27 juin 2006

 

Quelques raisons concrètes de devenir végétarien


Malgré toutes les récentes études démontrant les bienfaits que chacun pourrait retirer d’une alimentation saine, équilibrée et respectueuse de la vie, le végétarisme continue aujourd’hui à faire peur à bon nombre de personnes.

Il est en premier lieu présenté par ses détracteurs comme une source de carence alimentaire et donc de maladie. C’est pourquoi il est temps d’en terminer une bonne fois pour toutes avec ce préjugé tenace qui tend à confondre protéines et viande.

Le règne végétal est tout aussi capable d'apporter, en qualité comme en quantité, les protéines et acides aminés nécessaires à notre organisme que le règne animal. Aujourd’hui, les consommateurs de viande absorbent en moyenne le double de la ration protéinique nécessaire à leur équilibre nutritionnel !

La production de viande entraîne le gaspillage des céréales. Un animal qui consomme sept calories végétales (céréales) n'en restitue qu'une seule sous forme de viande. Il est ainsi facile de mesurer le gâchis engendré par cette consommation indirecte de céréales. (Cf. Alliance Végétarienne)

Les pays du tiers-monde fournissent de plus en plus de calories et de protéines pour l'alimentation animale (manioc, soja, arachides...). Plus du tiers des céréales produites dans le monde servent à nourrir le bétail des pays riches, ce qui est vraiment paradoxal lorsque l'on sait que la famine sévit dans ces pays! À titre d'exemple, au plus fort de la sécheresse, le Sahel a exporté plus de protéines qu'il n'en a reçues au titre de l'aide alimentaire ! Changer notre manière de produire et de consommer les protéines est donc un acte solidaire vis-à-vis des peuples les plus démunis !

La "fabrication" d’un steak nécessite en moyenne 60 fois plus d'eau que celle d’une galette de blé, de riz ou de soja, puisqu’il faut 100 000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf, alors que 1 000 à 2 000 litres suffisent pour produire 1 kg de blé, de riz ou de soja. À cela s'ajoute la pollution des nappes phréatiques et des rivières par les lisiers.

Pour nourrir une personne pendant 1 an uniquement par des protéines animales, 2 hectares de terre seraient nécessaires. Pour la nourrir exclusivement de protéines végétales, une surface de 0,16 hectare suffit !

Par ailleurs, l'anatomie comparée montre que l'homme ressemble aux animaux frugivores, mais en rien aux carnivores. La denture, l'estomac et l'intestin de l'homme sont très différents de ceux des carnivores. L'intestin en particulier ne mesure que quatre à cinq fois la longueur du corps chez ces derniers, contre dix à douze fois chez l'homme. Ce parcours est trop long pour la viande qui a ainsi le temps de libérer ses toxines qui sont absorbées par la muqueuse intestinale avant de passer dans le sang. Ces déchets toxiques (urates, acide lactique, corps gras saturés, albumine) et les purines de la viande sont très difficiles à éliminer par le foie et les reins. Ce surcroît de travail fatigue et encrasse à la longue ces organes.

Il est facile d'objecter à tous ces arguments que des milliers de gens mangent de la viande, ne semblant en ressentir aucun dommage! Le corps humain est certes capable de s'adapter, mais à quel prix ? L'addition est plus ou moins lourde selon le potentiel vital et l'état des organes de chacun.


Propos de Gilles Chatras et Carole Morel
extraits du site Alliance Végétarienne




Les arguments d'ordre moral et spirituel

(par Françoise Brousse)

Rien ne vous empêche de continuer à manger des cadavres d’animaux, car vous êtes sur une planète de libre-arbitre, mais personne ne peut échapper aux Lois cosmiques.

Tôt ou tard, elles vous rattraperont avec une précision absolue…..

Si vous êtes carnivore, vous portez sur vous le karma des animaux, ce qui est triste et inutile. De plus, vous brutalisez votre corps. Il n’est pas fait pour ingérer les cadavres et vous lui imposez des aliments incompatibles avec son essence spirituelle. Il se révolte, et c’est de là que proviennent la plupart des maladies. Comme, par ailleurs, les animaux que vous mangez ont été immolés dans le désespoir, vous créez une barrière karmique qui vous empêche de vibrer en harmonie avec votre Moi profond.

Les animaux que vous mangez ont été immolés dans le désespoir.

Certains se demandent si Jésus était végétarien, et répondent négativement, mais ils se trompent. D’après les Évangiles apocryphes issus des traditions gnostique et essénienne, Jésus n’a jamais consommé de viande. L’Évangile Secret de Saint-Jean, notamment, affirme qu’il existe deux tables : la table du Démon et la table de Dieu.

La table du Démon est couverte d’animaux massacrés : poulets, cochons, bœufs, moutons et gibiers de toutes sortes. Le sang ruisselle des mâchoires des carnivores et ils communient avec "le Diable" - entre guillemets, bien entendu - c’est-à-dire avec les Forces inférieures et rétrogrades de l’Univers.

La table de Dieu croule, au contraire, sous les fruits, les céréales et les légumes. Elle est aérée et baignée par les rayons du Soleil. C’est là que viennent s’attabler "les enfants de Dieu" qui aspirent à la véritable Liberté.

La nourriture pure donne énormément de forces magnétiques. Le tout est de diriger ces énergies vers une étoile vivante, brasillante et bénéfique comme notre Soleil et de les appliquer à quelque chose de supérieur. Tout est là ! Le végétarisme purifie le corps et c’est par cette purification que commence la véritable Initiation.

L’animal possède une âme dite "âme astrale". Lorsqu’il meurt, son âme astrale s’en va, mais ses rayonnements demeurent dans la chair. C’est comme une sorte de relique et quand vous ingurgitez un peu de son cadavre, vous absorbez les sentiments qui restent enfermés dans ses molécules. Ces sentiments, surtout ceux du dernier moment, celui où il est tué ou massacré, se nomment la peur, la violence, et l’angoisse.

Vous dévorez tout cela, en même temps que sa viande. Et, un beau jour sans trop savoir comment ni pourquoi, vous avez des accès de colère, vous avez des accès de terreur, et vous sombrez dans l’angoisse et la dépression : c’est tout simplement l’animal que vous avez mangé qui revient réclamer réparation !

Il faut donc remplacer les cadavres d’animaux par des aliments purs, notamment par la béatitude calme des plantes. Elles n’ont pas d’âme astrale mais seulement un corps éthérique ou vital. Par les végétaux, vous n’absorbez que la vie, sans agitation, sans bouleversements, sans conflits.

Le mieux serait évidemment de ne pas manger du tout et de nous nourrir seulement du prâna atmosphérique. Certains êtres y parviennent. Une grande yoghini indienne a pu ainsi vivre 70 ans sans absorber aucun aliment. Et Thérèse Neumann a vécu plusieurs dizaines d’années en se nourrissant uniquement d’une hostie chaque jour.

Nous n’avons pas encore atteint ce haut niveau de développement et, puisque nous sommes obligés de vivre et, donc, de manger, il est préférable de choisir des aliments beaucoup moins chargés d’énergie négative que la nourriture carnée, l’ultime objectif étant d’accéder au végétalisme.


Extraits d’un article de Françoise Brousse

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