31 décembre 2007
Savent-ils que c'est Noël ?
Chaque année, des milliards d'animaux terrestres et aquatiques sont élevés, transportés et tués pour être mangés. Il en résulte peurs et souffrances... occultées par les publicités. Notre responsabilité est engagée en tant que consommateurs.
Leur vie et leur mort sont le plus souvent conditionnées par le mode intensif de production prépondérant dans les pays industrialisés, plus gros producteurs et consommateurs de viande, de poissons, de produits laitiers et d'oeufs.
Ce film "Savent-ils que c'est Noël ?" a été réalisé en partenariat entre plusieurs associations au cours de leurs enquêtes dans les élevages, les abattoirs et sur les routes. Ces images sont récentes (prises entre 2004 et 2007, sauf une séquence de 1999) tournées en France, au Canada, en Espagne, aux Etats-Unis.
Durée 5mn07
Leur vie et leur mort sont le plus souvent conditionnées par le mode intensif de production prépondérant dans les pays industrialisés, plus gros producteurs et consommateurs de viande, de poissons, de produits laitiers et d'oeufs.
Ce film "Savent-ils que c'est Noël ?" a été réalisé en partenariat entre plusieurs associations au cours de leurs enquêtes dans les élevages, les abattoirs et sur les routes. Ces images sont récentes (prises entre 2004 et 2007, sauf une séquence de 1999) tournées en France, au Canada, en Espagne, aux Etats-Unis.
Durée 5mn07
"The century of the self" de Adam Curtis
Manipulation des masses au 20ème siècle aux états-unis
Neveu de Freud, Bernays est considéré comme le père des relations publiques (autre définition de propagande, plus acceptable, qui fut inventée par ce même Bernays)
Extrait (anglais sous-titrée) du documentaire d’Adam Curtis "The century of the self" 2002
http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=bonus&id_article=21
Cette technique est toujours active, à la base de nos société maladive.
Durée 28mn47 - anglais sous-titré français
Voici l'intégralité du documentaire en version anglaise non-sous-titrée (58mn):
1ère partie
2ème partie
3ème partie
4ème partie
Neveu de Freud, Bernays est considéré comme le père des relations publiques (autre définition de propagande, plus acceptable, qui fut inventée par ce même Bernays)
Extrait (anglais sous-titrée) du documentaire d’Adam Curtis "The century of the self" 2002
http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=bonus&id_article=21
Cette technique est toujours active, à la base de nos société maladive.
Durée 28mn47 - anglais sous-titré français
Voici l'intégralité du documentaire en version anglaise non-sous-titrée (58mn):
1ère partie
2ème partie
3ème partie
4ème partie
Col de Vence
Zone d’Anomalies Permanentes...
"Situé dans l’arrière pays Niçois, le plateau du Col de Vence est le siège depuis des temps reculés d’évènements insolites de nature très diverses.
Pierre Beake s’y est intéressé depuis le milieu des années 70.
Une observation spectaculaire l’impliquant personnellement au début des années 90 l’amènera à s’investir encore plus fortement dans l’étude de ces phénomènes étranges."
http://www.coldevence.com/
http://www.coldevence.net/
http://enquetedeparanormal.info/
Durée 35mn40
"Situé dans l’arrière pays Niçois, le plateau du Col de Vence est le siège depuis des temps reculés d’évènements insolites de nature très diverses.
Pierre Beake s’y est intéressé depuis le milieu des années 70.
Une observation spectaculaire l’impliquant personnellement au début des années 90 l’amènera à s’investir encore plus fortement dans l’étude de ces phénomènes étranges."
http://www.coldevence.com/
http://www.coldevence.net/
http://enquetedeparanormal.info/
Durée 35mn40
26 décembre 2007
J. Carpenter nous parle...
Extrait passionnant d'un interview du réalisateur américain john carpenter, où il dresse un portrait assez lucide de la dérive morale des gens da sa génération, et où il nous enjoint de nous mettre au boulot.........
Durée 6mn11
Durée 6mn11
Illuminati
Clip musical
22 décembre 2007
France, pays de liberté...choisie...
21 décembre 2007
Etienne Chouard en Arles - Extrait...
Etienne Chouard en Arles - Mercredi 19 décembre 2007 - Il nous parle du Traité qui est selon lui “un Viol Politique” - Des Banques et de L’Argent - A écouter en Urgence - A faire circuler sans modération ! (Désolé pour la mauvaise qualité de l’Image - Le son par contre lui est IMPEC !)
Déjà pourfendeur du projet de Constitution européenne rejeté par les français en 2005, l ’économiste et professeur d’informatique Etienne Chouard dénonce violemment le nouveau traité de Lisbonne. Une copie conforme du texte précédent, estime-t-il.
Etienne Chouard s’était fait connaître en 2005 grâce à son site internet qui décortiquait et dénonçait la Constitution européenne. Il revient aujourd’hui à la charge contre le nouveau traité européen de Lisbonne. Pour ce professeur d’économie, de droit et d’informatique d’un lycée du sud de la France, il s’agit sur le fond de la même Constitution , pourtant rejetée par les Français et les Hollandais. Et appelle à la combattre.
Voir Plus :
http://www.lespacearcenciel.com/?p=1415
Dépot de plainte collectif:
http://www.29mai.eu
1ère partie - 19mn
2ème partie - 19mn
3ème partie - 8mn46
4ème partie - 14mn19
Déjà pourfendeur du projet de Constitution européenne rejeté par les français en 2005, l ’économiste et professeur d’informatique Etienne Chouard dénonce violemment le nouveau traité de Lisbonne. Une copie conforme du texte précédent, estime-t-il.
Etienne Chouard s’était fait connaître en 2005 grâce à son site internet qui décortiquait et dénonçait la Constitution européenne. Il revient aujourd’hui à la charge contre le nouveau traité européen de Lisbonne. Pour ce professeur d’économie, de droit et d’informatique d’un lycée du sud de la France, il s’agit sur le fond de la même Constitution , pourtant rejetée par les Français et les Hollandais. Et appelle à la combattre.
Voir Plus :
http://www.lespacearcenciel.com/?p=1415
Dépot de plainte collectif:
http://www.29mai.eu
1ère partie - 19mn
2ème partie - 19mn
3ème partie - 8mn46
4ème partie - 14mn19
Ben, le crieur de Rudru
Durée 4mn28
Merde, y'a d'la fumée dans ma ville
Y'a une odeur de peur dans ma rue
Y'a d'l'acide dans ma bile
Y'a comme un goût d'avenir foutu
Ma fille, va falloir t'y faire
Marcher au pas et penser droit
Quand la grande famille policière
Te rappellera ce que c'est que la loi
Puisqu'on n'est plus qu'un demi-peuple
Puisqu'on s'est amputé d'un bras
Celui qu'on savait lever poing fermé
Celui-là, qu'on savait ouvrir
On perd 53% de rire
Et on en gagne autant de haine
Putain ! C'est quoi cette gangrène
Une peste pour nouveaux riches
Avec l'humanité en friche
C'est pas grave
Puisqu'on n'a plus l'choix d'être humain
On va se charger de se changer en meute de chiens
De ceux qu'ont plus rien à bouffer
Et on va se faire ta république
Détruire tout ce qui te fout la trique
Ah ! Tu croyais que t'avais peur
Et tu savais pas encore ce que c'est
Et là, tu connaîtras l'odeur
Celle que tu prétends ignorer
L'odeur de sueur des pas lavés
Des pas peignés, des pas soignés,
Des amputés de tout sauf du coeur,
De ceux qui passent leur vie à crever.
On va, au plaisir, piétiner ta foutue moralité
Nous, on n'a plus peur de mourir
Car on n'a plus rien à gagner
Juste pour un p'tit rappel qui fait mal
Avant d'aller ouvrir le bal
La grand'danse qui va t'balayer
J'me fais l'honneur d'énumérer
La liste de tes priorités :
Le Travail, l'Autorité, la Morale, le Respect
Le Mépris... euh, le Mérite,
Sans oublier le Ministère de l'Identité Nationale,
Et pourquoi pas, une garde militaire
Pour les valeurs du Maréchal
On se vautre dans un drapeau
Sa Sainteté Mère-Patrie
Et on crie : "Sus à l'ennemi !"
Dont on ne connaît même pas la peau
J'suis désolé, mes p'tits amis,
Mes p'tits homos et mes p'tits noirs
Mais on va plus pouvoir se voir
Ou je vais choper vos maladies,
Un Eugénisme Patriotique
Avec à la clef, l'uniforme.
Mêmes pensées, même couleur, même forme :
Un Sarkosisme génétique
Dans un grand bain saveur panique.
Et oui, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ?
Nous, les intolérants, on nique la carte de ton identité
Y'a pas d'place pour la tolérance
Pour toi et tes pseudo-amis qui s'enduisent de r'connaissance
Avec porte-monnaie bien rempli
Et bien, on va avec nos chiennes de vies, avec nos différences,
Qui sont notre seule ressemblance
Dents acérées, griffes sorties
En grand désordre, cerveaux en vie
Te désorganiser l'pays !
T'inquiète, on n'est pas des sauvages
On n'a pas non plus la rage
Mais de plus en plus dans notre marge
On va pas rester dans nos cages
Et pour pas que ça fouette
On s'ébullitionne la tête
Pour qu'au moment où ça pète
Tu finisses "carpette"
Et tu te retrouves tout seul, en panique
Ecrabouillé sous ta boutique
Qu'est ta chère 5ème République
Ben, le crieur de Rudru
Texte de Sarah (slameuse rennaise)
Musique : Thom
Choeurs : Laurianne
Vidéo : Yann
Montage : Ishani
Production : Thom & Charlie
Studio : Farra Vox
Copyleft 2007
53@bellaciao.org
http://fr.youtube.com/watch?v=evl6tqkGBh4
Merde, y'a d'la fumée dans ma ville
Y'a une odeur de peur dans ma rue
Y'a d'l'acide dans ma bile
Y'a comme un goût d'avenir foutu
Ma fille, va falloir t'y faire
Marcher au pas et penser droit
Quand la grande famille policière
Te rappellera ce que c'est que la loi
Puisqu'on n'est plus qu'un demi-peuple
Puisqu'on s'est amputé d'un bras
Celui qu'on savait lever poing fermé
Celui-là, qu'on savait ouvrir
On perd 53% de rire
Et on en gagne autant de haine
Putain ! C'est quoi cette gangrène
Une peste pour nouveaux riches
Avec l'humanité en friche
C'est pas grave
Puisqu'on n'a plus l'choix d'être humain
On va se charger de se changer en meute de chiens
De ceux qu'ont plus rien à bouffer
Et on va se faire ta république
Détruire tout ce qui te fout la trique
Ah ! Tu croyais que t'avais peur
Et tu savais pas encore ce que c'est
Et là, tu connaîtras l'odeur
Celle que tu prétends ignorer
L'odeur de sueur des pas lavés
Des pas peignés, des pas soignés,
Des amputés de tout sauf du coeur,
De ceux qui passent leur vie à crever.
