28 septembre 2007
Neuromarketing
Les mécanismes neurologiques au service de la pub ou
comment les puissants nous polluent l'esprit avec leurs pubs débiles !!!
Durée 23mn06
comment les puissants nous polluent l'esprit avec leurs pubs débiles !!!
Durée 23mn06
Le Monde Selon Bush
1ère partie - durée 44mn
2ème partie - durée 44mn
2ème partie - durée 44mn
26 septembre 2007
CRACK FINANCIER
Explication très claire de Jacques Cheminade
Durée 9mn27
Durée 9mn27
Détente
Reprise du mythique YMCA par le groupe finlandais Gregorius !
Non, ce n'est pas un sketch!!
Durée 2mn16
Non, ce n'est pas un sketch!!
Durée 2mn16
Money As Debt
Reportage sur la façon dont est créée la monnaie aujourd'hui.... à partir d'emprunts
http://wfhummel.net/
En anglais - Durée 43mn40
http://wfhummel.net/
En anglais - Durée 43mn40
25 septembre 2007
La mafia medicale
Conférence de G.Lanctot
L'enfer-sur-terre est une «nécessité évolutive»*. Il force le poisson à laisser tomber ses outils de survie, faire éclater son bocal, ... Tout » briser le mur de l'illusion et vivre. Changer de milieu, changer d'état. ÊTRE. Sans suffocation, le poisson va continuer à tourner en rond, en rêvant au bonheur, limité par les parois de son bocal, séparé du monde réel de la vie, préoccupé à survivre en attendant de mourir... comme il fait depuis des milliers d'années. Il est donc grandement temps de changer de direction. Faire STOP + virage à 180 degrés. Faire le grand saut dans une NOUVELLE conscience.
1ère partie - Durée 1h29
2ème partie - Durée 1h22
L'enfer-sur-terre est une «nécessité évolutive»*. Il force le poisson à laisser tomber ses outils de survie, faire éclater son bocal, ... Tout » briser le mur de l'illusion et vivre. Changer de milieu, changer d'état. ÊTRE. Sans suffocation, le poisson va continuer à tourner en rond, en rêvant au bonheur, limité par les parois de son bocal, séparé du monde réel de la vie, préoccupé à survivre en attendant de mourir... comme il fait depuis des milliers d'années. Il est donc grandement temps de changer de direction. Faire STOP + virage à 180 degrés. Faire le grand saut dans une NOUVELLE conscience.
1ère partie - Durée 1h29
2ème partie - Durée 1h22
Contre-Grenelle de l'envirronement
http://www.contre-grenelle.org/
L'organisation d'un Grenelle de l'environnement par le gouvernement Fillon n'est ni sérieuse ni crédible.
Elle n'est pas sérieuse de la part d'un Président qui vomissait il y a quelques jours encore Mai 68 et ses accords de Grenelle.
Elle n'est pas crédible de la part d'un chef d'État et d'un parti dont le programme électoral lui a valu la note déplorable de 8,5/20 lors de l'évaluation réalisée par les ONG, aujourd'hui conviées à la table officielle et pourtant peu soupçonnables de nourrir des logiques d'extrême-gauche, regroupés au sein de l' « Alliance pour la planète ».
Durée 10mn36
L'organisation d'un Grenelle de l'environnement par le gouvernement Fillon n'est ni sérieuse ni crédible.
Elle n'est pas sérieuse de la part d'un Président qui vomissait il y a quelques jours encore Mai 68 et ses accords de Grenelle.
Elle n'est pas crédible de la part d'un chef d'État et d'un parti dont le programme électoral lui a valu la note déplorable de 8,5/20 lors de l'évaluation réalisée par les ONG, aujourd'hui conviées à la table officielle et pourtant peu soupçonnables de nourrir des logiques d'extrême-gauche, regroupés au sein de l' « Alliance pour la planète ».
Durée 10mn36
Détente
Petit classique de la 3D..et drôle avec tout ça..
Durée 3mn45
Durée 3mn45
Manipulations médiatiques
"Outfoxed", ou comment manipuler l'opinion à souhait....
"Robert Greenwald, auteur du documentaire “Outfoxed”, montre à partir de séquences vidéo, comment la chaîne de télévision néo-con FOX NEWS (propriété de Murdoch) manipule l’opinion jour après jour pour la préparer à la guerre contre l’Iran, en utilisant les mêmes méthodes qu’en 2003 pour la guerre contre l’Irak. Aucun mensonge n’est trop gros pour justifier la prochaine attaque impérialiste."
Le documentaire Outfoxed
http://leweb2zero.tv/video/alfred_4945c7a9094c51f
Durée 3mn32
"Robert Greenwald, auteur du documentaire “Outfoxed”, montre à partir de séquences vidéo, comment la chaîne de télévision néo-con FOX NEWS (propriété de Murdoch) manipule l’opinion jour après jour pour la préparer à la guerre contre l’Iran, en utilisant les mêmes méthodes qu’en 2003 pour la guerre contre l’Irak. Aucun mensonge n’est trop gros pour justifier la prochaine attaque impérialiste."
Le documentaire Outfoxed
http://leweb2zero.tv/video/alfred_4945c7a9094c51f
Durée 3mn32
24 septembre 2007
Minuscule
Un peu de détente avec une Animation 3D et des images réelles mettant en scène le quotidien des insectes. Génial!!
Durée 4mn16
Durée 4mn16
23 septembre 2007
Delivery
New American Century
Durée 2mn35
Démocratie, freedom of speech?
Lundi 17 septembre, Andrew Meyer, 21 ans, pose une question au sénateur John Kerry en visite à l'université de Floride. La question a semble t-il été un poil trop longue au gout des policiers présent dans la salle. Pour avoir été trop bavard, l'étudiant écoppe d'une bonne tazerisation ainsi que d'une arrestation en bonne et due forme.
Personne ne réagit ou presque. Surtout pas Kerry qui continu de repondre à la question d'Andrew Meyer comme si de rien n'était.
Début de polemique aux USA apres cette nouvelle bavure sur un campus.
Notre président N.Sarkozy se dit très proche de M.Bush et de sa politique...
Durée 3mn34
Personne ne réagit ou presque. Surtout pas Kerry qui continu de repondre à la question d'Andrew Meyer comme si de rien n'était.
Début de polemique aux USA apres cette nouvelle bavure sur un campus.
Notre président N.Sarkozy se dit très proche de M.Bush et de sa politique...
Durée 3mn34
Petit résumé sur les attentats aux U.S.A.
Durée 9mn44
Chassez l'OGM...
Chassez l'OGM par la porte, il reviendra par l'étable !
Cordoba, deuxième ville de l’Argentine, dans le quartier d’Ituzaingo : 5000 habitants, (200 cas de cancer dont 13 cas de leucémie) bordé de trois côtés par des champs de soja transgénique depuis dix ans. Les Mères d’Ituzaingo accusent les pulvérisations de Roundup Ready d’être la cause de tous leurs problèmes de santé : cancers du sein, bébés malformés, leucémie,… Le sentiment d’impuissance domine chez les mères d’Ituzaingo.
Durée 12mn30
Cordoba, deuxième ville de l’Argentine, dans le quartier d’Ituzaingo : 5000 habitants, (200 cas de cancer dont 13 cas de leucémie) bordé de trois côtés par des champs de soja transgénique depuis dix ans. Les Mères d’Ituzaingo accusent les pulvérisations de Roundup Ready d’être la cause de tous leurs problèmes de santé : cancers du sein, bébés malformés, leucémie,… Le sentiment d’impuissance domine chez les mères d’Ituzaingo.
