04 mai 2006
Morales, Chavez et Castro signent le TCP
Je dis bravo!!!
Les trois présidents ont finalisé leur proposition d'alternative au libre-échange des USA.
Le nouveau président bolivien Evo Morales, son homologue vénézuélien Hugo Chavez et cubain Fidel Castro, réunis à La Havane, ont signé samedi 29 avril le Traité commercial des peuples (TCP), présenté comme une alternative au libre-échange de Washington, et qui doit notamment permettre à la Bolivie d'exporter sans taxe vers le Venezuela et Cuba.
Retransmise à la télévision, la signature du TCP a eu lieu lors d'une cérémonie réunissant les trois chefs d'Etat au Palais des conventions de La Havane, devant les délégations gouvernementales des trois pays et de nombreux invités.
Le président bolivien Evo Morales, promoteur du TCP, est devenu par la même occasion le troisième membre de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), projet régional d'intégration économique et politique, d'inspiration socialiste, lancé par les présidents Hugo Chavez et Fidel Castro.Le Bolivien a par ailleurs proposé à son homologue et ami vénézuélien Hugo Chavez de "refonder" la Communauté des nations andines (CAN) en la baptisant "Communauté anti-impérialiste des nations".Emprise des USA sur le CANLa Bolivie étudie aujourd'hui la possibilité de quitter la CAN, tout comme le Venezuela d'Hugo Chavez, accusant le Pérou et la Colombie d'avoir signé un traité de libre-échange avec les Etats-Unis, à l'origine d'une violente polémique avec ces pays.
La CAN regroupe la Bolivie, la Colombie, l'Equateur et le Pérou. Elle a été fondée il y a 37 ans, et actuellement présidée par le Venezuela. "La CAN, ou Pacte andin des nations, a été créé pour renforcer l'économie familiale, l'économie régionale, nationale, pas pour renforcer ni pour servir l'économie néolibérale et encore moins transnationale", a détaillé le président bolivien Evo Morales, ancien chef du Mouvement vers le socialisme."Ceux qui permettent le modèle néolibéral, ceux qui permettent de renforcer l'économie des multinationales sont les responsables de l'affaiblissement ou de la mort de la CAN", a affirmé le dirigeant.
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20...30.OBS5945.html ------------------------
Evo Morales nationalise les hydrocarbures boliviens
Le président bolivien Evo Morales (gauche) a surpris tout le monde, lundi 1er mai, en lisant un décret qui procède à la nationalisation des hydrocarbures.
"L'Etat récupère la propriété, la possession et le contrôle total et absolu de ses ressources", a-t-il annoncé.
La compagnie nationale YPFB (Yacimientos Petroliferos Fiscales Bolivianos) "assume la commercialisation, définit les conditions, les volumes et les prix, tant pour le marché intérieur que pour l'exportation".Le décret impose aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Bolivie une nouvelle répartition des revenus, réservant une part de 82 % à l'Etat.
La loi sur les hydrocarbures votée en mai 2005, sept mois avant l'avènement de M. Morales, avait porté à 50 % les taxes et royalties.
Les multinationales disposent d'un délai de 180 jours pour s'adapter, à travers de nouveaux contrats.
suite de l'articlehttp://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-767474,0.html
Les trois présidents ont finalisé leur proposition d'alternative au libre-échange des USA.
Le nouveau président bolivien Evo Morales, son homologue vénézuélien Hugo Chavez et cubain Fidel Castro, réunis à La Havane, ont signé samedi 29 avril le Traité commercial des peuples (TCP), présenté comme une alternative au libre-échange de Washington, et qui doit notamment permettre à la Bolivie d'exporter sans taxe vers le Venezuela et Cuba.
Retransmise à la télévision, la signature du TCP a eu lieu lors d'une cérémonie réunissant les trois chefs d'Etat au Palais des conventions de La Havane, devant les délégations gouvernementales des trois pays et de nombreux invités.
Le président bolivien Evo Morales, promoteur du TCP, est devenu par la même occasion le troisième membre de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), projet régional d'intégration économique et politique, d'inspiration socialiste, lancé par les présidents Hugo Chavez et Fidel Castro.Le Bolivien a par ailleurs proposé à son homologue et ami vénézuélien Hugo Chavez de "refonder" la Communauté des nations andines (CAN) en la baptisant "Communauté anti-impérialiste des nations".Emprise des USA sur le CANLa Bolivie étudie aujourd'hui la possibilité de quitter la CAN, tout comme le Venezuela d'Hugo Chavez, accusant le Pérou et la Colombie d'avoir signé un traité de libre-échange avec les Etats-Unis, à l'origine d'une violente polémique avec ces pays.
La CAN regroupe la Bolivie, la Colombie, l'Equateur et le Pérou. Elle a été fondée il y a 37 ans, et actuellement présidée par le Venezuela. "La CAN, ou Pacte andin des nations, a été créé pour renforcer l'économie familiale, l'économie régionale, nationale, pas pour renforcer ni pour servir l'économie néolibérale et encore moins transnationale", a détaillé le président bolivien Evo Morales, ancien chef du Mouvement vers le socialisme."Ceux qui permettent le modèle néolibéral, ceux qui permettent de renforcer l'économie des multinationales sont les responsables de l'affaiblissement ou de la mort de la CAN", a affirmé le dirigeant.
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20...30.OBS5945.html ------------------------
Evo Morales nationalise les hydrocarbures boliviens
Le président bolivien Evo Morales (gauche) a surpris tout le monde, lundi 1er mai, en lisant un décret qui procède à la nationalisation des hydrocarbures.
"L'Etat récupère la propriété, la possession et le contrôle total et absolu de ses ressources", a-t-il annoncé.
La compagnie nationale YPFB (Yacimientos Petroliferos Fiscales Bolivianos) "assume la commercialisation, définit les conditions, les volumes et les prix, tant pour le marché intérieur que pour l'exportation".Le décret impose aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Bolivie une nouvelle répartition des revenus, réservant une part de 82 % à l'Etat.
La loi sur les hydrocarbures votée en mai 2005, sept mois avant l'avènement de M. Morales, avait porté à 50 % les taxes et royalties.
Les multinationales disposent d'un délai de 180 jours pour s'adapter, à travers de nouveaux contrats.
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