On va, au plaisir, piétiner ta foutue moralité
Nous, on n'a plus peur de mourir
Car on n'a plus rien à gagner
Juste pour un p'tit rappel qui fait mal
Avant d'aller ouvrir le bal
La grand'danse qui va t'balayer
J'me fais l'honneur d'énumérer
La liste de tes priorités :
Le Travail, l'Autorité, la Morale, le Respect
Le Mépris... euh, le Mérite,
Sans oublier le Ministère de l'Identité Nationale,
Et pourquoi pas, une garde militaire
Pour les valeurs du Maréchal
On se vautre dans un drapeau
Sa Sainteté Mère-Patrie
Et on crie : "Sus à l'ennemi !"
Dont on ne connaît même pas la peau
J'suis désolé, mes p'tits amis,
Mes p'tits homos et mes p'tits noirs
Mais on va plus pouvoir se voir
Ou je vais choper vos maladies,
Un Eugénisme Patriotique
Avec à la clef, l'uniforme.
Mêmes pensées, même couleur, même forme :
Un Sarkosisme génétique
Dans un grand bain saveur panique.
Et oui, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ?
Nous, les intolérants, on nique la carte de ton identité
Y'a pas d'place pour la tolérance
Pour toi et tes pseudo-amis qui s'enduisent de r'connaissance
Avec porte-monnaie bien rempli
Et bien, on va avec nos chiennes de vies, avec nos différences,
Qui sont notre seule ressemblance
Dents acérées, griffes sorties
En grand désordre, cerveaux en vie
Te désorganiser l'pays !
T'inquiète, on n'est pas des sauvages
On n'a pas non plus la rage
Mais de plus en plus dans notre marge
On va pas rester dans nos cages
Et pour pas que ça fouette
On s'ébullitionne la tête
Pour qu'au moment où ça pète
Tu finisses "carpette"
Et tu te retrouves tout seul, en panique
Ecrabouillé sous ta boutique
Qu'est ta chère 5ème République
Ben, le crieur de Rudru
Texte de Sarah (slameuse rennaise)
Musique : Thom
Choeurs : Laurianne
Vidéo : Yann
Montage : Ishani
Production : Thom & Charlie
Studio : Farra Vox
Copyleft 2007
53@bellaciao.org
http://fr.youtube.com/watch?v=evl6tqkGBh4
19 décembre 2007
Discours du président iranien à l'ONU
Le discours du Dr Ahmadinejad au conseil de sécurité des nations unies (notez l'absence des délégations étasuniennes et sionistes). Discours complètement occulté par notre grande démocratie et nos médias.
1ère partie - durée 19mn57
2ème partie - durée 18mn44
1ère partie - durée 19mn57
2ème partie - durée 18mn44
Aaron Russo sur le 911, le CFR et Rockefeller
Cette interview a déjà été mise en ligne sur ce blog mais sans sous-titrages, voilà une version sous-titrée.
Témoignage de Aaron Russo, producteur et réalisateur de films à Hollywood, sur ce qu'il a appris de la bouche de Nick Rockefeller, au sujet du 11 septembre 2001, de la guerre contre le terrorisme, du CFR etc...
Aaron est décédé le 24 Août 2007, 6 mois après cette Interview, officiellement des suites de son cancer.
Durée 13mn42
Témoignage de Aaron Russo, producteur et réalisateur de films à Hollywood, sur ce qu'il a appris de la bouche de Nick Rockefeller, au sujet du 11 septembre 2001, de la guerre contre le terrorisme, du CFR etc...
Aaron est décédé le 24 Août 2007, 6 mois après cette Interview, officiellement des suites de son cancer.
Durée 13mn42
Big brother resserre son étreinte...technologique.
18 décembre 2007
Daniel Carton, l’homme qui dérange les médias
rès critique avec la presse politique d’aujourd’hui, Daniel Carton adresse un formidable message d’espoir et d’encouragement aux jeunes générations de journalistes qui utilisent Internet. Et il le fait au travers de son dernier ouvrage, « Une campagne off », curieusement ignoré par la plupart des médias français pour lesquels il a pourtant collaboré pendant plus de 20 ans.
Durée 12mn39
Durée 12mn39
Procés truqué à Grenoble...
Le proces de la mafia Grenobloise Un réseau mafieux démasqué à Grenoble. La justice fait tout pour anéantir deux justiciables qui révèlent les dessous de l'affaire.
www.victime.ripou.com
Durée 8mn45
www.victime.ripou.com
Durée 8mn45
Romper el cerco - Atenco
Ce film fait une analyse des faits qui se sont déroulés au mexique en mai 2006, a San Salvador Atenco.
Des affrontements ont eu lieu entre des militants du mouvement des paysans sans terre (affiliés a "la otra campana") et la police. La répréssion policiere a été ultra violente: au moins un mort par balle, de nombreux viols dans les fourgon de la police et dans les commisariats. 217 des personnes arrétées se sont mise en greve de la faim suite a ces evenements. La volonté du gouvernement mexicain etait clairement d'instaurer un climat de terreur en s'attaquant non seulement aux paysans, mais egalement a toute la popultion de la ville(pauvre), qui ne participait pas au conflit. Des journalistes ont egalement été bléssés par la police, alors qu'ils faisaient leur travail. Le gouvernement mexicain, comme tout les autres gouvernements, ne voulant pas de temoins autres que les télévisions qui vehiculent a leur habitude uniquement la version officielle des faits. Ces journées d'émeute et de repression ont d'ailleurs donné lieu a un formidable operation de manipulation de la part de media dominants.
Le conflit n'est pas finit, les attaques de la police envers les paysans et les pauvres du pays continuent dans differentes villes du pays, les arrestation, tabassages et viols aussi. Le mouvement des sans terres, de la otra compana, et les zapatistes du chiapas sont de plus en plus populaires au pres de la population. De son coté, le gouvernement fait tout pour "vendre" le pays aux multinationales...
Traduction d'un texte publié sur http://mexico.indymedia.org/ :
Aprés le passage de l'Autre Campagne la Otra Campana à Atenco, le gouvernement de l'Etat de Mexico orquestre l'explution de travailleurs du marché Belisario domiguez, occasionnant une centaine de détenus, des bléssés par balle, et la mort d'un adolescent Javier Cortes Santiago El Pilo. Les membres du FPDT [Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra] sont toujours prisonniers du gouvernement de l'Etat de Mexico. De plus la communauté de San Salvador Atenco est assiègé par la police.
Le 4 Mai FPDT : "La municipalité a décidé de nettoyer Texcoco des gens pauvres qui enlaidissent la ville, pour ainsi pouvoir l'envahir de boutiques transnationales, comme Wallmart".
" Pour nous il est clair, que ces faits ne sont pas isolés de toute la répression déployée par l'Etat contre l'Autre Campagne [la Otra Campana] (...) et contre le peuble Mexicain..."
Les troupes de l'EZLN se déclarent en alerte rouge et ont annoncé le changement direction de sa structure militaire. Le Délégué Zéro (Sub Marcos) a lancer un appel à l'Autre Campagne pour mener des actions urgentes civiles et pacifiques à l'intérieur et à l'extérieur du Mexique pour éxiger la libération immédiate des détenus et le retrait total des forces de l'ordre qui envahissent les terres d'Atenco .
1ère partie - durée 24mn35
2ème partie - durée 22mn46
Des affrontements ont eu lieu entre des militants du mouvement des paysans sans terre (affiliés a "la otra campana") et la police. La répréssion policiere a été ultra violente: au moins un mort par balle, de nombreux viols dans les fourgon de la police et dans les commisariats. 217 des personnes arrétées se sont mise en greve de la faim suite a ces evenements. La volonté du gouvernement mexicain etait clairement d'instaurer un climat de terreur en s'attaquant non seulement aux paysans, mais egalement a toute la popultion de la ville(pauvre), qui ne participait pas au conflit. Des journalistes ont egalement été bléssés par la police, alors qu'ils faisaient leur travail. Le gouvernement mexicain, comme tout les autres gouvernements, ne voulant pas de temoins autres que les télévisions qui vehiculent a leur habitude uniquement la version officielle des faits. Ces journées d'émeute et de repression ont d'ailleurs donné lieu a un formidable operation de manipulation de la part de media dominants.
Le conflit n'est pas finit, les attaques de la police envers les paysans et les pauvres du pays continuent dans differentes villes du pays, les arrestation, tabassages et viols aussi. Le mouvement des sans terres, de la otra compana, et les zapatistes du chiapas sont de plus en plus populaires au pres de la population. De son coté, le gouvernement fait tout pour "vendre" le pays aux multinationales...
Traduction d'un texte publié sur http://mexico.indymedia.org/ :
Aprés le passage de l'Autre Campagne la Otra Campana à Atenco, le gouvernement de l'Etat de Mexico orquestre l'explution de travailleurs du marché Belisario domiguez, occasionnant une centaine de détenus, des bléssés par balle, et la mort d'un adolescent Javier Cortes Santiago El Pilo. Les membres du FPDT [Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra] sont toujours prisonniers du gouvernement de l'Etat de Mexico. De plus la communauté de San Salvador Atenco est assiègé par la police.
Le 4 Mai FPDT : "La municipalité a décidé de nettoyer Texcoco des gens pauvres qui enlaidissent la ville, pour ainsi pouvoir l'envahir de boutiques transnationales, comme Wallmart".
" Pour nous il est clair, que ces faits ne sont pas isolés de toute la répression déployée par l'Etat contre l'Autre Campagne [la Otra Campana] (...) et contre le peuble Mexicain..."
Les troupes de l'EZLN se déclarent en alerte rouge et ont annoncé le changement direction de sa structure militaire. Le Délégué Zéro (Sub Marcos) a lancer un appel à l'Autre Campagne pour mener des actions urgentes civiles et pacifiques à l'intérieur et à l'extérieur du Mexique pour éxiger la libération immédiate des détenus et le retrait total des forces de l'ordre qui envahissent les terres d'Atenco .