Durée 12mn30
Dérive policière - Pouvoir Médiatique - Peur culture de la peur
Nous sommes en 2007 et vous regardez trop la télévision bonsoir!
Durée 9mn23
Durée 9mn23
Extinction de masse
En voie de disparition:
1/4 des mamifères
1/8 des oiseaux
1/3 des amphibiens
10% des plantes...
Durée
1/4 des mamifères
1/8 des oiseaux
1/3 des amphibiens
10% des plantes...
Durée
10 septembre 2007
From 911 to Peak Oil and...
From 911 to Peak Oil and Beyond (1/6)
L'une des dernières apparitions en publique de Mike Ruppert. À la suite de persecution du FBI, de sabotage, il a du partir au venezuela ou il a contracté une maladie qui l'a obligé de partir vers le Canada afin d'y subir un traitement medical. Tout comme son amie Cynthia Mckinney, les fascistes de la maison blanche ont tout éssayé pour le mettre sur la paille ainsi que ses collaborateurs comme Stan Goff qui ont été les premiers en octobre 2001, en dénoncant l'acte de terrorisme perpetré par Bush - Cheney. Mike a aidé multitude d'investigateurs comme reopen911, Alex Jones etc dans leurs enquêtes. Ceci est son analyse sur ce qu'il va se passé les prochaines années dans le monde aprés une enquête sur les plans des neo-cons et de leur folie. Il remet en evidence la folie de Zbigniew Brzezinski, Wolfowits, cheney, bush, ashkroft, tennant, rice etc qui sont des extremistes fanatiques.
Vous devez absolument vous procurer son livre, "Crossing the Rubicon" uniquement disponible sur amazon.fr
Merci de visiter :
http://www.fromthewilderness.com/
En Anglais
1ère partie, durée 19mn43
L'une des dernières apparitions en publique de Mike Ruppert. À la suite de persecution du FBI, de sabotage, il a du partir au venezuela ou il a contracté une maladie qui l'a obligé de partir vers le Canada afin d'y subir un traitement medical. Tout comme son amie Cynthia Mckinney, les fascistes de la maison blanche ont tout éssayé pour le mettre sur la paille ainsi que ses collaborateurs comme Stan Goff qui ont été les premiers en octobre 2001, en dénoncant l'acte de terrorisme perpetré par Bush - Cheney. Mike a aidé multitude d'investigateurs comme reopen911, Alex Jones etc dans leurs enquêtes. Ceci est son analyse sur ce qu'il va se passé les prochaines années dans le monde aprés une enquête sur les plans des neo-cons et de leur folie. Il remet en evidence la folie de Zbigniew Brzezinski, Wolfowits, cheney, bush, ashkroft, tennant, rice etc qui sont des extremistes fanatiques.
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En Anglais
1ère partie, durée 19mn43
Un revenant
Tiens tiens il ont de nouveau sortis la marionnette du carton... Qu'est-ce que ça cache, enfin je veux dire, qu'est-ce qu'il vont bien essayer de nous faire gober...un nouvel attentat en vue afin de pouvoir attaquer l'Iran sous les mêmes prétextes que ceux employés contre l'Afghanistan et l'Irak?
Regardez bien la vidéo et comparez avec une des dernières photos du vrai Ben Laden (qui doit être dans l'au-delà aujourd'hui...)
Ils nous prennent vraiment pour des idiots...
Durée 3mn
Regardez bien la vidéo et comparez avec une des dernières photos du vrai Ben Laden (qui doit être dans l'au-delà aujourd'hui...)
Ils nous prennent vraiment pour des idiots...
Durée 3mn
Sarkozy et le temps rêvé des colonies...
Quand Sarkozy fait l'apogée du temps des colonies...consternant...
Durée 1mn18
"Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès." ?
Vous avez deviné ? Mais oui, c’est bien notre cher Président qui a prononcé ces paroles à Dakar, le 26 Juillet dernier. Et elles en ont fait des vagues, ces paroles. Car, à ne pas en douter, elles ne peuvent provenir que d’un homme qui a une profonde méconnaissance de l’Afrique, et de la jeunesse Africaine !
Retour, donc, sur le discours de Dakar avec Anne Cécile Robert, du Monde Diplomatique, Soro Solo et Vladimir Cagnolari, créateurs de la fabuleuse émission l’Afrique enchantée, Achille Mbembe, universaitaire de renom interviewé par Agnes Faivre, et Elikia Mbokolo, historien et producteur de l’émission "Mémoire d’un contient" sur RFI.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1224
08 septembre 2007
Les leçons d’histoire du président Bush
vendredi 7 septembre 2007 par Jsf
Mercredi, le président Bush a prononcé un discours qualifié par la Maison-Blanche d’« important discours de politique étrangère » devant la convention nationale des Veterans of Foreign Wars (anciens combattants des guerres étrangères) à Kansas City, au Missouri.
Le but du discours, donné comme le veut la coutume par le président et le président, devant un auditoire composé de militaires, devrait donner le ton en prévision du rapport relatif à l’« augmentation subite » des activités militaires en Irak devant être prononcé devant le Congrès le mois prochain par le général David Petraeus et l’ambassadeur américain en Irak, Ryan Crocker.
L’adresse présidentielle comprenait la litanie habituelle de Bush : une série de banalités et de mensonges présentant la dévastation de l’Irak par les États-Unis comme la « ligne de front » d’une « lutte idéologique » pour défendre la civilisation contre le terrorisme et l’extrémisme islamique, sauvegarder la sécurité du peuple américain et répandre les bienfaits de la démocratie au Moyen-Orient.
Le discours visait quiconque appelle à une fin rapide de la guerre, gens que Bush accuse de succomber à l’« idée de la retraite ». Bush a joué sur la peur comme d’habitude, en évoquant le 11 septembre et en déclarant que si les troupes américaines quittaient l’Irak, les terroristes les suivraient « jusqu’à la maison » et tueraient des milliers d’autres Américains.
Au cœur de son discours se trouvait une histoire abrégée de l’engagement des États-Unis en Asie. Sur la base d’une présentation incroyablement déviée et ignorante du conflit des États-Unis contre le Japon pendant la Deuxième Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, Bush a tenté de rendre légitime historiquement le bain de sang actuel en Irak.
Dans ce qui s’apparentait plus à un conte de fées tortueux qu’à une revue de l’histoire, Bush a soutenu que les interventions militaires des États-Unis en Asie, motivée par les idées les plus nobles et les plus charitables, ont permis l’épanouissement de la démocratie et de la prospérité dans toute la région, et de forts régimes pro-américains au Japon et en Corée du Sud - un précédent de l’avenir rayonnant dont le peuple irakien et le Moyen-Orient dans son ensemble jouiront en autant que les États-Unis tiennent bon et continuent de mener la « guerre contre la terreur » du XXIe siècle.
« Je vais tenter de vous brosser une perspective historique, a déclaré Bush, pour vous démontrer le précédent au dur labeur nécessaire que nous exécutons actuellement, et pourquoi je suis aussi confiant dans le fait que nous allons l’emporter... »
Dès le début de sa pseudo-histoire, Bush a établi la méthode d’analogie historique et d’amalgame grossier qu’il allait employer tout au long de son discours. « Je veux commencer mon discours d’aujourd’hui, a déclaré Bush, en évoquant une belle matinée ensoleillée au cours de laquelle des milliers d’Américains ont été assassinés lors d’une attaque surprise - et que notre nation a été précipitée dans un conflit qui allait l’entraîner aux quatre coins du Monde...
