant l’éphémère coup d’Etat contre Hugo Chávez qui a eu lieu entre le 11 et le 13 avril 2002. Le 11, la chaîne avait diffusé des appels à marcher sur le palais présidentiel, une manifestation qui permettra de déclencher le putsch. Le 13, au contraire, alors que de grands rassemblements réclament le retour du président Chavez retenu prisonnier, la chaîne tait l’information et diffuse le Livre de la jungle, prétextant des risques trop élevés pour ses équipes dans les rues de Caracas. Aujourd’hui encore, la directrice de l’information Soraya Castellano soutient que l’attitude de la chaîne a toujours été correcte. Et qu’il n’y a alors pas eu, en avril 2002, de “coup d’Etat” mais “un vide du pouvoir”, thèse qui n’est plus défendue que par les plus “durs” de l’opposition. »

- L’article paru dans Le Figaro du 26 mai, déjà cité, après avoir souligné la légalité de la décision prise, rappelle lui aussi quelques faits élémentaires : « Pendant des années, la chaîne a ouvertement conspiré contre le président en place en relayant les appels à renverser le régime. Lors du coup d’État du 11 avril 2002, le canal annonçait qu’Hugo Chávez avait démissionné et accepté que le dirigeant du patronat local, Pedro Carmona, assure l’intérim à la tête de l’État. En réalité, le président était maintenu au secret dans une île au large du Venezuela par des militaires putschistes. »
Encore ne s’agit-il là que du rôle joué par RCTV (et d’autres médias privé) lors du coup d’Etat. Les actes de désinformation intentionnelle et de déstabilisation, à commencer par le soutien à la grève patronale de 2002, se sont poursuivis depuis et sur RCTV jusqu’à aujourd’hui [4].
Rappelons enfin que le lourd passif de RCTV ne date pas de l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chávez : la quasi-totalité des médias omettent de mentionner les multiples transgressions de la légalité de RCTV qui lui avaient valu d’être fermée à plusieurs reprises par des prédécesseurs sociaux-démocrates ou démocrates-chrétiens de l’actuel Président [5].
Ne pouvant simplement nier ces faits (quand ils ne les dissimulent pas...), des commentateurs se réfugient derrière une fine ligne de défense : le rôle de RCTV pendant le coup d’Etat aurait dû faire l’objet d’une procédure judiciaire. Dans Libération, François Meurisse souscrit ainsi aux propos qu’il rapporte : « Le directeur de l’association civile Espace public, Carlos Correa, rappelle, lui, que la défense de la liberté d’expression n’a pas pour objectif “de juger de la bonne ou mauvaise pratique du journalisme. Il y a d’autres mécanismes pour ça. Dans le cas de la conduite de RCTV durant le coup d’Etat, c’est éventuellement un processus judiciaire qui aurait dû se mettre en place contre elle, ce qui n’a jamais été fait”. »
Ainsi, la mansuétude du gouvernement d’Hugo Chávez à l’égard des participants au coup d’Etat est mise à son débit [6].
Une décision impopulaire ?
Les principaux médias français sont unanimes : la décision de Chávez est impopulaire au Venezuela. « A en croire des sondages, 80 % des Vénézuéliens désapprouvent la disparition de RCTV, au nom de la liberté de choix des programmes », écrit Paulo A. Paranagua, dès le 22 avril 2007, avant de répéter, le 26 mai : « A en croire les sondages, 80% des Vénézuéliens (...) seraient défavorables à la fermeture de RCTV. » Des sondages, dont l’envoyé spécial du Monde se garde bien de rappeler de quels instituts partisans ils sont l’œuvre : ces mêmes instituts qui prédisaient une victoire limitée de Chávez lors des dernières élections alors qu’il les a remportées à 63% [7]. De son côté, François Meurisse dans Libération fait état de sondages qui « affirment que 70 % de la population regrette la décision de Chávez », avant d’ ajouter, plus prudemment : « Le chiffre est peut-être exagéré mais la mesure est très loin d’être populaire. »
Admettons qu’une telle impopularité soit vérifiée. Une information rigoureuse s’interdirait de confondre la question du choix des programmes de divertissement et celle du pluralisme des informations. Accepterait-on, en France, qu’une chaîne de télévision comme TF1 puisse se prévaloir de la popularité de « Qui veut gagner des millions ? » pour transgresser impunément la législation en vigueur ? Le Monde s’émeut parce que la « censure » « prive un public populaire de ses programmes favoris ». Qu’on s’en réjouisse ou le déplore, c’est vraisemblable. Faut-il en conclure que des programmes populaires ne peuvent pas être remplacés par d’autres ? Et que le quotidien vespéral aurait protesté si le public français avait été privé des émissions de téléréalité, en s’insurgeant, comme il le fait à propos du Venezuela contre un « coup rude porté à la liberté d’expression » ?
Une décision liberticide ?