1ère partie - durée 24mn35
2ème partie - durée 22mn46
Guerre des OGM : Le Brésil
Stratégie de contamination clandestine des cultures non-transgéniques par multinationales agro-chimiques...
Il faut noter que même sans ogm le Brésil est l'un des plus gros consommateur d'engrais et de pesticides pour ses cultures intensives...
Durée 26mn
Allez, pour se détendre tout de même...
OGMan
Durée 4mn24
Il faut noter que même sans ogm le Brésil est l'un des plus gros consommateur d'engrais et de pesticides pour ses cultures intensives...
Durée 26mn
Allez, pour se détendre tout de même...
OGMan
Durée 4mn24
Universités : pour y voir plus clair sur la réforme
Les politiques, N.Sarkozy en tête, nous décrivent les réformes de façon bien "orientée" afin de d'imposer un système basé sur la marchandisation de tout.
Voici les analyses de personnes bien informées qui permettent de mieux comprendre quels sont les véritables enjeux et dangers des réformes.
1ère partie - Durée 16mn58
2ème partie - Durée 16mn55
Voici les analyses de personnes bien informées qui permettent de mieux comprendre quels sont les véritables enjeux et dangers des réformes.
1ère partie - Durée 16mn58
2ème partie - Durée 16mn55
17 décembre 2007
Exigeons un référendum pour le nouveau Traité européen
Alors qu'une version dite « simplifiée » pour une nouvelle constitution européenne a été « rédigée », de nombreuses personnes spécialisées en droit déclarent que les principaux dangers de la constitution précédente, que le peuple français a rejeté lors d'un précédent référendum, sont toujours présents.
N. Sarkozy envisage de faire voter son approbation par le parlement.
Cette démarche est un affront à la démocratie sans précédent.
Une pétition est en cours ci-dessous. A partager sans modération.
Un référendum pour le nouveau Traité européen !
Le dernier Conseil européen de Bruxelles du 23 juin 2007 a décidé de confier à une Conférence intergouvernementale le soin de travailler d'ici à la fin de l'année à la rédaction d'un nouveau Traité européen « simplifié », suite au rejet par les peuples hollandais et français du Traité constitutionnel.
Le Président de la République française, puis son ministre des Affaires étrangères, ont néanmoins explicité les grandes lignes de ce nouveau traité « simplifié ».
Il ressort qu'il concernera le système et le mode de décisions européens, les questions sociales, les valeurs constitutives de l'Union et des mesures significatives concernant la lisibilité de l'Union.
Ce nouveau Traité « simplifié » aura des conséquences majeures et directes pour la vie de nos concitoyens et de nos institutions.
Cela implique donc qu'il soit soumis à referendum.
Tout d'abord, conformément à la Constitution française, dès lors que ce nouveau Traité modifiera le fonctionnement de nos institutions il devrait être soumis à approbation populaire.
En second lieu, si le besoin existe absolument de réconcilier l'Union européenne et les peuples européens alors ce Traité doit être aussi leur affaire.
Le précédent Traité, dit constitutionnel, a montré que la voie parlementaire n'était pas la voie par laquelle les peuples pouvaient se reconnaître. Et si ce nouveau Traité fait la synthèse entre les tenants du « non » et du « oui », ainsi que le dit le Président de la République , alors que peut-il craindre d'un referendum ? Les arguments du ministre des Affaires étrangères selon lesquels la ratification par la voie parlementaire évitera les inconvénients précédemment constatés ne peuvent être recevables.
La démocratie n'est pas négociable. Elle ne peut souffrir d'une mise à l'écart, d'un manque d'appropriation par les peuples européens de la construction européenne. Le retour de la politique suppose que notre peuple soit consulté. Il a défait le précédent Traité. Il doit s'exprimer sur ce nouveau Traité. C'est une double exigence : nationale et européenne.
En conséquence, nous appelons solennellement le Président de la République Française à soumettre le nouveau Traité à la ratification de notre peuple et à décider de l'organisation d'un referendum.
Que l'on soit pour ou contre ce nouveau Traité, l'Europe ne se fera pas contre les peuples. Elle ne se fera pas sans eux. Elle se fera nécessairement avec eux !
http://referendumeurope2007.free.fr/signataires.php
HAUTE TRAHISON
Le projet de « traité modificatif » (reform treaty) européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de « mini-traité » ou de « traité simplifié » puisqu’il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu’en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire.
Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l’Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées. On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l’on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais.
Les rédacteurs ont donc préféré concocter une formule compliquée qui modifie d’une part le traité sur l’Union européenne (traité UE) et d’autre part le traité instituant la communauté européenne (traité CE), lequel s’intitulera désormais « traité sur le fonctionnement de l’Union ». La supercherie apparaît clairement avec la Charte des droits fondamentaux qui n’est plus incluse dans les traités mais apparaît dans l’article 6 du texte de la façon suivante : « L’Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux du 7 décembre 2000, laquelle a la même valeur juridique que les traités » ... Un traité affirme donc qu’une charte qui lui reste extérieure a cependant la même valeur juridique que les traités qu’il modifie ! On n’a jamais vu de procédé juridique plus tordu, même dans les récentes révisions de la Constitution française qui ont pourtant révélé au plus haut niveau normatif l’invasion de notre pays par le « maldroit ». Le protocole n°7 prévoyant cependant que la Charte ne permet ni à la Cour de justice européenne ni aux juridictions britanniques et polonaises d’écarter l’application d’actes nationaux de ces deux pays jugés incompatibles avec ladite charte, provoque un pincement de cœur. Tout se passe comme si le « non » des Français avait servi à d’autres mais pas à eux, quelle humiliation !
Le « traité modificatif » modifie bien le traité constitutionnel rejeté en 2005 puisqu’il en enlève un certain nombre de dispositions explicites et dispense la Pologne et le Royaume-Uni du respect de certains engagements. C’est donc une modification par simple soustraction en ce sens que l’on s’apprête à faire ratifier par le parlement français un traité partiel aux lieu et place du traité complet initial.
Une question fondamentale se pose dès lors : comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l’intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu’il contenait au motif que celles-ci « n’auraient pas fait l’objet de contestations » ? Chacun a pu constater, durant la campagne référendaire, que toutes les dispositions étaient critiquées : les uns se focalisaient davantage sur la charte des droits fondamentaux et les politiques communautaires, les autres sur les transferts de compétence, le passage de l’unanimité à la majorité et le déficit démocratique, d’autres encore s’offusquaient des principes et symboles fédéraux. On pouvait peut-être apercevoir que le « non » de gauche déplorait davantage la menace sur l’Etat-providence et le « non » de droite la perte de l’Etat régalien, mais il est certainement impossible et inconcevable de sonder le cerveau de chaque Français en prétendant y déceler des dispositions qu’il aurait rejetées et d’autres qu’il aurait approuvées. La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature. Lorsque l’on sait que la Constitution californienne prévoit qu’une norme adoptée par référendum ne peut être par la suite abrogée ou modifiée que par une autre décision populaire et que la Cour constitutionnelle italienne adopte le même principe, on ne peut qu’être bouleversé par le coup d’Etat ainsi perpétré en France. Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l’objet d’une approbation implicite des Français, encore faut-il qu’il s’en assure en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite.
Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d’Etat ? Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n’y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres ». La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s’y conformer et de se tourner plutôt vers l’article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l’actuelle Constitution, range aussi la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l’homme.
Notre texte constitutionnel affirme encore que le principe de la République est « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » et que son président est élu au suffrage universel direct pour veiller au respect de la Constitution, assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l’Etat et garantir l’indépendance nationale. Le terme qui vient à l’esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison. Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de haute trahison, l’expression affadie et banale de « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». Cela manque singulièrement d’allure et de force mais l’on s’en contentera cependant en proposant aux parlementaires, au lieu de commettre eux-mêmes une forfaiture en autorisant la ratification d’un traité rejeté par leurs mandants, de se constituer en Haute Cour pour sanctionner le coupable.
Sans insurrection ni destitution, nous n’aurons alors plus qu’à pleurer sur notre servitude volontaire en réalisant que nos élus représentent bien ce que nous sommes nous-mêmes devenus : des godillots.
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, auteur de Droit constitutionnel (Economica, 2007).
N. Sarkozy envisage de faire voter son approbation par le parlement.
Cette démarche est un affront à la démocratie sans précédent.
Une pétition est en cours ci-dessous. A partager sans modération.
Un référendum pour le nouveau Traité européen !
Le dernier Conseil européen de Bruxelles du 23 juin 2007 a décidé de confier à une Conférence intergouvernementale le soin de travailler d'ici à la fin de l'année à la rédaction d'un nouveau Traité européen « simplifié », suite au rejet par les peuples hollandais et français du Traité constitutionnel.
Le Président de la République française, puis son ministre des Affaires étrangères, ont néanmoins explicité les grandes lignes de ce nouveau traité « simplifié ».
Il ressort qu'il concernera le système et le mode de décisions européens, les questions sociales, les valeurs constitutives de l'Union et des mesures significatives concernant la lisibilité de l'Union.
Ce nouveau Traité « simplifié » aura des conséquences majeures et directes pour la vie de nos concitoyens et de nos institutions.
Cela implique donc qu'il soit soumis à referendum.
Tout d'abord, conformément à la Constitution française, dès lors que ce nouveau Traité modifiera le fonctionnement de nos institutions il devrait être soumis à approbation populaire.
En second lieu, si le besoin existe absolument de réconcilier l'Union européenne et les peuples européens alors ce Traité doit être aussi leur affaire.
Le précédent Traité, dit constitutionnel, a montré que la voie parlementaire n'était pas la voie par laquelle les peuples pouvaient se reconnaître. Et si ce nouveau Traité fait la synthèse entre les tenants du « non » et du « oui », ainsi que le dit le Président de la République , alors que peut-il craindre d'un referendum ? Les arguments du ministre des Affaires étrangères selon lesquels la ratification par la voie parlementaire évitera les inconvénients précédemment constatés ne peuvent être recevables.
La démocratie n'est pas négociable. Elle ne peut souffrir d'une mise à l'écart, d'un manque d'appropriation par les peuples européens de la construction européenne. Le retour de la politique suppose que notre peuple soit consulté. Il a défait le précédent Traité. Il doit s'exprimer sur ce nouveau Traité. C'est une double exigence : nationale et européenne.