« Si l’histoire vous semble familière, c’est qu’elle l’est, mais à une exception près. L’ennemi dont je viens de parler n’était pas al-Qaïda, et l’attaque n’était pas celle du 11 septembre, et l’empire n’était pas le califat radical souhaité par Oussama Ben Laden. Ce que je vous ai décrit plutôt, c’est la machine de guerre du Japon impérial des années 1940, son attaque surprise contre Pearl Harbor, et sa tentative d’imposer son empire dans toute l’Asie orientale. »
Et voilà ! Pearl Harbor devient le 11 septembre, et le Japon impérial devient al-Qaïda. Bien entendu, pour réaliser un tel amalgame, Bush est obligé de recourir à quelques tours de prestidigitation verbale, faisant des parallèles avec le califat « souhaité » par Ben Laden et ses groupuscules terroristes disséminés avec le plus puissant État impérialiste du XXe siècle en Asie, tant du point de vue économique que militaire.
On ne peut répondre ici à toutes les falsifications historiques et absurdités dites par Bush. Mais on se doit de démentir les plus importantes.
Il est opportun pour lui de présenter la guerre entre les États-Unis et le Japon comme un conflit ente le bien et le mal. Mais dans les faits, cette lutte opposait deux puissances impérialistes rivales voulant assumer leur influence dans le Pacifique, et par-dessus tout, en Chine. Toutes les guerres entreprises par les États-Unis au XXe et au XXIe siècles tirent leurs racines dans l’émergence des États-Unis en tant que puissance impérialiste lors de la guerre hispano-américaine de 1898 au cours de laquelle ils ont pris le contrôle de Cuba, de Porto Rico et des Philippines.
La présentation par Bush de la lutte des États-Unis contre le Japon comme étant un exercice purement humaniste et démocratique omet de façon bien pratique l’incinération nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki qui a provoqué la mort de 200 000 à 350 000 civils innocents. Dans son discours, Bush a salué la décision des États-Unis de laisser intact le trône impérial japonais - une action qui vient pourtant contredire les prétentions démocratiques de Washington.
Il a chanté les louanges du général Douglas MacArthur, le proconsul militaire du Japon dans l’après-guerre, pour avoir établi les institutions parlementaires de ce pays et avoir émancipé les femmes. En vérité, les actions des États-Unis dans le Japon d’après-guerre étaient largement motivées par la peur de voir une révolution sociale éclater dans ce pays dévasté.
Bush a ensuite abordé la guerre de Corée de 1950-1953. « Les États-Unis sont intervenus, a-t-il dit, pour sauver la Corée du Sud de l’invasion communiste. » C’était encore une fois une croisade de la démocratie contre le totalitarisme.
Mais comme on dit, « les faits sont là ». Bush, encore une fois, de façon bien commode, omet toute mention du dictateur Syngman Rhee, installé par les États-Unis au Sud en 1948 et qu’ils ont sauvé en 1950 en intervenant militairement. Avant l’éclatement de la guerre, l’État policier de Rhee emprisonnait et torturait les ouvriers et étudiants communistes et de gauche. Il a perpétré des massacres, dont notamment sur l’île de Jeju, où une insurrection de gauche a été supprimée dans le sang.
Rhee a dû s’exiler en 1960, mais la dictature policière est restée intacte, jouissant du soutien politique, financier et militaire des États-Unis pendant trois décennies après la guerre.
L’invasion américaine pour empêcher l’unification de la Corée sur une base non-capitaliste a entraîné la mort d’environ 2 millions de Coréens et de près de 34 000 soldats américains. De par leurs bévues militaires, MacArthur et d’autres commandants américains sont directement responsables de la mort de milliers de soldats américains.
A l’époque, la république populaire de Chine s’est opposée, de façon tout a fait légitime, à la tentative de Washington d’établir un régime fantoche pro-américain à sa frontière en faisant intervenir des millions de soldats de son Armée populaire de libération. Dans son histoire abrégée, nulle mention n’est faite par Bush à propos de la décision du président Harry S. Truman de renvoyer MacArthur pour avoir publiquement critiqué sa politique militaire et avoir appelé au lancement d’une attaque nucléaire contre la Chine.
Bush préfère plutôt pointer du doigt les critiques de la guerre de Corée au sein de l’establishment politique des États-Unis d’il y a un demi-siècle, afin encore une fois de faire un parallèle avec ceux qui critiquent sa politique guerrière en Irak aujourd’hui. Les critiques défaitistes avaient tort à l’époque, soutient Bush, et ils ont également tort aujourd’hui.
Dans les faits, la guerre de Corée a été un sérieux recul pour les États-Unis, se terminant par un compromis négocié laissant le régime du Parti communiste au pouvoir au Nord.
Bush a ensuite parlé du Vietnam, avançant l’argument politique obscène selon lequel la tragédie qui a frappé le peuple vietnamien était le résultat du retrait des États-Unis, et non pas l’intervention militaire américaine contre ce pays qui a duré une décennie. Cet argument est bien entendu mis de l’avant pour justifier la poursuite de la dévastation en Irak.
Bush a déclaré que « ... l’une des conséquences les plus indéniables du Vietnam est que le prix du retrait des États-Unis a été payé par des millions de victimes innocentes dont l’agonie a ajouté à notre vocabulaire de nouveaux termes comme « boat people », « camps de rééducation » et « killing fields ».
Pour des millions de personnes à travers le monde, la guerre américaine au Vietnam est associée à d’autres termes utilisés pour décrire les atrocités et les crimes de guerre américains. Des termes et expressions comme « My Lai », « agent orange », « napalm », « bombardement de Noël » et « détruire le village pour le sauver ».
Au cours de ce conflit, environ 3 à 4 millions de Vietnamiens ont été tués, en plus de 1,5 à 2 millions de Laotiens et de Cambodgiens. Tout comme en Corée, les États-Unis sont intervenus pour défendre un gouvernement fantoche pro-américain brutal et despotique au Sud. Ces guerres ont démontré le rôle joué par l’impérialisme américain tentant d’enrayer les aspirations légitimes des masses asiatiques pour acquérir leur indépendance nationale et se libérer de la domination impérialiste étrangère.
Bush n’a pas mentionné la faction importante de l’élite dirigeante américaine dont il est issu lui-même et qui faisait pression pour l’utilisation d’armes nucléaires tant contre la Chine que le Vietnam.
L’historien Robert Dallek a réagi à la référence tordue de Bush en ce qui a trait au Vietnam : « Nous avons été au Vietnam pendant dix ans. Nous avons largué sur ce pays plus de bombes que sur tous les théâtres d’opération de la Deuxième Guerre mondiale. En tout, 58 700 Américains y ont perdu la vie, ce qui représente la deuxième plus grande perte de vies pour ce pays dans un conflit à l’étranger...
« Or, que laisse sous-entendre Bush ? Que nous n’avons pas combattu assez durement ni assez longtemps ? »
Un autre fait gênant que Bush omet de mentionner est le refus des États-Unis et de leur régime fantoche à Saigon de respecter les dispositions des Accords de Genève de 1954 selon lesquelles des élections nationales devaient se tenir en 1956 afin de choisir le gouvernement du Vietnam unifié. À l’époque, le président américain Dwight Eisenhower a reconnu que si des élections avaient eu lieu, Ho Chi Minh l’aurait emporté avec 80 pour cent des voix.