Le titre d’une dépêche AFP (28 mai 2007) donne le ton : « Venezuela : la dernière chaîne d’opposition à Chávez a cessé d’émettre ». Sur le site de France 2, on pouvait lire, publié le 28 mai à 11h14, un article titré « Venezuela : il n’y a plus de télé d’opposition. ». Sur la même chaîne, Philippe Rochot entame ainsi son commentaire dans le JT de 13 heures du 29 mai (France 2) : « C’était l’un des derniers bastions de la liberté de la presse au Venezuela et toute la nuit ces manifestants ont tenté de le défendre. » La dernière chaîne d’opposition, vraiment ? L’un des derniers bastions de la liberté de la presse ?
Erreur de traduction ou désinformation intentionnelle ? La dépêche de l’AFP, déjà citée, annonce : « la naissance de la nouvelle chaîne de "télévision socialiste" (TVES) ». On chercherait en vain l’adjectif « socialiste » dans la dénomination de la chaîne : « Televisora Venezolana Social ». Ignorance significative ou omission délibérée ? Le rédacteur de l’AFP oublie de signaler que le nom de la nouvelle chaîne TVES est un acronyme qui fonctionne comme un jeu de mot. En espagnol, T Ves veut dire « tu te vois » ce qui indique la volonté de ses promoteurs d’en faire « la première chaîne de service public » nationale. Cette déformation de la réalité est reprise par Libération (28 mai 2007) : « RCTV sera remplacée par une télé dite "socialiste" . »
Si la « dernière » chaîne d’opposition est remplacée par une « chaîne socialiste », c’est évidemment une dictature qui s’instaure.
Pourtant, aujourd’hui encore, les médias privés utilisent 78% des fréquences VHF et 82% des fréquences UHF disponibles au Venezuela... et toutes les chaînes privées (radios et télévisions) sont loin d’être favorables à Chávez. Avec un peu plus de rigueur, le rédacteur de l’AFP n’aurait pas écrit la « dernière » chaîne d’opposition mais, plutôt, « la plus virulente » des chaînes d’opposition. Il est vrai que RCTV est l’une des plus importantes et la plus ancienne chaîne privée du Venezuela mais ce n’est pas la seule. Les chaînes nationales de TV, Globovision, Televen, CMT et Venevision du magnat latino américain Gustavo Cisneros (dont les locaux servirent à préparer le putsch d’avril 2002), sont toutes des chaînes d’opposition.
Le Monde, une fois de plus, désinforme par omission. Dans un inimitable commentaire, l’éditorialiste anonyme assène que l’attribution à TVES de la fréquence hier encore à RCTV « réduit le pluralisme et augmente la concentration de l’audiovisuel aux mains du gouvernement ». Une concentration qui existait déjà « aux mains du gouvernement » et qui « augmente » ? Un « pluralisme » qui se réduit ? Le Monde, manifestement, est mal informé et entend le rester.
C’est encore dans le Figaro que l’on peut lire quelques fragments de vérité, en dépit du flou partisan du commentaire final : « Pendant des années, le secteur privé, contrôlé par l’opposition, a dominé le paysage de la presse écrite et télévisuelle , avec cinq chaînes - Venevisión, RCTV, Globovisión, Televen and CMT - et neuf des dix principaux quotidiens. À chaque offensive pour déloger Hugo Chávez, les médias ont perdu de la crédibilité, alors que le chef de la révolution bolivarienne en profitait pour concentrer les pouvoirs. »
Mais ne demandons pas au Figaro plus qu’il ne peut donner. Quelques précisions font ici défaut, et notamment celle-ci : jusqu’à présent, c’est grâce au gouvernement d’Hugo Chávez que le pluralisme n’a pas été totalement confisqué par l’opposition, que la diversité sociale du pays a été enfin respectée et que la diversité culturelle a été étendue : par la création de la chaîne Vive TV et le développement des médias communautaires. Rares, très rares, sont les informations les concernant dans les principaux médias français [8].
Les médias français s’inquiètent d’un éventuel étranglement du pluralisme politique, Mais de quel pluralisme parle-t-on ?

- S’agit-il du pluralisme externe qui résulte de la diversité des opinions politiques entre les divers médias ? Il faut alors souligner que si le pluralisme audiovisuel au Venezuela revêt, jusqu’à présent, la forme d’une confrontation entre chaînes d’opposition et chaînes pro-gouvernementales, c’est d’abord en raison de l’hégémonie initiale... des chaînes d’opposition : une hégémonie qui n’a guère inquiété les médias dominants en France. Or, soudainement, Le Monde s’insurge contre un « coup rude porté à la liberté d’expression au Venezuela » et s’indigne : « A la suite de la disparition de RCTV des ondes hertziennes, lundi 28 mai, il ne restera plus qu’une chaîne d’opposition, dont le signal ne dépasse pas Caracas et dont l’audience est négligeable. » C’est une falsification grossière... digne des Rantanplans sans Frontières (voir plus bas).