En conséquence, nous appelons solennellement le Président de la République Française à soumettre le nouveau Traité à la ratification de notre peuple et à décider de l'organisation d'un referendum.
Que l'on soit pour ou contre ce nouveau Traité, l'Europe ne se fera pas contre les peuples. Elle ne se fera pas sans eux. Elle se fera nécessairement avec eux !
http://referendumeurope2007.free.fr/signataires.php
HAUTE TRAHISON
Le projet de « traité modificatif » (reform treaty) européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de « mini-traité » ou de « traité simplifié » puisqu’il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu’en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire.
Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l’Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées. On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l’on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais.
Les rédacteurs ont donc préféré concocter une formule compliquée qui modifie d’une part le traité sur l’Union européenne (traité UE) et d’autre part le traité instituant la communauté européenne (traité CE), lequel s’intitulera désormais « traité sur le fonctionnement de l’Union ». La supercherie apparaît clairement avec la Charte des droits fondamentaux qui n’est plus incluse dans les traités mais apparaît dans l’article 6 du texte de la façon suivante : « L’Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux du 7 décembre 2000, laquelle a la même valeur juridique que les traités » ... Un traité affirme donc qu’une charte qui lui reste extérieure a cependant la même valeur juridique que les traités qu’il modifie ! On n’a jamais vu de procédé juridique plus tordu, même dans les récentes révisions de la Constitution française qui ont pourtant révélé au plus haut niveau normatif l’invasion de notre pays par le « maldroit ». Le protocole n°7 prévoyant cependant que la Charte ne permet ni à la Cour de justice européenne ni aux juridictions britanniques et polonaises d’écarter l’application d’actes nationaux de ces deux pays jugés incompatibles avec ladite charte, provoque un pincement de cœur. Tout se passe comme si le « non » des Français avait servi à d’autres mais pas à eux, quelle humiliation !
Le « traité modificatif » modifie bien le traité constitutionnel rejeté en 2005 puisqu’il en enlève un certain nombre de dispositions explicites et dispense la Pologne et le Royaume-Uni du respect de certains engagements. C’est donc une modification par simple soustraction en ce sens que l’on s’apprête à faire ratifier par le parlement français un traité partiel aux lieu et place du traité complet initial.
Une question fondamentale se pose dès lors : comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l’intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu’il contenait au motif que celles-ci « n’auraient pas fait l’objet de contestations » ? Chacun a pu constater, durant la campagne référendaire, que toutes les dispositions étaient critiquées : les uns se focalisaient davantage sur la charte des droits fondamentaux et les politiques communautaires, les autres sur les transferts de compétence, le passage de l’unanimité à la majorité et le déficit démocratique, d’autres encore s’offusquaient des principes et symboles fédéraux. On pouvait peut-être apercevoir que le « non » de gauche déplorait davantage la menace sur l’Etat-providence et le « non » de droite la perte de l’Etat régalien, mais il est certainement impossible et inconcevable de sonder le cerveau de chaque Français en prétendant y déceler des dispositions qu’il aurait rejetées et d’autres qu’il aurait approuvées. La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature. Lorsque l’on sait que la Constitution californienne prévoit qu’une norme adoptée par référendum ne peut être par la suite abrogée ou modifiée que par une autre décision populaire et que la Cour constitutionnelle italienne adopte le même principe, on ne peut qu’être bouleversé par le coup d’Etat ainsi perpétré en France. Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l’objet d’une approbation implicite des Français, encore faut-il qu’il s’en assure en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite.
Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d’Etat ? Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n’y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres ». La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s’y conformer et de se tourner plutôt vers l’article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l’actuelle Constitution, range aussi la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l’homme.
Notre texte constitutionnel affirme encore que le principe de la République est « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » et que son président est élu au suffrage universel direct pour veiller au respect de la Constitution, assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l’Etat et garantir l’indépendance nationale. Le terme qui vient à l’esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison. Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de haute trahison, l’expression affadie et banale de « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». Cela manque singulièrement d’allure et de force mais l’on s’en contentera cependant en proposant aux parlementaires, au lieu de commettre eux-mêmes une forfaiture en autorisant la ratification d’un traité rejeté par leurs mandants, de se constituer en Haute Cour pour sanctionner le coupable.
Sans insurrection ni destitution, nous n’aurons alors plus qu’à pleurer sur notre servitude volontaire en réalisant que nos élus représentent bien ce que nous sommes nous-mêmes devenus : des godillots.
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, auteur de Droit constitutionnel (Economica, 2007).
Une histoire de tente...
DICTATEUR EN GRANDE POMPE !
SDF A COUP D'POMPE !
Sur les bords de la Seine
Durée 2mn05
A l'Elysée
Durée 1mn
Avec le budget qui a servi à recevoir Kadafi on pourrait loger pour tout ces gens!
SDF A COUP D'POMPE !
Sur les bords de la Seine
Durée 2mn05
A l'Elysée
Durée 1mn
Avec le budget qui a servi à recevoir Kadafi on pourrait loger pour tout ces gens!
16 décembre 2007
Store Wars
Parodie de la Guerre des étoiles pour promouvoir l'agriculture biologique contre l'agriculture productiviste. En version originale sous titrée en français.
Durée 6mn
Durée 6mn
Un ancien président italien : '' Le 9-11 est un coup monté de l'intérieur ''
D'après un ancien Président italien, les services de renseignement savent que le 9-11 est un coup monté de l'intérieur.
L'homme qui a organisé l'Opération Gladio a dit au plus grand journal d'Italie que les attentats étaient dirigés par la CIA et le Mossad
Prison Planet, par Paul Joseph Watson, le 4 décembre 2007
Francesco Cossiga, l'ancien président italien qui avait révélé l'existence de l'Opération Gladio, a fait des révélations sur le 9-11, disant au journal le plus estimé d'Italie que les attentats étaient dirigés par la CIA et le Mossad, et que c'est un fait notoire dans les services de renseignement mondiaux.
Cossiga fut élu Président du Sénat italien en juillet 1983, avant de devenir Président du pays en 1985 en remportant les élections dans un raz-de-marée électoral.
En tant qu'homme rare, honnête politicien, Cossiga a gagné le respect des partis de l'opposition et il a dirigé le pays pendant sept ans, jusqu'en avril 1992.
La tendance à la franchise de Cossiga a bouleversé l'establishment politique italien, et il a été forcé de démissionner après avoir révélé l'existence, et son rôle dans la mise en place, de l'Opération Gladio, un réseau criminel de renseignement sous les auspices de l'OTAN, qui a effectué des attentats à la bombe en Europe dans les années 60, 70, et 80.
La spécialité de Gladio était d'effectuer ce qu'ils ont inventé, des « opérations sous fausse bannière, » des attentats terroristes qui étaient attribués à l'opposition interne et géopolitique.
Les révélations de Cossiga ont contribué à une enquête parlementaire italienne sur Gladio en 2000, au cours de laquelle fut exhumée la preuve que les attentats étaient supervisés par l'appareil de renseignement étasunien.
En mars 2001, l'agent de Gladio Vincenzo Vinciguerra a déclaré, dans un témoignage sous serment, « Vous avez eu des attaques de civils, de gens, de femmes, d'enfants, de personnes innocentes, de gens inconnus très éloignées de tout jeu politique. La raison était assez simple : Forcer ... le public à se tourner vers l'État pour demander une sécurité plus grande. »
Les nouvelles révélations de Cossiga sont parues la semaine dernière dans le plus ancien et le plus lu des journaux d'Italie, Corriere della Sera. En voici une rapide traduction :
Ben Laden a soi-disant avoué être l'auteur des attentats du 11 septembre contre les deux tours de New York, alors que tous les services de renseignements des États-Unis et d'Europe ... savent bien maintenant que ces attentats désastreux ont été planifiés et réalisés par la CIA étasunienne et le Mossad avec l'aide du monde sioniste, dans le but d'en faire porter le chapeau aux pays arabes afin d'inciter les puissances occidentales à prendre part en Irak ... et en Afghanistan.
Cossiga, a exprimé ses premiers doutes sur le 9-11 en 2001, et il a été cité dans le livre de Webster Tarpley, déclarant que « Le cerveau de l'attaque devait être un esprit sophistiqué, avec suffisamment de moyens, non seulement pour recruter des kamikazes fanatiques, mais aussi des gens hautement spécialisés. J'ajoute une chose : Elle n'a pu être réalisée sans infiltration dans le personnel des radars et de la sécurité aérienne. »
Venant d'un ancien chef d'État très respecté, les assertions de Cossiga, selon qui les attaques du 9-11 étaient un coup monté de l'intérieur, et que c'est un fait notoire dans les services de renseignement mondiaux, ont très peu de chance d'être mentionnées par l'institution d'information médiatique, car tout comme des centaines d'autres gens sérieux, anciens de gouvernement, militaires, professionnels de l'armée de l'air, alliées à des centaines de professeurs et d'intellectuels, il ne peut être écarté comme un fêlé de la théorie de la conspiration.
Traduction : alterinfo.net
L'homme qui a organisé l'Opération Gladio a dit au plus grand journal d'Italie que les attentats étaient dirigés par la CIA et le Mossad
Prison Planet, par Paul Joseph Watson, le 4 décembre 2007
Francesco Cossiga, l'ancien président italien qui avait révélé l'existence de l'Opération Gladio, a fait des révélations sur le 9-11, disant au journal le plus estimé d'Italie que les attentats étaient dirigés par la CIA et le Mossad, et que c'est un fait notoire dans les services de renseignement mondiaux.
Cossiga fut élu Président du Sénat italien en juillet 1983, avant de devenir Président du pays en 1985 en remportant les élections dans un raz-de-marée électoral.
En tant qu'homme rare, honnête politicien, Cossiga a gagné le respect des partis de l'opposition et il a dirigé le pays pendant sept ans, jusqu'en avril 1992.
La tendance à la franchise de Cossiga a bouleversé l'establishment politique italien, et il a été forcé de démissionner après avoir révélé l'existence, et son rôle dans la mise en place, de l'Opération Gladio, un réseau criminel de renseignement sous les auspices de l'OTAN, qui a effectué des attentats à la bombe en Europe dans les années 60, 70, et 80.
La spécialité de Gladio était d'effectuer ce qu'ils ont inventé, des « opérations sous fausse bannière, » des attentats terroristes qui étaient attribués à l'opposition interne et géopolitique.