La référence de Bush - à propos des « killing fields » du Cambodge - aux meurtres de masse perpétrés par les Khmers rouges suite à la défaite des États-Unis au Vietnam en 1975 est un autre blanchiment grotesque du rôle des États-Unis. Les événements horribles qui sont survenus au Cambodge ont été mis en mouvement par l’invasion de ce pays en 1970 par les États-Unis. L’invasion illégale du Cambodge était l’un des articles de la procédure de destitution lancée contre Richard Nixon en 1974.
Suite à l’invasion américaine, Washington a organisé le renversement du gouvernement de Norodom Sihanouk et installé sa marionnette, Lon Nol, qui a par la suite été renversé par les Khmers rouges. À l’époque où les Khmers rouges perpétraient leur terrible génocide, les États-Unis les soutenaient contre les Vietnamiens. La terreur au Cambodge n’a pris fin que lorsque les Vietnamiens ont envahi le pays et ont renversé le régime des Khmers rouges.
Bush a également passé sous silence d’autres opérations américaines en Asie, telles que le renversement militaire de Sukarno en Indonésie orchestré par les États-Unis en 1965, une action suivie du meurtre de 1 million de travailleurs, d’étudiants et d’intellectuels.
Dans sa tentative de discréditer les critiques de la guerre du Vietnam, Bush se permet une allusion littéraire en citant la nouvelle de Graham Greene écrite en 1955 sur les intrigues américaines au Vietnam, Un Américain bien tranquille (The Quiet American). Bush décrit le personnage principal, Alden Pyle, comme un « jeune agent du gouvernement » « symbole de volonté et de patriotisme américain - et également de dangereuse naïveté ».
Il néglige de mentionner que Pyle est un agent des renseignements américain employé à promouvoir un homme de main militariste et droitiste pour faire contrepoids aux forces nationalistes dirigées par les communistes et qu’il est impliqué dans un attentat terroriste à Saigon. On peut supposer que Bush n’a probablement jamais vu le film, et encore moins lu le livre.
L’affirmation par Bush que le retrait des États-Unis du Vietnam est la cause de tueries massives et autres atrocités constitue une autre tentative de donner de la crédibilité historique aux évocations constantes de la menace d’un bain de sang en Irak advenant que les États-Unis mettraient fin à leur occupation militaire.
Cet argument est digne d’un criminel de guerre. En envahissant et en occupant un pays qui n’avait rien à voir avec le 11 septembre et qui ne représentait aucune menace pour le peuple américain, les États-Unis ont réduit une société entière à l’état de ruines et tués des centaines de milliers de personnes. Ils ont entraîné les horreurs d’Abu Ghraib, attisé les conflits sectaires et de purification ethnique et transformer l’Irak en enfer sur Terre.
Ces supposées préoccupations pour le bien-être du peuple irakien sont exprimées par le même gouvernement qui jusqu’à ce jour refuse même de fournir le moindre compte du nombre d’Irakiens tués suite à ses actions. Si on additionne le nombre total de personnes tuées lors des interventions militaires américaines en Asie, on obtient un chiffre renversant - 10 millions de morts, et peut-être même plus. La guerre en Irak, déclenchée sur la base de mensonges, n’est que le dernier acte de brigandage impérialiste mené par les États-Unis en Asie. Et d’autres sont en préparation.
Il est intéressant de signaler la réaction du New York Times, l’organe semi-officiel du libéralisme américain, au discours de Bush. Dans son commentaire publié jeudi, Thom Shanker écrit : « Selon les historiens, le président Bush a raison sur les faits. »
Cette tentative de présenter l’exercice mensonger misérable de Bush comme une contribution légitime à un débat historique est révélatrice de l’environnement général du manque de scrupules, d’ignorance et de tromperie qui caractérise tout l’establishment américain, et qui vient souligner la complicité de tous les partis et institutions officiels dans les crimes de l’impérialisme américain.
Mercredi, le président Bush a prononcé un discours qualifié par la Maison-Blanche d’« important discours de politique étrangère » devant la convention nationale des Veterans of Foreign Wars (anciens combattants des guerres étrangères) à Kansas City, au Missouri.
Le but du discours, donné comme le veut la coutume par le président et le président, devant un auditoire composé de militaires, devrait donner le ton en prévision du rapport relatif à l’« augmentation subite » des activités militaires en Irak devant être prononcé devant le Congrès le mois prochain par le général David Petraeus et l’ambassadeur américain en Irak, Ryan Crocker.
L’adresse présidentielle comprenait la litanie habituelle de Bush : une série de banalités et de mensonges présentant la dévastation de l’Irak par les États-Unis comme la « ligne de front » d’une « lutte idéologique » pour défendre la civilisation contre le terrorisme et l’extrémisme islamique, sauvegarder la sécurité du peuple américain et répandre les bienfaits de la démocratie au Moyen-Orient.
Le discours visait quiconque appelle à une fin rapide de la guerre, gens que Bush accuse de succomber à l’« idée de la retraite ». Bush a joué sur la peur comme d’habitude, en évoquant le 11 septembre et en déclarant que si les troupes américaines quittaient l’Irak, les terroristes les suivraient « jusqu’à la maison » et tueraient des milliers d’autres Américains.
Au cœur de son discours se trouvait une histoire abrégée de l’engagement des États-Unis en Asie. Sur la base d’une présentation incroyablement déviée et ignorante du conflit des États-Unis contre le Japon pendant la Deuxième Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, Bush a tenté de rendre légitime historiquement le bain de sang actuel en Irak.
Dans ce qui s’apparentait plus à un conte de fées tortueux qu’à une revue de l’histoire, Bush a soutenu que les interventions militaires des États-Unis en Asie, motivée par les idées les plus nobles et les plus charitables, ont permis l’épanouissement de la démocratie et de la prospérité dans toute la région, et de forts régimes pro-américains au Japon et en Corée du Sud - un précédent de l’avenir rayonnant dont le peuple irakien et le Moyen-Orient dans son ensemble jouiront en autant que les États-Unis tiennent bon et continuent de mener la « guerre contre la terreur » du XXIe siècle.
« Je vais tenter de vous brosser une perspective historique, a déclaré Bush, pour vous démontrer le précédent au dur labeur nécessaire que nous exécutons actuellement, et pourquoi je suis aussi confiant dans le fait que nous allons l’emporter... »
Dès le début de sa pseudo-histoire, Bush a établi la méthode d’analogie historique et d’amalgame grossier qu’il allait employer tout au long de son discours. « Je veux commencer mon discours d’aujourd’hui, a déclaré Bush, en évoquant une belle matinée ensoleillée au cours de laquelle des milliers d’Américains ont été assassinés lors d’une attaque surprise - et que notre nation a été précipitée dans un conflit qui allait l’entraîner aux quatre coins du Monde...
« Si l’histoire vous semble familière, c’est qu’elle l’est, mais à une exception près. L’ennemi dont je viens de parler n’était pas al-Qaïda, et l’attaque n’était pas celle du 11 septembre, et l’empire n’était pas le califat radical souhaité par Oussama Ben Laden. Ce que je vous ai décrit plutôt, c’est la machine de guerre du Japon impérial des années 1940, son attaque surprise contre Pearl Harbor, et sa tentative d’imposer son empire dans toute l’Asie orientale. »
Et voilà ! Pearl Harbor devient le 11 septembre, et le Japon impérial devient al-Qaïda. Bien entendu, pour réaliser un tel amalgame, Bush est obligé de recourir à quelques tours de prestidigitation verbale, faisant des parallèles avec le califat « souhaité » par Ben Laden et ses groupuscules terroristes disséminés avec le plus puissant État impérialiste du XXe siècle en Asie, tant du point de vue économique que militaire.