- S’il s’agit, non plus du pluralisme externe, mais du pluralisme interne à chaque chaîne de télévision, force est de constater qu’il est plutôt maltraité. Mais, jusqu’à une date récente, la responsabilité en incombait d’abord à l’hégémonie exercée par des médias privés intervenant comme des acteurs politiques à part entière pour tenter de déstabiliser le régime d’Hugo Chàvez.
Dans un article qui ne comporte que des informations « à charge » et le plus souvent biaisées, Paulo A. Paranagua, sous le titre « Hugo Chávez fait taire la principale chaîne de télévision vénézuélienne », rédige pour Le Monde (daté du 29 mai 2007) un éditorial complémentaire dans lequel chaque expression est un commentaire hostile [9]. Exemple d’information partisane, unilatérale et tronquée : « Les ondes hertziennes offrent désormais "un paysage audiovisuel monocolore", estime Marcelino Bisbal, de l’Université catholique. Une étude de l’Institut de recherches en communication (Ininco) révèle que 74 % des contenus de la chaîne publique Venezolana de Television relèvent de la propagande gouvernementale. » Sans doute l’envoyé spécial du Monde ignore-t-il ce que rappelle Le Monde Diplomatique sur son site : « Des études de contenu effectuées sur le mois de janvier 2007 montrent que, dans ses programmes, elle RCTV a invité 21 personnalités hostiles au gouvernement, et aucune qui lui soit favorable. Le même mois, une des quatre autres grandes chaînes privées, Globovisión, a invité 59 opposants à M. Chávez et 7 de ses partisans. Seule Televen a respecté la parité : deux de chaque camp. » [10]
N’importe quel observateur de la réalité vénézuélienne sait que la chaîne publique Venezolana de Television n’avait - hélas - pas le choix face à l’hégémonie médiatique des médias privés d’opposition. Elle dispose de ce choix désormais : qui pourrait s’en plaindre ?
Peut-être Alexandre Adler et ses émules... Pour le grand Alexandre, sur France Culture (29 mai 2007), tout est simple (et même amusant...) : « c’est une affaire qui ne peut que, comme d’habitude, soulever l’indignation et faire sourire car nous sommes quand même dans un pays créole. (...) Ce pouvoir autoritaire et ces mesures qui rappellent Cuba, mais un Cuba disons dans lequel les munitions auraient été remplacées par des balles en plastique. » Dans sa chronique matinale, il en profite pour bougonner contre France Culture, trop complaisante à son goût à l’égard de Chávez : « On a un peu commenté, très favorablement sur cette antenne, un peu moins favorablement ailleurs, la fermeture de la télévision, la dernière télévision indépendante au Venezuela, par Hugo Chávez. » Grognement qui fait sourire Ali Badou, l’animateur de la tranche matinale : « une précision, Alexandre : mais qui a vu sur notre antenne d’un œil favorable la fermeture de la chaîne de télévision par Hugo Chávez ? » C’est vrai, ce serait étonnant... La réponse d’Alexandre Adler ne l’est pas vraiment : « Ah bien, on a rappelé lourdement que cette chaîne avait soutenu le coup d’état pendant deux jours, que donc il ne l’avait pas volé et que finalement ce n’était qu’une justice redistributive ou rétributive, qui la frappait enfin. Pour l’instant les Barrios de Caracas n’ont pas vu la subtilité qu’évidemment une chaîne culturelle comme la nôtre est en droit de mettre en avant. » [11] Rappeler que la chaîne RCTV avait soutenu plus que symboliquement le coup d’état orchestré contre Hugo Chávez, ce serait commenter « très favorablement » la fermeture de la RCTV. La devise d’Adler ? La propagande ou le chaos !
Et maintenant ?
Le gouvernement du Venezuela dispose enfin de moyens notablement accrus pour faire vivre et développer, du moins s’agissant de la télévision, le pluralisme politique et la diversité culturelle. Comme tout pouvoir, il peut abuser de celui dont il dispose. Mais, comme tout pouvoir démocratique, il peut contribuer à développer une démocratie sociale et participative conforme à ses ambitions. Le gouvernement du Venezuela s’est heureusement placé lui-même à la croisée des chemins.
L’observation des médias, aussi engagée soit-elle, est indépendante des gouvernements quels qu’ils soient. Mais la vigilance quand elle est solidaire a besoin d’informations : ce n’est pas dans les médias dominants que nous les trouverons [12].

Henri Maler et Mathias Reymond

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