Les révélations de Cossiga ont contribué à une enquête parlementaire italienne sur Gladio en 2000, au cours de laquelle fut exhumée la preuve que les attentats étaient supervisés par l'appareil de renseignement étasunien.
En mars 2001, l'agent de Gladio Vincenzo Vinciguerra a déclaré, dans un témoignage sous serment, « Vous avez eu des attaques de civils, de gens, de femmes, d'enfants, de personnes innocentes, de gens inconnus très éloignées de tout jeu politique. La raison était assez simple : Forcer ... le public à se tourner vers l'État pour demander une sécurité plus grande. »
Les nouvelles révélations de Cossiga sont parues la semaine dernière dans le plus ancien et le plus lu des journaux d'Italie, Corriere della Sera. En voici une rapide traduction :
Ben Laden a soi-disant avoué être l'auteur des attentats du 11 septembre contre les deux tours de New York, alors que tous les services de renseignements des États-Unis et d'Europe ... savent bien maintenant que ces attentats désastreux ont été planifiés et réalisés par la CIA étasunienne et le Mossad avec l'aide du monde sioniste, dans le but d'en faire porter le chapeau aux pays arabes afin d'inciter les puissances occidentales à prendre part en Irak ... et en Afghanistan.
Cossiga, a exprimé ses premiers doutes sur le 9-11 en 2001, et il a été cité dans le livre de Webster Tarpley, déclarant que « Le cerveau de l'attaque devait être un esprit sophistiqué, avec suffisamment de moyens, non seulement pour recruter des kamikazes fanatiques, mais aussi des gens hautement spécialisés. J'ajoute une chose : Elle n'a pu être réalisée sans infiltration dans le personnel des radars et de la sécurité aérienne. »
Venant d'un ancien chef d'État très respecté, les assertions de Cossiga, selon qui les attaques du 9-11 étaient un coup monté de l'intérieur, et que c'est un fait notoire dans les services de renseignement mondiaux, ont très peu de chance d'être mentionnées par l'institution d'information médiatique, car tout comme des centaines d'autres gens sérieux, anciens de gouvernement, militaires, professionnels de l'armée de l'air, alliées à des centaines de professeurs et d'intellectuels, il ne peut être écarté comme un fêlé de la théorie de la conspiration.
Traduction : alterinfo.net
Ampoules économiques mais...
Attention, les nouvelles ampoules économiques créent des champs électromagnétiques dangereux pour la santé.
Voir extrait info:
http://www.next-up.org/divers/TF1CriiremAdemCemAmpoulesFluocompactes03102007.php
Voir extrait info:
http://www.next-up.org/divers/TF1CriiremAdemCemAmpoulesFluocompactes03102007.php
ENDGAME- ALEX JONES
Alex Jones' brand new documentary Endgame charts the history of the elite blueprint for social domination and control, outlining the ultimate plans that those who consider themselves the anointed have for our planet.
The first section of the film documents the rise of the banking cartels, who since 1800 have funded both sides of almost every war. Endgame charts the usurpation of the British economy by the Rothchild family who went on to bankroll all factions during the first world war providing armaments companies through banks in France, Austria, Germany and England.
Endgame then documents the fallout of the great war and the attempts to form a controlling League of Nations, which was ultimately blocked by Congress. Such frustration on the part of the elite led to the rise of two factions, fascists and Fabian socialists. Endgame documents how bankers again funded both sides during WW2 which ultimately led to the creation of the UN and the beginning of the movement to implement three power blocs via incremental globalism.
The second section of the film covers the Bilderberg group and Alex's documentation of the elite group at the 2006 meeting in Ottawa. It covers Alex's detention on the Canadian border at the behest of Bilderberg insiders themselves. Alex and his crew describe how they were interrogated for nearly twelve hours before finally being allowed entry into the country.
Featuring extensive interviews with Jim Tucker and Daniel Estulin, veteran reporters who have been covering the meetings for 27 and 15 years respectively, Alex reveals how it is an offence for any member of the federal or state government to meet with foreign power brokers without the express authority of the president or Congress.
Endgame then shifts focus to the impending movement towards a North American Union, presenting reports and documentation relating to the efforts toward regional harmonization between the US Mexico and Canada at the secretive Security and Prosperity Partnership (SPP) summits, which refer to an "evolution by stealth" agenda.
The later parts of the film deal firstly with the hijacking of the environmental movement. Experts and former insiders describe how there has been a long term goal spanning back decades to use an exaggerated threat from mother nature in order to control energy markets, regulate the progression of lesser economies and increase the rich poor divide by pricing out the middle classes.
This then dovetails with the ultimate endgame, the depopulation agenda. The film's gripping climax delves into the history of eugenics mindset. Endgame lays out the evidence that humans are being portrayed as a virus upon the earth, as we are increasingly being told to believe by cultural and academic kingpins.
From the teachings of "Dr Death" Eric Pianka, to German film fest cartoons, to New York Times best selling books, we are being saturated with the idea that humanity itself must be culled in order to save mother earth.
Endgame reveals how The eugenics movement never went away, it simply re-packaged itself to be more palatable to an increasingly skeptical public.
Looking more slick and professionally produced than ever with an intense soundtrack and filmed in super quality high definition, Endgame is a must watch for anyone seriously concerned with the world we live in today.
En anglais - durée 2h20
The first section of the film documents the rise of the banking cartels, who since 1800 have funded both sides of almost every war. Endgame charts the usurpation of the British economy by the Rothchild family who went on to bankroll all factions during the first world war providing armaments companies through banks in France, Austria, Germany and England.
Endgame then documents the fallout of the great war and the attempts to form a controlling League of Nations, which was ultimately blocked by Congress. Such frustration on the part of the elite led to the rise of two factions, fascists and Fabian socialists. Endgame documents how bankers again funded both sides during WW2 which ultimately led to the creation of the UN and the beginning of the movement to implement three power blocs via incremental globalism.
The second section of the film covers the Bilderberg group and Alex's documentation of the elite group at the 2006 meeting in Ottawa. It covers Alex's detention on the Canadian border at the behest of Bilderberg insiders themselves. Alex and his crew describe how they were interrogated for nearly twelve hours before finally being allowed entry into the country.
Featuring extensive interviews with Jim Tucker and Daniel Estulin, veteran reporters who have been covering the meetings for 27 and 15 years respectively, Alex reveals how it is an offence for any member of the federal or state government to meet with foreign power brokers without the express authority of the president or Congress.
Endgame then shifts focus to the impending movement towards a North American Union, presenting reports and documentation relating to the efforts toward regional harmonization between the US Mexico and Canada at the secretive Security and Prosperity Partnership (SPP) summits, which refer to an "evolution by stealth" agenda.
The later parts of the film deal firstly with the hijacking of the environmental movement. Experts and former insiders describe how there has been a long term goal spanning back decades to use an exaggerated threat from mother nature in order to control energy markets, regulate the progression of lesser economies and increase the rich poor divide by pricing out the middle classes.
This then dovetails with the ultimate endgame, the depopulation agenda. The film's gripping climax delves into the history of eugenics mindset. Endgame lays out the evidence that humans are being portrayed as a virus upon the earth, as we are increasingly being told to believe by cultural and academic kingpins.
From the teachings of "Dr Death" Eric Pianka, to German film fest cartoons, to New York Times best selling books, we are being saturated with the idea that humanity itself must be culled in order to save mother earth.
Endgame reveals how The eugenics movement never went away, it simply re-packaged itself to be more palatable to an increasingly skeptical public.
Looking more slick and professionally produced than ever with an intense soundtrack and filmed in super quality high definition, Endgame is a must watch for anyone seriously concerned with the world we live in today.
En anglais - durée 2h20
Extrait du discours d'adieu l'éditeur du New York Times John Swaiton
" La presse libre n'existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi. Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués ". John Swaiton, l'éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu.
15 décembre 2007
Comment se passe pour Denis ROBERT l'après affaire Clearstream
Rajout : Dailymotion censure le clip de Denis Robert, pas étonnant quand on lit cette dépêche de la mi Octobre (Au secours! la démocratie s'effrite....)
Chassé croisé entre Dailymotion et Matignon
lefigaro.fr
14/10/2007
.
Signe des temps ? Dailymotion et Matignon se livrent à un jeu de chaises musicales qui marque peut-être une étape dans la prise en compte de la netéconomie en France.
Séverin Naudet, jusqu’ici directeur des contenus et de la communication du site français d’échange de vidéos Dailymotion, l’un des leaders mondiaux du secteur, rejoint le cabinet du premier ministre. Il est nommé conseiller technique chargé de la presse.
Martin Rogard, quant à lui, fait le voyage inverse. Chef du pôle multimédia au département de l’Information et de la Communication du ministère de la Culture et de la communication, il va reprendre les fonctions de Séverin Naudet comme directeur des contenus France.
Séverin Naudet n’est pas un néophyte en matière de lambris ministériels. Ce diplômé de l’Efap a en effet déjà été conseiller au ministère de la Communication jusqu’en 2006. Il était chargé des industries culturelles, des médias et des opérations spéciales. S’est également occupé des relations presse pour Hervé Gaymard en 2003 et 2004.
Quant à Martin Rogard, il a débuté sa carrière au sein d’une société de jeux vidéo, Vibes SA.
Le Rap de Denis Robert
clip "voleurs de poules, pilleurs de foule" 12/2007
http://www.liberation.fr/actualite/societe/297274.FR.php
Reportage sur la vente aux enchères déstinées à soutenir Denis Robert face à ses multiples procès pour avoir dit la vérité.
S'il vous plait allez faire un tour sur :
http://lesoutien.blogspot.com/
Durée 1mn38
Dans le "même esprit" que l'affaire Clearstream, voici l'affaire IUMM
IUMM et la caisse noire
Durée 31mn41
Chassé croisé entre Dailymotion et Matignon
lefigaro.fr
14/10/2007
.
Signe des temps ? Dailymotion et Matignon se livrent à un jeu de chaises musicales qui marque peut-être une étape dans la prise en compte de la netéconomie en France.
Séverin Naudet, jusqu’ici directeur des contenus et de la communication du site français d’échange de vidéos Dailymotion, l’un des leaders mondiaux du secteur, rejoint le cabinet du premier ministre. Il est nommé conseiller technique chargé de la presse.
Martin Rogard, quant à lui, fait le voyage inverse. Chef du pôle multimédia au département de l’Information et de la Communication du ministère de la Culture et de la communication, il va reprendre les fonctions de Séverin Naudet comme directeur des contenus France.