On ne peut répondre ici à toutes les falsifications historiques et absurdités dites par Bush. Mais on se doit de démentir les plus importantes.
Il est opportun pour lui de présenter la guerre entre les États-Unis et le Japon comme un conflit ente le bien et le mal. Mais dans les faits, cette lutte opposait deux puissances impérialistes rivales voulant assumer leur influence dans le Pacifique, et par-dessus tout, en Chine. Toutes les guerres entreprises par les États-Unis au XXe et au XXIe siècles tirent leurs racines dans l’émergence des États-Unis en tant que puissance impérialiste lors de la guerre hispano-américaine de 1898 au cours de laquelle ils ont pris le contrôle de Cuba, de Porto Rico et des Philippines.
La présentation par Bush de la lutte des États-Unis contre le Japon comme étant un exercice purement humaniste et démocratique omet de façon bien pratique l’incinération nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki qui a provoqué la mort de 200 000 à 350 000 civils innocents. Dans son discours, Bush a salué la décision des États-Unis de laisser intact le trône impérial japonais - une action qui vient pourtant contredire les prétentions démocratiques de Washington.
Il a chanté les louanges du général Douglas MacArthur, le proconsul militaire du Japon dans l’après-guerre, pour avoir établi les institutions parlementaires de ce pays et avoir émancipé les femmes. En vérité, les actions des États-Unis dans le Japon d’après-guerre étaient largement motivées par la peur de voir une révolution sociale éclater dans ce pays dévasté.
Bush a ensuite abordé la guerre de Corée de 1950-1953. « Les États-Unis sont intervenus, a-t-il dit, pour sauver la Corée du Sud de l’invasion communiste. » C’était encore une fois une croisade de la démocratie contre le totalitarisme.
Mais comme on dit, « les faits sont là ». Bush, encore une fois, de façon bien commode, omet toute mention du dictateur Syngman Rhee, installé par les États-Unis au Sud en 1948 et qu’ils ont sauvé en 1950 en intervenant militairement. Avant l’éclatement de la guerre, l’État policier de Rhee emprisonnait et torturait les ouvriers et étudiants communistes et de gauche. Il a perpétré des massacres, dont notamment sur l’île de Jeju, où une insurrection de gauche a été supprimée dans le sang.
Rhee a dû s’exiler en 1960, mais la dictature policière est restée intacte, jouissant du soutien politique, financier et militaire des États-Unis pendant trois décennies après la guerre.
L’invasion américaine pour empêcher l’unification de la Corée sur une base non-capitaliste a entraîné la mort d’environ 2 millions de Coréens et de près de 34 000 soldats américains. De par leurs bévues militaires, MacArthur et d’autres commandants américains sont directement responsables de la mort de milliers de soldats américains.
A l’époque, la république populaire de Chine s’est opposée, de façon tout a fait légitime, à la tentative de Washington d’établir un régime fantoche pro-américain à sa frontière en faisant intervenir des millions de soldats de son Armée populaire de libération. Dans son histoire abrégée, nulle mention n’est faite par Bush à propos de la décision du président Harry S. Truman de renvoyer MacArthur pour avoir publiquement critiqué sa politique militaire et avoir appelé au lancement d’une attaque nucléaire contre la Chine.
Bush préfère plutôt pointer du doigt les critiques de la guerre de Corée au sein de l’establishment politique des États-Unis d’il y a un demi-siècle, afin encore une fois de faire un parallèle avec ceux qui critiquent sa politique guerrière en Irak aujourd’hui. Les critiques défaitistes avaient tort à l’époque, soutient Bush, et ils ont également tort aujourd’hui.
Dans les faits, la guerre de Corée a été un sérieux recul pour les États-Unis, se terminant par un compromis négocié laissant le régime du Parti communiste au pouvoir au Nord.
Bush a ensuite parlé du Vietnam, avançant l’argument politique obscène selon lequel la tragédie qui a frappé le peuple vietnamien était le résultat du retrait des États-Unis, et non pas l’intervention militaire américaine contre ce pays qui a duré une décennie. Cet argument est bien entendu mis de l’avant pour justifier la poursuite de la dévastation en Irak.
Bush a déclaré que « ... l’une des conséquences les plus indéniables du Vietnam est que le prix du retrait des États-Unis a été payé par des millions de victimes innocentes dont l’agonie a ajouté à notre vocabulaire de nouveaux termes comme « boat people », « camps de rééducation » et « killing fields ».
Pour des millions de personnes à travers le monde, la guerre américaine au Vietnam est associée à d’autres termes utilisés pour décrire les atrocités et les crimes de guerre américains. Des termes et expressions comme « My Lai », « agent orange », « napalm », « bombardement de Noël » et « détruire le village pour le sauver ».
Au cours de ce conflit, environ 3 à 4 millions de Vietnamiens ont été tués, en plus de 1,5 à 2 millions de Laotiens et de Cambodgiens. Tout comme en Corée, les États-Unis sont intervenus pour défendre un gouvernement fantoche pro-américain brutal et despotique au Sud. Ces guerres ont démontré le rôle joué par l’impérialisme américain tentant d’enrayer les aspirations légitimes des masses asiatiques pour acquérir leur indépendance nationale et se libérer de la domination impérialiste étrangère.
Bush n’a pas mentionné la faction importante de l’élite dirigeante américaine dont il est issu lui-même et qui faisait pression pour l’utilisation d’armes nucléaires tant contre la Chine que le Vietnam.
L’historien Robert Dallek a réagi à la référence tordue de Bush en ce qui a trait au Vietnam : « Nous avons été au Vietnam pendant dix ans. Nous avons largué sur ce pays plus de bombes que sur tous les théâtres d’opération de la Deuxième Guerre mondiale. En tout, 58 700 Américains y ont perdu la vie, ce qui représente la deuxième plus grande perte de vies pour ce pays dans un conflit à l’étranger...
« Or, que laisse sous-entendre Bush ? Que nous n’avons pas combattu assez durement ni assez longtemps ? »
Un autre fait gênant que Bush omet de mentionner est le refus des États-Unis et de leur régime fantoche à Saigon de respecter les dispositions des Accords de Genève de 1954 selon lesquelles des élections nationales devaient se tenir en 1956 afin de choisir le gouvernement du Vietnam unifié. À l’époque, le président américain Dwight Eisenhower a reconnu que si des élections avaient eu lieu, Ho Chi Minh l’aurait emporté avec 80 pour cent des voix.
La référence de Bush - à propos des « killing fields » du Cambodge - aux meurtres de masse perpétrés par les Khmers rouges suite à la défaite des États-Unis au Vietnam en 1975 est un autre blanchiment grotesque du rôle des États-Unis. Les événements horribles qui sont survenus au Cambodge ont été mis en mouvement par l’invasion de ce pays en 1970 par les États-Unis. L’invasion illégale du Cambodge était l’un des articles de la procédure de destitution lancée contre Richard Nixon en 1974.
Suite à l’invasion américaine, Washington a organisé le renversement du gouvernement de Norodom Sihanouk et installé sa marionnette, Lon Nol, qui a par la suite été renversé par les Khmers rouges. À l’époque où les Khmers rouges perpétraient leur terrible génocide, les États-Unis les soutenaient contre les Vietnamiens. La terreur au Cambodge n’a pris fin que lorsque les Vietnamiens ont envahi le pays et ont renversé le régime des Khmers rouges.
Bush a également passé sous silence d’autres opérations américaines en Asie, telles que le renversement militaire de Sukarno en Indonésie orchestré par les États-Unis en 1965, une action suivie du meurtre de 1 million de travailleurs, d’étudiants et d’intellectuels.
Dans sa tentative de discréditer les critiques de la guerre du Vietnam, Bush se permet une allusion littéraire en citant la nouvelle de Graham Greene écrite en 1955 sur les intrigues américaines au Vietnam, Un Américain bien tranquille (The Quiet American). Bush décrit le personnage principal, Alden Pyle, comme un « jeune agent du gouvernement » « symbole de volonté et de patriotisme américain - et également de dangereuse naïveté ».
Il néglige de mentionner que Pyle est un agent des renseignements américain employé à promouvoir un homme de main militariste et droitiste pour faire contrepoids aux forces nationalistes dirigées par les communistes et qu’il est impliqué dans un attentat terroriste à Saigon. On peut supposer que Bush n’a probablement jamais vu le film, et encore moins lu le livre.
L’affirmation par Bush que le retrait des États-Unis du Vietnam est la cause de tueries massives et autres atrocités constitue une autre tentative de donner de la crédibilité historique aux évocations constantes de la menace d’un bain de sang en Irak advenant que les États-Unis mettraient fin à leur occupation militaire.
Cet argument est digne d’un criminel de guerre. En envahissant et en occupant un pays qui n’avait rien à voir avec le 11 septembre et qui ne représentait aucune menace pour le peuple américain, les États-Unis ont réduit une société entière à l’état de ruines et tués des centaines de milliers de personnes. Ils ont entraîné les horreurs d’Abu Ghraib, attisé les conflits sectaires et de purification ethnique et transformer l’Irak en enfer sur Terre.
Ces supposées préoccupations pour le bien-être du peuple irakien sont exprimées par le même gouvernement qui jusqu’à ce jour refuse même de fournir le moindre compte du nombre d’Irakiens tués suite à ses actions. Si on additionne le nombre total de personnes tuées lors des interventions militaires américaines en Asie, on obtient un chiffre renversant - 10 millions de morts, et peut-être même plus. La guerre en Irak, déclenchée sur la base de mensonges, n’est que le dernier acte de brigandage impérialiste mené par les États-Unis en Asie. Et d’autres sont en préparation.
Il est intéressant de signaler la réaction du New York Times, l’organe semi-officiel du libéralisme américain, au discours de Bush. Dans son commentaire publié jeudi, Thom Shanker écrit : « Selon les historiens, le président Bush a raison sur les faits. »
Cette tentative de présenter l’exercice mensonger misérable de Bush comme une contribution légitime à un débat historique est révélatrice de l’environnement général du manque de scrupules, d’ignorance et de tromperie qui caractérise tout l’establishment américain, et qui vient souligner la complicité de tous les partis et institutions officiels dans les crimes de l’impérialisme américain.
Le million
Jamais diffusé, le passage de Katy Bigotte au Millionnaire. Enorme!
Durée 9mn50
Durée 9mn50
BRAIN CONTROL
Fascinante experience réalisé par le Professeur Miguel Nicolelis.
Il a branché des électrodes sur le cerveau d'un singe pour capter les signaux électriques qui commandent les muscles.
Après 5 années d'écoute permanente, il a finit par décoder le language électrique du cerveau. Ce qui lui a permis de relier un bras robotisé au singe. Chaque mouvement que le singe fesait avec son bras est également effectué par le robot. Et c'est pendant cette experience que se produit une chose qui n'était pas prévu.
Le singe réalise qu'il n'a plus à remuer son bras, que par la pensée uniquement il peut manipuler le robot.
Les applications future de ces recherches sont potentiellement incroyable. Pour le meilleur, on imagine des prothèses bionique controlé par la pensée pour toutes les personnes amputées, paralysées, handicapées.
Pour le pire... je fais confiance aux militaires.
En 2004, le professeur en neurobiologie, et ingénieurie biomedical Miguel A. L. Nicolelis a été élu par le magazine Sciences comme l'un des 100 scientifiques les plus influents de l'année.
Son site: http://www.nicolelislab.net/
En anglais - Durée 5mn
Il a branché des électrodes sur le cerveau d'un singe pour capter les signaux électriques qui commandent les muscles.
Après 5 années d'écoute permanente, il a finit par décoder le language électrique du cerveau. Ce qui lui a permis de relier un bras robotisé au singe. Chaque mouvement que le singe fesait avec son bras est également effectué par le robot. Et c'est pendant cette experience que se produit une chose qui n'était pas prévu.
Le singe réalise qu'il n'a plus à remuer son bras, que par la pensée uniquement il peut manipuler le robot.
Les applications future de ces recherches sont potentiellement incroyable. Pour le meilleur, on imagine des prothèses bionique controlé par la pensée pour toutes les personnes amputées, paralysées, handicapées.
Pour le pire... je fais confiance aux militaires.
En 2004, le professeur en neurobiologie, et ingénieurie biomedical Miguel A. L. Nicolelis a été élu par le magazine Sciences comme l'un des 100 scientifiques les plus influents de l'année.
Son site: http://www.nicolelislab.net/
En anglais - Durée 5mn
05 septembre 2007
Libertad
Un peu d'histoire…
souvent négligée.
1ère partie - Durée 19mn30
2ème partie - Durée 20mn
3ème partie - Durée 17mn
4ème partie - Durée 19mn
souvent négligée.
1ère partie - Durée 19mn30
2ème partie - Durée 20mn
3ème partie - Durée 17mn
4ème partie - Durée 19mn
Ecourtons son mandat
Clip réalisé par jérôme Verlynde sur une composition d'Olivier Corre .
Interprêté par Jornick et Nico .
Durée 3mn43
Interprêté par Jornick et Nico .
Durée 3mn43
Les promesse de N.Sarkozy...
Il déclare qu'il fait toujours ce qu'il dit...
Durée 0mn37
Durée 0mn37
Tour de passe passe
Soyez attentif à tous les détails...
Durée 3mn09
Durée 3mn09
04 septembre 2007
Changes - Pepeland
Petit court métrage d'animation rigolo. On change nous même - on change le monde?
Durée 2mn37
Durée 2mn37
03 septembre 2007
Les statues meurent aussi
De 1952 à 1953, Alain Resnais et Chris Marker tournent un film documentaire sur l'Art nègre dans un contexte où la décolonisation semble inéluctable. Il s'agit d'une commande. Les deux auteurs répondent à la demande du collectif "Présence africaine" patronné par Alioune Diop et animé notamment par des intellectuels comme Aimé Césaire, Price Mars, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright ou Jean-Paul Sartre qui veut offrir à la palabre africaine un espace de discussions où se rencontrent les figures les plus marquantes du monde noir de l'après-guerre. Alain Resnais et Chris Marker partent d'une interrogation : "Pourquoi l'art nègre se trouve t-il au musée de l'Homme alors que l'art grec ou égyptien se trouve au Louvre ?"
Le sujet des "Statues meurent aussi", c'est la mise à nu des mécanismes d'oppression et d'acculturation, l'impossible dialogue culturel dans le contexte immanent de la colonisation, le développement d'un art de bazar parce que le Blanc est acheteur, l'idée qu'il n'y a pas de rupture entre la civilisation africaine et la civilisation occidentale. En même temps que l'Art nègre gagne ses titres de gloire, ne devient-il pas une langue morte, questionne Chris Marker ? "On achète son art au Noir et on dégrade son art" poursuit-il.