Séverin Naudet n’est pas un néophyte en matière de lambris ministériels. Ce diplômé de l’Efap a en effet déjà été conseiller au ministère de la Communication jusqu’en 2006. Il était chargé des industries culturelles, des médias et des opérations spéciales. S’est également occupé des relations presse pour Hervé Gaymard en 2003 et 2004.
Quant à Martin Rogard, il a débuté sa carrière au sein d’une société de jeux vidéo, Vibes SA.
Le Rap de Denis Robert
clip "voleurs de poules, pilleurs de foule" 12/2007
http://www.liberation.fr/actualite/societe/297274.FR.php
Reportage sur la vente aux enchères déstinées à soutenir Denis Robert face à ses multiples procès pour avoir dit la vérité.
S'il vous plait allez faire un tour sur :
http://lesoutien.blogspot.com/
Durée 1mn38
Dans le "même esprit" que l'affaire Clearstream, voici l'affaire IUMM
IUMM et la caisse noire
Durée 31mn41
Nouvel ordre mondial et Franc-maçonnerie
Durée 19mn49
12 décembre 2007
Orwell se retourne dans sa tombe
Film documentaire de Robert Kane Pappas, 2005. Etat des lieux sans concession du système médiatique américain par des journalistes de renom, des professeurs d'université, un membre du Congrés, l'ancien procureur de Los Angeles, Michael Moore, des producteurs de TV et d'autres intervenants directement concernés. Un immanquable pour qui veut toucher du doigt l'état de dépendance des médias au pouvoir. Certaines similitudes frappantes avec la situation vers laquelle évolue la France, n'échapperont à personne. Sous-titrage par z3383z et Fedup pour Reopen911.info
Anglais sous-titré français - Durée 1h43
Anglais sous-titré français - Durée 1h43
11 décembre 2007
LES DIX COMMANDEMENTS DU LIBERALISME
par Frank HATEM
d'après une conférence de Ricardo Petrella*
donnée à l'Université de Bretagne Sud (France) le 7 décembre 1998
LE MONOPOLE, TON DIEU, TU ADORERAS
L'Europe aurait pu être, et devrait être, une opportunité pour les peuples d'initier une nouvelle conception de l'Etat au-delà des Etats, et une nouvelle conception de la société. Au lieu de cela, elle n'est qu'une opportunité pour les marchés et les entreprises multinationales, opportunité de se mondialiser davantage, c'est-à-dire de tendre de plus en plus vers le monopole mondial, qui est en contradiction flagrante avec les principes du libéralisme. Le libéralisme suppose la libre concurrence. Le monopolisme est la fin de toute concurrence même s'il est l'aboutissement logique du processus. La plupart des malheurs de nos sociétés proviennent de cela.
COMPETITIF TU SERAS, ET TON PROCHAIN TU ECRASERAS
Dominer le monde est d'ailleurs l'objectif ouvertement avoué de ces multinationales. Pour y parvenir, il faut s'appuyer sur le concept de COMPETITIVITE, qui n'est ni plus ni moins qu'un projet de destruction de l'autre, d'élimination du concurrent par tous les moyens. Ce concept est admis et reconnu comme bon par la plus grande part de la population pour son plus grand malheur.
" Il faut être compétitif ". Au nom de la compétitivité a lieu un vaste mouvement d'expropriation de l'humain .dans tous les domaines. Même l'Université colporte ce concept et s'en fait le complice. L'étudiant, à la fin de ses études, a parfaitement intégré cette idée qui va faire de lui un " tueur ", en attendant, de plus en plus vite, d'être tué par cette même exigence de compétitivité qui oblige à se recycler toujours, jusqu'à une limite d'âge de plus en plus précoce. Il n'en voudra même pas au système mais culpabilisera simplement de n'avoir pas su être assez " compétitif ".
A TA RENTABILITE TU VEILLERAS
La mondialisation est avant tout technologique c'est-à-dire culturelle. Le but est que la vitesse de réaction des capitaux soit instantanée, que les investissements puissent se déplacer massivement en temps réel en fonction de la maximisation de la rentabilité, et ainsi réduire les états et les peuples en esclavage, à la merci des décisions de quelques uns, Les nouveaux outils d'échange suppriment les limites du temps et de l'espace. Cela semble a priori fort positif. Cela le serait si cette compression n'avait pas pour objectif de rendre tout très vite obsolète, donc de contraindre à une mobilité croissante dans tous les domaines. Il faut être partout en même temps. Il n'y a plus de territoire qu'on puisse défendre.
Cet espace sans frontières est-il le lieu d'un village global ? Cette ouverture mondiale est-elle l'occasion d'une unité entre les peuples ? D'une harmonisation ? Certes non. Seules les transactions sont véritablement sans limites et sans contrôle. Ce sont les capitaux qui sont de plus en plus libre, certainement pas les hommes. Il y a trente ans, quand on parlait de mondialisme, on imaginait une société idéale, sans guerres, sans misère. C'est l'inverse qui a été instauré. Le mondialisme aujourd'hui est devenu l'ennemi des peuples.
AU PROGRES TU TE SOUMETTRAS
La manipulation mentale par la secte libérale mondialiste, la plus brutale et la plus pernicieuse qui puisse exister, ne s'appuie pas que sur le concept de compétitivité. Elle s'appuie aussi sur une technique d'assimilation du " descriptif " et du " normatif " : Ce qui est un pur constat de circonstances devient une norme morale à laquelle il faut se soumettre si on veut rester dans la danse et avoir une chance de s'en sortir, une chance de détruire l'autre.
La première norme imposée est celle de l'économie ouverte : on ne peut aller contre le progrès technologique. Tout ce qui est possible doit être réalisé. Le mondialisme découle du progrès technologique. Il est donc forcément bon. Etre contre le mondialisme c'est donc être contre le progrès, et c'est voué à l'échec.
AU MONDE ENTIER TU T'OUVRIRAS
ET AUCUN TERRITOIRE TU NE DEFENDRAS
On est un bon gouvernement si on favorise le plus rapidement le règne du marché mondial en y intégrant et soumettant tous les marchés locaux. Si on veut tenir compte de l'intérêt local, des familles, des entreprises, des régions, on est un mauvais gouvernement contraire à l'ouverture économique et au progrès.
Les seuls protagonistes de cette mondialisation sont les entreprises de dimension mondiale. Elles seules sont aptes à gérer les ressources mondiales dans le sens d'une allocation optimale des capitaux. Il faut donc leur faire confiance. L'intérêt qui doit être poursuivi est l'intérêt des multinationales puisque ce sont elles qui ont la capacité d'accroître la compétitivité. Tout autre intérêt doit y être subordonné. Dans cet esprit, on a libéralisé un à un tous les marchés, et on continue. Libéraliser, c'est déréglementer de sorte que les capitaux puissent circuler librement et sans la contrainte de se préoccuper de tel ou tel intérêt local. Toujours au nom de l'ouverture et de la compétitivité.
TU LAISSERAS LES AUTRES MOURIR DE FAIM
Ainsi, on a libéralisé les marchés des capitaux, la pêche, l'agriculture, les matières premières etc. et on connaît le résultat : l'industrialisation de la pêche et de l'agriculture avec son cortège de pollution, de chômage, de surexploitation, de misère en particulier dans les pays sous-développés et au bout du compte la famine dans des régions entières du globe. Alors que le discours avait toujours été que l'" optimisation " des allocations de ressources avait pour but de donner à manger à tout le monde. C'est faux de façon flagrante. Le but est le pouvoir monopolistique sur l'alimentation de l'humanité : 80% des semences sont sous le contrôle d'une seule multinationale qui s'est arrangée pour faire disparaître 90 % des espèces de riz et autres céréales au profit de celles qu'elle contrôle, et les manipulations génétiques permettent de créer des semences qui ne se reproduisent pas, c'est-à-dire qui oblige le cultivateur à racheter la semence à chaque fois. La deuxième génération n'est plus apte à la reproduction, tel est le but poursuivi. Avec en vue le chantage à la mort pour l'humanité tout entière, par des monopoles qui fixeront librement le prix de tout ce qui est vital. L'esclavage absolu.
UNE MARCHANDISE TU DEVIENDRAS
Même chose pour la libéralisation dans le domaine culturel. La déréglementation c'est l'universalisation d'une langue unique, d'une culture unique, en utilisant des moyens techniques uniformisés contrôlés par un seul groupe multinational. Le monopole de la pensée est d'autant mieux programmé que le marché éducationnel a remplacé l'éducation. Dans ce marché mondial, le professeur local n'aura bientôt plus de raison d'être et disparaîtra. On achètera un produit éducationnel pour sa compétitivité, qui permettra de mettre à niveau la propre compétitivité de l'acheteur, et c'est à cela que conduit l'Université en jouant ce jeu qui fait de l'étudiant un produit à vendre aux entreprises qui la subventionnent au même titre qu'un brevet de recherche. Si ce produit n'a pas acquis une mobilité totale, c'est-à-dire s'il ne se soumet pas à toutes les déportations, à toutes les flexibilités, à toutes les contraintes au nom de la compétitivité, il est déjà bon pour la casse.
TOUTE SOUVERAINETE TU ABANDONNERAS
A quoi sert l'Etat dans ce monde mondialisé ? A rien bien entendu. Au contraire, l'Etat est l'ennemi naturel de la mondialisation. Pour que l' " ouverture " soit totale, il n'a plus le droit de réguler les télécoms, la culture ou les revenus. Les Etats pourtant jouent le jeu de la mondialisation afin d'accroïtre leur compétitivité par rapport à d'autres. La France a toujours dit : " il faut faire l'Europe car grâce à elle la France peut garder son rang de puissance moyenne et avoir un poids dans le concert international ". Cette compétitivité provisoire est un leurre. Les Belges se demandent : " alors si l'Europe sert à la France à garder son pouvoir, quel est l'intérêt de l'Europe pour la Belgique ? "
Et surtout, en s'ouvrant à la mondialisation pour rester compétitifs, et prendre le meilleur sur d'autres Etats, les Etats s'ouvrent à leur propre mort. Les gouvernements ne sont plus que des marionnettes. 82 % des micro-processeurs sont fabriqués par Intel. 92 % des logiciels sont Microsoft ; 90 % des ordinateurs sont Compaq. 66 % des avions sont Boeing-Mc Donnell. Etc. etc. Quel poids peut bien avoir un Etat face à cela ? Quelle marge de décision ? Quelle capacité à dire " non " ? L'Etat a déjà perdu ? et malgré tout il continue de jouer le jeu qui a mené à sa perte. Si la souveraineté d'Etats comme la France est ainsi proche de zéro, que dire de la souveraineté d'Etats comme le Mexique ou l'Angola ?