La commission de contrôle refuse au film son visa du fait notamment du discours anticolonialiste explicitement véhiculé dans le documentaire. Au bout de 10 ans, une copie tronquée du film sort toutefois sur les écrans.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Resnais
http://www.presenceafricaine.com/francais/actualite.php
Durée 30mn
Le sujet des "Statues meurent aussi", c'est la mise à nu des mécanismes d'oppression et d'acculturation, l'impossible dialogue culturel dans le contexte immanent de la colonisation, le développement d'un art de bazar parce que le Blanc est acheteur, l'idée qu'il n'y a pas de rupture entre la civilisation africaine et la civilisation occidentale. En même temps que l'Art nègre gagne ses titres de gloire, ne devient-il pas une langue morte, questionne Chris Marker ? "On achète son art au Noir et on dégrade son art" poursuit-il.
La commission de contrôle refuse au film son visa du fait notamment du discours anticolonialiste explicitement véhiculé dans le documentaire. Au bout de 10 ans, une copie tronquée du film sort toutefois sur les écrans.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Resnais
http://www.presenceafricaine.com/francais/actualite.php
Durée 30mn
01 septembre 2007
Orb Mysteries
Part1 - Durée 8mn37
Part 2 - Durée 2mn15
Part 3 - Durée 9mn58
Orbs filmées
Part 1 - Durée 4mn35
Part 2- Durée 1mn40
Part 2 - Durée 2mn15
Part 3 - Durée 9mn58
Orbs filmées
Part 1 - Durée 4mn35
Part 2- Durée 1mn40
Muse - Take A Bow
Clip musical - Durée 6mn30
The Holy Grail Vortex
Une série aux hypothèses fulgurantes...
En anglais
Part 1 : Avebury - Durée 9mn28
Part 2 : Merlin's Mound, Silbury Hill - Durée 6mn45
Part 3 : West Kennet Long Barrow - Durée 4mn30
Part 4 : Levitation, Coral Castle - Durée 2mn15
Part 5 - durée 8mn
Part 6 : Haarp and Egyptian Levitation - Durée 2mn09
Part 7 : Nicola Tesla - Durée 2mn04
Part 8 : 12th Dimensional Stargate - Durée 2mn17
(on y voit le Pic de Bugararch!!)
Part 9 : A message - Durée 1mn08
En anglais
Part 1 : Avebury - Durée 9mn28
Part 2 : Merlin's Mound, Silbury Hill - Durée 6mn45
Part 3 : West Kennet Long Barrow - Durée 4mn30
Part 4 : Levitation, Coral Castle - Durée 2mn15
Part 5 - durée 8mn
Part 6 : Haarp and Egyptian Levitation - Durée 2mn09
Part 7 : Nicola Tesla - Durée 2mn04
Part 8 : 12th Dimensional Stargate - Durée 2mn17
(on y voit le Pic de Bugararch!!)
Part 9 : A message - Durée 1mn08
"Elle pleure elle pleure ma planête"
Chanson par RIDAN
Durée 3mn53
Durée 3mn53
Chomsky-Foucault
Entretien a deux voix, organisé aux pays-bas en 1971 entre Noam Chomsky et Michel Foucault sur la définition d'une societé à venir.
Presque 40 ans après, ce débat n'a pas pris une ride...
Passionnant document.
Durée 12mn53
Presque 40 ans après, ce débat n'a pas pris une ride...
Passionnant document.
Durée 12mn53
Adolf Hitler et les banques
Un document d'une rare precision sur la face cachée du rôle du monde des banques sur l'aide apporté par les banques et les grosses industrie à Adolf Hitler.
Ces lobbies bancaires et industriels des quatre coins de la planète ont soutenus le régime d'Adolf Hitler et du Nazisme comme des banques comme la BCI dont Prescott Bush PDG de cette banque le grand-père et père de celui qui dirige les USA et les illuminatis avec Rockefeller et Kissinger.
Stanley Morgan, Chase Manhattan, BCI etc ont fournis de l'argent et des ressources au Nazi.
Un documentaire sur des hommes sans foi ni loi.
À voir absolument pour comprendre la situation actuelle dans le monde.
En anglais - durée 44mn
Big Brother is listenning...
Vous saviez que vos conversations téléphoniques pouvaient être écouté n'est ce pas ? Mais saviez vous que le FBI peut vous ecouter même si votre portable est éteint ? Il leur est possible d'activer le micro à distance pour écouter les conversations alentours. Et ce n'est pas une blague.
La seule parade ? Enlever la batterie.
Tous les détails ici : http://news.com.com/2100-1029_3-6140191.html
Durée 0mn54
La seule parade ? Enlever la batterie.
Tous les détails ici : http://news.com.com/2100-1029_3-6140191.html
Durée 0mn54
Le président Sarkozy prêt à soutenir "le bombardement de l’Iran"
...si l’Iran imite la France !
Lundi 27 août 2007, devant la conférence des ambassadeurs réunis à Paris, le président de la République Nicolas Sarkozy a déclaré : "Un Iran doté de l’arme nucléaire est pour moi inacceptable, et je pèse mes mots". Cette crise autour du programme nucléaire iranien est "sans doute la plus grave qui pèse aujourd’hui sur l’ordre international", a-t-il ajouté. "La France n’épargnera aucun effort pour convaincre l’Iran qu’il aurait beaucoup à gagner en s’engageant dans une négociation sérieuse avec les Européens, les Chinois et les Russes, et bien sûr les Américains". La France a une "entière détermination dans la démarche actuelle, alliant sanctions croissantes mais aussi ouverture si l’Iran fait le choix de respecter ses obligations... Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran".
Le président de la République semble ignorer que l’Iran a fait le 13 juillet dernier un geste majeur, salué comme tel -selon la BBC- par l’ONU : il a accepté la reprise des inspections de l’AIEA, en commençant par l’une de ses installations nucléaires les plus sensibles, le réacteur à eau lourde d’Arak. Mohammed ElBaradei, directeur de l’AIEA, déclarait alors que "des accords comme celui-ci sont un moyen de dénouer la crise diplomatique permanente autour de l’Iran". Cet accord a été respecté dans les délais prévus : une inspection du site a bien eu lieu le 30 juillet, durant cinq heures.
Il est vrai que la presse française, pourtant prompte à annoncer le moindre geste iranien lorsqu’il a des allures de provocation, n’en a quasiment soufflé mot. Mais les ambassadeurs et le ministre des affaires étrangères l’ignoraient-ils, eux aussi ? Auraient-ils oublié d’en parler au président de la République ? Les services de renseignement aussi ? Le président Bush n’en aurait-il pas parlé au président Sarkozy, lorsqu’ils ont pique-niqué ensemble le 11 août ? Entre deux merguez, n’aurait-il fait que justifier un bombardement de l’Iran ? Serait-il aussi "mal informé" à propos de l’Iran qu’il a prétendu l’être à propos de l’Irak ?
Pour s’informer, Nicolas Sarkozy, George W. Bush, leurs services diplomatiques et leurs agences de renseignement, sans parler de la presse française et américaine, devraient se mettre à l’écoute de la BBC... ou visiter régulièrement le site d’ACDN www.acdn.net. Cela leur aurait permis par exemple de lire le 2 août : Nucléaire iranien : solution en vue... et personne n’en parle !
A moins peut-être que ces silences ne soient délibérés, et qu’un Iran réfractaire aux injonctions occidentales, donc "bombardable", leur convienne mieux ? A ce compte, la France est, elle aussi, "bombardable" : avec Nicolas Sarkozy comme avec ses prédécesseurs, elle refuse d’appliquer l’article 6 du Traité de Non Prolifération, elle a donc "fait le choix de NE PAS respecter ses obligations" d’après le TNP.
Passant sous silence cette monumentale contradiction en même temps que l’accord du 13 juillet entre l’Iran et l’AIEA, accord qu’il aurait dû saluer puisqu’il prétend privilégier la voie diplomatique, Nicolas Sarkozy nous place pour finir devant l’alternative : "la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran". Mais si "un Iran doté de l’arme nucléaire est pour (lui) inacceptable", et si l’Iran, quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, est considéré comme coupable de ce dont on le soupçonne, alors, inéluctablement, Nicolas Sarkozy apportera le soutien de la France à une nouvelle aventure militaire au Proche-Orient, si Washington (ou Tel Aviv) devait en décider ainsi. Sur ce point, la rupture avec Jacques Chirac est consommée. Elle ne l’est pourtant pas en matière d’exportations nucléaires : de même que Jacques Chirac a vendu à Saddam Hussein, en 1975, le réacteur "Osirak" qui appela le bombardement israélien de juin 1981 puis la "guerre du Golfe" de 1991, Nicolas Sarkozy promet à un sympathique dictateur nommé Kadhafi, et au-delà de lui, à tout le monde musulman excepté l’Iran, la technologie nucléaire jugée dangereuse entre les seules mains des mollahs iraniens.
Dans ces conditions, peut-on sérieusement dire que le président Sarkozy souhaite éviter la catastrophe ? Non, il la prépare doublement, et il nous y prépare.
Mais qu’en pense l’opposition parlementaire - si opposition il y a encore ? Qu’en penseront les Français quand ils découvriront qu’on les a désinformés, manipulés, et que la tartuferie de la France, qui s’autorise ce qu’elle interdit aux autres, est le plus sûr agent de prolifération nucléaire et de guerres en chaîne dites "préventives", c’est-à-dire chargées de prévenir les effets du mal qu’on a soi-même suscité ?
En vérité, la seule démarche "qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique", c’est d’une part que la France et les autres Etats dotés d’armes nucléaires mettent en oeuvre, enfin, l’engagement solennel d’éliminer leurs propres armes, qu’ils ont pris en signant le TNP ; c’est d’autre part que la France cesse de semer à tout vent et à tout va les moyens "civils" de se procurer de telles armes.
La seule solution pour sauver la planète, c’est sa dénucléarisation. C’est de décider sans tarder plus longtemps la sortie du nucléaire, militaire et civil.
Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, le 30 août 2007
Lundi 27 août 2007, devant la conférence des ambassadeurs réunis à Paris, le président de la République Nicolas Sarkozy a déclaré : "Un Iran doté de l’arme nucléaire est pour moi inacceptable, et je pèse mes mots". Cette crise autour du programme nucléaire iranien est "sans doute la plus grave qui pèse aujourd’hui sur l’ordre international", a-t-il ajouté. "La France n’épargnera aucun effort pour convaincre l’Iran qu’il aurait beaucoup à gagner en s’engageant dans une négociation sérieuse avec les Européens, les Chinois et les Russes, et bien sûr les Américains". La France a une "entière détermination dans la démarche actuelle, alliant sanctions croissantes mais aussi ouverture si l’Iran fait le choix de respecter ses obligations... Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran".
Le président de la République semble ignorer que l’Iran a fait le 13 juillet dernier un geste majeur, salué comme tel -selon la BBC- par l’ONU : il a accepté la reprise des inspections de l’AIEA, en commençant par l’une de ses installations nucléaires les plus sensibles, le réacteur à eau lourde d’Arak. Mohammed ElBaradei, directeur de l’AIEA, déclarait alors que "des accords comme celui-ci sont un moyen de dénouer la crise diplomatique permanente autour de l’Iran". Cet accord a été respecté dans les délais prévus : une inspection du site a bien eu lieu le 30 juillet, durant cinq heures.
Il est vrai que la presse française, pourtant prompte à annoncer le moindre geste iranien lorsqu’il a des allures de provocation, n’en a quasiment soufflé mot. Mais les ambassadeurs et le ministre des affaires étrangères l’ignoraient-ils, eux aussi ? Auraient-ils oublié d’en parler au président de la République ? Les services de renseignement aussi ? Le président Bush n’en aurait-il pas parlé au président Sarkozy, lorsqu’ils ont pique-niqué ensemble le 11 août ? Entre deux merguez, n’aurait-il fait que justifier un bombardement de l’Iran ? Serait-il aussi "mal informé" à propos de l’Iran qu’il a prétendu l’être à propos de l’Irak ?
Pour s’informer, Nicolas Sarkozy, George W. Bush, leurs services diplomatiques et leurs agences de renseignement, sans parler de la presse française et américaine, devraient se mettre à l’écoute de la BBC... ou visiter régulièrement le site d’ACDN www.acdn.net. Cela leur aurait permis par exemple de lire le 2 août : Nucléaire iranien : solution en vue... et personne n’en parle !
A moins peut-être que ces silences ne soient délibérés, et qu’un Iran réfractaire aux injonctions occidentales, donc "bombardable", leur convienne mieux ? A ce compte, la France est, elle aussi, "bombardable" : avec Nicolas Sarkozy comme avec ses prédécesseurs, elle refuse d’appliquer l’article 6 du Traité de Non Prolifération, elle a donc "fait le choix de NE PAS respecter ses obligations" d’après le TNP.
Passant sous silence cette monumentale contradiction en même temps que l’accord du 13 juillet entre l’Iran et l’AIEA, accord qu’il aurait dû saluer puisqu’il prétend privilégier la voie diplomatique, Nicolas Sarkozy nous place pour finir devant l’alternative : "la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran". Mais si "un Iran doté de l’arme nucléaire est pour (lui) inacceptable", et si l’Iran, quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, est considéré comme coupable de ce dont on le soupçonne, alors, inéluctablement, Nicolas Sarkozy apportera le soutien de la France à une nouvelle aventure militaire au Proche-Orient, si Washington (ou Tel Aviv) devait en décider ainsi. Sur ce point, la rupture avec Jacques Chirac est consommée. Elle ne l’est pourtant pas en matière d’exportations nucléaires : de même que Jacques Chirac a vendu à Saddam Hussein, en 1975, le réacteur "Osirak" qui appela le bombardement israélien de juin 1981 puis la "guerre du Golfe" de 1991, Nicolas Sarkozy promet à un sympathique dictateur nommé Kadhafi, et au-delà de lui, à tout le monde musulman excepté l’Iran, la technologie nucléaire jugée dangereuse entre les seules mains des mollahs iraniens.
Dans ces conditions, peut-on sérieusement dire que le président Sarkozy souhaite éviter la catastrophe ? Non, il la prépare doublement, et il nous y prépare.
Mais qu’en pense l’opposition parlementaire - si opposition il y a encore ? Qu’en penseront les Français quand ils découvriront qu’on les a désinformés, manipulés, et que la tartuferie de la France, qui s’autorise ce qu’elle interdit aux autres, est le plus sûr agent de prolifération nucléaire et de guerres en chaîne dites "préventives", c’est-à-dire chargées de prévenir les effets du mal qu’on a soi-même suscité ?
En vérité, la seule démarche "qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique", c’est d’une part que la France et les autres Etats dotés d’armes nucléaires mettent en oeuvre, enfin, l’engagement solennel d’éliminer leurs propres armes, qu’ils ont pris en signant le TNP ; c’est d’autre part que la France cesse de semer à tout vent et à tout va les moyens "civils" de se procurer de telles armes.
La seule solution pour sauver la planète, c’est sa dénucléarisation. C’est de décider sans tarder plus longtemps la sortie du nucléaire, militaire et civil.
Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, le 30 août 2007
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