A LA LOI ET A LA MORALE DES MONOPOLES TU TE PLIERAS
Les marchés font la loi et s'autorégissent, puisque les Etats n'ont plus le droit de les réglementer du fait d'accords internationaux domaine par domaine. L'AMI qui devait institutionaliser le tout a été répoussée par la résistance de certains peuples (notamment en France grâce au " Monde Diplomatique "). Mais le fond du problème reste entier.
Plus aucune réglementation nationale n'est plus souveraine. Un exemple parlant est celui de l'autorisation de breveter le génôme humain. Jusqu'à présent, on tentait de limiter les manipulations génétiques. La barrière aura vite sauté. Le 18 mai 98, du fait que certains pays autorisent l'appropriation du patrimoine génétique constitué en laboratoire, qu'il soit végétal, animal ou humain, la Commission européenne a dû, afin de préserver la compétitivité à venir des entreprises européennes, l'autoriser également. Désormais, des acteurs privés peuvent devenir PROPRIETAIRES (avec tout ce que cela implique) de tout être vivant animal ou humain dès l'instant qu'il détient le brevet du capital génétique créé (modifié) en laboratoire.
TA MISERE TU ORGANISERAS
Le processus est partout le même : au nom de la compétition on déréglemente, on libéralise, puis lorsque cela devient rentable, on privatise. Au profit d'entreprise qui sont déjà en position dominante, bien entendu.
On aboutit donc à une société où des forces privées ont toute la maîtrise
1°) de l'allocation des ressources mondiales (vers quoi sont dirigés les investissements, avec pour seul critère de choix la rentabilité à court terme au détriment de toute notion sociale ou écologique),
2°) de la répartition de la richesse produite. Elle va bien entendu aux actionnaires.
Depuis les années 78-80, toutes les réglementations ont été modifiées, dans tous les domaines de l'économie, dans un sens de libéralisation au niveau mondial. Il s'ensuit que les gains de productivité se font de plus en plus au bénéfice du capital, et de moins en moins au bénéfice des populations ou du travail.
Du fait que les travailleurs ne tirent leur revenu que du travail, et que la compétitivité mondialiste pousse naturellement à la diminution des coûts salariaux, tandis que les revenus du capital ne cessent de s'accroïtre, la paupérisation des masses est inévitable, comme l'accroissement des inégalités. Un nombre de plus en plus restreint de familles dispose de la quasi-totalité des disponibilités financières de la planète (on sait que certains financiers sont capables de déplacer d'un jour à l'autre des masses financières équivalentes au budget annuel d'un pays comme la France). Et la répartition des ressources est désormais confiée au privé.
LA CHANCE DE TA VIE TU LAISSERAS PASSER
ET A TA LIBERTE TU RENONCERAS
Tout le monde joue ce même jeu de la compétitivité qui consiste à gagner des parts de marché pour allouer les ressources mondiales là où le profit est le plus grand et le plus vite possible. Celui qui gagne prend tout. Et comme ce sont les Etats Unis qui sont les plus compétitifs dans le plus grand nombre de domaines, ce sont eux qui instaurent les règles dont ils bénéficient. Si on demande dans un pays du Tiers Monde ce que c'est que la mondialisation, on répond : " c'est l'américanisation ". Et si on demande à un américain ce que c'est que la mondialisation (ou " globalization ", il répond : " c'est nous ".
L'Université est le lieu moderne de la lutte pour QUI VA DIRIGER. Qui va allouer les ressources et les amasser au bout du compte. Dans cette compétitivité où les nations disparaissent, les petits se recroquevillent, se barricadent. L'intolérance religieuse, ethnique, nationale, sociale, est accentuée par cette lutte incessante entre les peuples dont on est complice dès l'instant qu'on fait un choix de consommation ou qu'on entre à l'Université. Alors que toute cette énergie, toute cette éducation, toute cette richesse aurait pu servir à réaliser une société de paix au niveau mondial.
Le résultat inévitable de l'ouverture des marchés et de la libéralisation des transferts de capitaux grâce à la déréglementation, est l'expropriation de tous les droits et souverainetés de l'humain. Il s'ensuit une nouvelle
DECLARATION MONDIALISTE
DES DEVOIRS DE
L'ESCLAVE-CITOYEN
Au nom de la compétitivité censée assurer le bonheur des peuples et la solidarité entre les nations, mais qui n'assure la liberté que des capitaux, et l'expropriation de toutes les souverainetés humaines
ARTICLE PREMIER : Tous les hommes et les femmes naissent et vivent prisonniers d'un Etat et d'un système mondial qu'ils n'ont jamais demandé et pour lequel ils n'ont jamais signé de contrat. Ils sont tenus d'en respecter les principes et de se plier à toutes les EXPROPRIATIONS de leurs droits et souverainetés que le libératlisme monopolistique leur impose.
ARTICLE SECOND : L'être humain n'a aucun droit s'il n'est pas rentable. La personne humaine n'existe plus qu'en tant que " ressource humaine " exploitable. C'est un capital à gérer. Le droit au travail (reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme) n'existe plus : il est remplacé par un " devoir d'employabilité ". Nul n'a plus de droit en tant que personne, s'il n'est socialement utile. Comme l'individu peut être jeté dès l'instant qu'il n'est plus rentable, il doit être recyclable. On a donc inventé la formation continue, mais cela suppose de l'argent et l'envie de se battre. Seulement 15 % des plus de 50 ans ayant perdu leur travail en retrouvent un. Les autres, et tous ceux qui ne font pas la preuve de leur rentabilité, sont éliminés du rôle social. 1 - EXPROPRIATION DE LA PERSONNE HUMAINE PAR LA RENTABILITE
ARTICLE TROISIEME : Seul est reconnu comme citoyen le consommateur solvable. Etre citoyen devrait consister à participer à la vie de la cité, et donc aux décisions qui influent sur ses membres. Ce citoyen n'existe évidemment plus, puisque l'essentiel des décisions qui régissent sa vie sont prises par les monopoles industriels et commerciaux. La meilleure preuve est qu'il est aujourd'hui impossible d'influer sur les marchés, c'est-à-dire d'agir sur la société, par le vote ou la voie parlementaire. Les marchés s'autorégissent et continuent leur oeuvre monopolistique quelles que soient les décisions politiques. Par contre, on peut changer les marchés par le BOYCOTT. Preuve que le citoyen n'a plus de pouvoir qu'en tant que consommateur. Seul le consommateur compte. Si je ne peux acheter, je n'ai aucun pouvoir, alors que je devrais être un homme comme un autre et un citoyen comme un autre. L'idéal serait de devenir actionnaire. Acheter les entreprises. Mais l'actionnariat de masse ne résout nullement le problème. Seules les positions dominantes ont une action réelle. Le reste est poudre aux yeux. 2 - EXPROPRIATION DE LA CITOYENNETE PAR LA CONSOMMATION
ARTICLE QUATRIEME : Le social n'existe plus. L'argent est le seul paramètre de la valeur." Il n'y a pas de société, il n'y a que le marché ", disent certains économistes. Tout est marchandise. On parle de " produits culturels ", de " marché de l'art " etc. Alors qu'on aurait pu instaurer une communauté solidaire et une société mondiale, ne s'est instauré qu'un marché mondial. Et la société s'atomise du fait de la compétition entre ses membres jusqu'à l'individu qui est en concurrence avec son frère et sera un jour poussé à l'éliminer pour survivre. 3 - EXPROPRIATION DE LA SOCIETE PAR LE MARCHE
ARTICLE CINQUIEME : Actuellement, la Loi est l'expression des intérêts financiers et des marchés. " Dans le char de l'Etat, le conducteur est financier, le politique est dans le coffre ". Les contraintes des marchés financiers font la loi sur les politiques économiques. Aucun pays ne peut y échapper. Les parlements n'ont plus guère de marge de manoeuvre face à la conjoncture mondiale. D'ailleurs cela a été officialisé dans le Traité de Maastricht par le fait que les banques centrales et les politiques monétaires sont désormais indépendantes et souveraines. Elles n'ont aucun compte à rendre aux Etats, et n'ont pas pour mission d'agir dans le sens d'une politique économique décidée par un Parlement. La politique monétaire de la banque centrale, destinée à empêcher toute inflation (parce qu'elle fait perdre aux prêts la valeur de l'intérêt perçu) quelles qu'en soient les conséquences sociales, est toute-puissante : les autres politiques doivent toutes être cohérentes par rapport à elle. Le traité de Maastricht (" indépendance de la B.C.E.") reconnaît ouvertement que toutes les politiques gouvernementales sont directement soumises aux marchés financiers. 4 - EXPROPRIATION DU POLITIQUE PAR LE FINANCIER
ARTICLE SIXIEME : Un pouvoir de plus en plus absolu entre les mains d'un nombre de plus en plus réduit de personnes : C'est la conséquence directe de cette expropriation du politique. On sait qui sont ces oligarchies, pouvoir absolu détenu par quelques infimes minorités qui se concentrent toujours plus. Voir les fusions récentes initiées par Hoechst, Petrofina, Axa, BNP, Ford etc.. 5 - LA DEMOCRATIE EXPROPRIEE PAR UNE OLIGARCHIE
ARTICLE SEPTIEME : Souffrir en silence. Nous avons les moyens de vous empêcher de parler. Toute considération humaine de bon sens est désormais subordonnée à la compétitivité sur les marchés mondiaux. Face aux drames sans nombre que cette situation provoque, on prétend ensuite quelque peu " humaniser l'Economie ". Il est bien temps. En fait, peu importe que des familles crèvent par milliers localement, pourvu qu'au niveau global, la rentabilité soit meilleure ailleurs. 6 - EXPROPRIATION DE L'HUMAIN CONFIE A L'HUMANITAIRE, ET DE L'INFORMATION PAR LA MANIPULATION.
ARTICLE HUITIEME : La morale est l'ennemi du libéralisme. L'éthique, c'est le respect de l'existence de l'autre. Cela est remplacé par les " autocodes " dans les entreprises. Mc Donald, Nike etc. ont toutes leur auto-code qui régit les rapports humains en fonction des nécessités de rentabilité de l'entreprise. 7 - EXPROPRIATION DE L'ETHIQUE REMPLACEE PAR LES USAGES COMMERCIAUX ET LES REGLEMENTS D'ENTREPRISE
ARTICLE NEUVIEME : La diversité n'est pas moderne et s'oppose aux économies d'échelle. Il n'y a plus qu'une culture, une langue et elle passe par un modèle d'ordinateur et un logiciel. Le reste n'a plus droit de cité. Ceux qui tentent de faire survivre leurs différences n'ont rien compris à l'ouverture. 8 - EXPROPRIATION DU CULTUREL PAR LE TECHNOLOGIQUE
ARTICLE DIXIEME : La Fraternité est interdite. L'homme sera de plus en plus un loup pour l'homme. " Si vous voulez être solidaire, soyez compétitif, pour qu'il y ait des ressources à répartir. " Ce langage est une imposture. La solidarité n'existe aujourd'hui qu'entre ceux qui sont accablés par les conséquences du mondialisme libéral. 9 - EXPROPRIATION DE LA SOLIDARITE PAR LA COMPETITIVITE
ARTICLE ONZIEME : L'Egalité est interdite. En aucun cas l'Etat ne doit plus intervenir pour rétablir une certaine égalité. A la limite, toute subvention sera interdite. Il n'y a plus d'égalité possible, sinon dans la misère. " Il est équitable d'avoir plus si on est plus compétitif ". Avec ce discours, on peut justifier toutes les injustices. 10 - EXPROPRIATION DE LA JUSTICE PAR LE MERITE
ARTICLE DOUZIEME : Le racisme social et culturel est obligatoire.
L'apartheid social et culturel est le résultat du rejet de ceux qui ne méritent pas les fruits de la productivité. On s'enferme dans des " gated communities " où l'autre n'a plus accès sans code. 11 - EXPROPRIATION DU RESPECT REMPLACE PAR L'INTOLERANCE
ARTICLE TREIZIEME : Détruire ou soumettre les ennemis du libéralisme est un devoir social. La course à la compétitivité rendue vitale du fait de l'ouverture mondialiste remplace provisoirement les guerres externes par les guerres internes. Cette guerre économique, écologique, culturelle, énergétique, éducationnelle, est un obstacle majeur pour la paix entre les hommes. Mais l'ennemi n'est pas toujours celui contre lequel on se bat, mais bien souvent celui qui profite de la division. 12 - EXPROPRIATION DE LA PAIX PAR LA GUERRE
ARTICLE QUATORZIEME : Toute liberté et un crime dès l'instant où elle ne favorise pas le jeu des marchés censés régir la vie de chacun de nous. Toute opposition est une faute devant être combattue. Il s'ensuit la multiplication et le perfectionnement des outils de surveillance généralisée. Par satellites, par écoutes systématiques (téléphone, fax, internet), par cartes de sécurité sociale électroniques, par croisement de fichiers etc. 13 - EXPROPRIATION DE LA LIBERTE PAR LA DICTATURE.
TOUS CES ARTICLES DOIVENT ETRE DECLARES CADUCS DANS L'ESPRIT DE CHACUN DE NOUS ET REMPLACES PAR :
ARTICLE UNIQUE : Face à cette agression rempante et permanente qui détruit l'humain, chaque citoyen est invité à assumer son devoir de révolte : jamais les pouvoirs n'ont accordé de droits aux peuples sans qu'ils soient arrachés de haute lutte.
Et la première lutte se passe dans nos têtes. La passivité, c'est l'acceptation de tous ces principes illégitimes comme s'ils étaient légitimes. C'est à chacun de DELEGITIMER en lui-même ces principes fondateurs de la mondialisation. Refuser d'agir et de penser en termes de compétitivité, refuser de considérer l'autre comme un concurrent qu'il faudra un jour ou l'autre éliminer, refuser de laisser tout ce qu'il y a de plus profond dans l'individu être bafoué au nom de l'intérêt immédiat de quelques manipulateurs mondiaux qui nous font croire que leur enrichissement est le progrès inévitable et que le libéralisme sauvage au seul profit des monopoles est la voie économique légitime et naturelle. C'est cela le vrai fascisme qu'il n'est plus possible d'accepter. Et cela suppose de déligitimer aussi en nous le désir d'être à la place de ces exploiteurs-maîtres du monde, en déligitimant tout sentiment de compétition, qu'on soit étudiant ou cadre, au profit de la solidarité, car nos vrais intérêts à terme sont collectifs et communs.
*Ricardo Petrella est professeur d'Economie
conseiller auprès de la Commission des Communautés Européennes,
Président et fondateur de l'Association des Amis du Monde Diplomatique
d'après une conférence de Ricardo Petrella*
donnée à l'Université de Bretagne Sud (France) le 7 décembre 1998
LE MONOPOLE, TON DIEU, TU ADORERAS
L'Europe aurait pu être, et devrait être, une opportunité pour les peuples d'initier une nouvelle conception de l'Etat au-delà des Etats, et une nouvelle conception de la société. Au lieu de cela, elle n'est qu'une opportunité pour les marchés et les entreprises multinationales, opportunité de se mondialiser davantage, c'est-à-dire de tendre de plus en plus vers le monopole mondial, qui est en contradiction flagrante avec les principes du libéralisme. Le libéralisme suppose la libre concurrence. Le monopolisme est la fin de toute concurrence même s'il est l'aboutissement logique du processus. La plupart des malheurs de nos sociétés proviennent de cela.
COMPETITIF TU SERAS, ET TON PROCHAIN TU ECRASERAS
Dominer le monde est d'ailleurs l'objectif ouvertement avoué de ces multinationales. Pour y parvenir, il faut s'appuyer sur le concept de COMPETITIVITE, qui n'est ni plus ni moins qu'un projet de destruction de l'autre, d'élimination du concurrent par tous les moyens. Ce concept est admis et reconnu comme bon par la plus grande part de la population pour son plus grand malheur.
" Il faut être compétitif ". Au nom de la compétitivité a lieu un vaste mouvement d'expropriation de l'humain .dans tous les domaines. Même l'Université colporte ce concept et s'en fait le complice. L'étudiant, à la fin de ses études, a parfaitement intégré cette idée qui va faire de lui un " tueur ", en attendant, de plus en plus vite, d'être tué par cette même exigence de compétitivité qui oblige à se recycler toujours, jusqu'à une limite d'âge de plus en plus précoce. Il n'en voudra même pas au système mais culpabilisera simplement de n'avoir pas su être assez " compétitif ".
A TA RENTABILITE TU VEILLERAS
La mondialisation est avant tout technologique c'est-à-dire culturelle. Le but est que la vitesse de réaction des capitaux soit instantanée, que les investissements puissent se déplacer massivement en temps réel en fonction de la maximisation de la rentabilité, et ainsi réduire les états et les peuples en esclavage, à la merci des décisions de quelques uns, Les nouveaux outils d'échange suppriment les limites du temps et de l'espace. Cela semble a priori fort positif. Cela le serait si cette compression n'avait pas pour objectif de rendre tout très vite obsolète, donc de contraindre à une mobilité croissante dans tous les domaines. Il faut être partout en même temps. Il n'y a plus de territoire qu'on puisse défendre.
Cet espace sans frontières est-il le lieu d'un village global ? Cette ouverture mondiale est-elle l'occasion d'une unité entre les peuples ? D'une harmonisation ? Certes non. Seules les transactions sont véritablement sans limites et sans contrôle. Ce sont les capitaux qui sont de plus en plus libre, certainement pas les hommes. Il y a trente ans, quand on parlait de mondialisme, on imaginait une société idéale, sans guerres, sans misère. C'est l'inverse qui a été instauré. Le mondialisme aujourd'hui est devenu l'ennemi des peuples.
AU PROGRES TU TE SOUMETTRAS
La manipulation mentale par la secte libérale mondialiste, la plus brutale et la plus pernicieuse qui puisse exister, ne s'appuie pas que sur le concept de compétitivité. Elle s'appuie aussi sur une technique d'assimilation du " descriptif " et du " normatif " : Ce qui est un pur constat de circonstances devient une norme morale à laquelle il faut se soumettre si on veut rester dans la danse et avoir une chance de s'en sortir, une chance de détruire l'autre.
La première norme imposée est celle de l'économie ouverte : on ne peut aller contre le progrès technologique. Tout ce qui est possible doit être réalisé. Le mondialisme découle du progrès technologique. Il est donc forcément bon. Etre contre le mondialisme c'est donc être contre le progrès, et c'est voué à l'échec.
AU MONDE ENTIER TU T'OUVRIRAS
ET AUCUN TERRITOIRE TU NE DEFENDRAS
On est un bon gouvernement si on favorise le plus rapidement le règne du marché mondial en y intégrant et soumettant tous les marchés locaux. Si on veut tenir compte de l'intérêt local, des familles, des entreprises, des régions, on est un mauvais gouvernement contraire à l'ouverture économique et au progrès.
Les seuls protagonistes de cette mondialisation sont les entreprises de dimension mondiale. Elles seules sont aptes à gérer les ressources mondiales dans le sens d'une allocation optimale des capitaux. Il faut donc leur faire confiance. L'intérêt qui doit être poursuivi est l'intérêt des multinationales puisque ce sont elles qui ont la capacité d'accroître la compétitivité. Tout autre intérêt doit y être subordonné. Dans cet esprit, on a libéralisé un à un tous les marchés, et on continue. Libéraliser, c'est déréglementer de sorte que les capitaux puissent circuler librement et sans la contrainte de se préoccuper de tel ou tel intérêt local. Toujours au nom de l'ouverture et de la compétitivité.
TU LAISSERAS LES AUTRES MOURIR DE FAIM
Ainsi, on a libéralisé les marchés des capitaux, la pêche, l'agriculture, les matières premières etc. et on connaît le résultat : l'industrialisation de la pêche et de l'agriculture avec son cortège de pollution, de chômage, de surexploitation, de misère en particulier dans les pays sous-développés et au bout du compte la famine dans des régions entières du globe. Alors que le discours avait toujours été que l'" optimisation " des allocations de ressources avait pour but de donner à manger à tout le monde. C'est faux de façon flagrante. Le but est le pouvoir monopolistique sur l'alimentation de l'humanité : 80% des semences sont sous le contrôle d'une seule multinationale qui s'est arrangée pour faire disparaître 90 % des espèces de riz et autres céréales au profit de celles qu'elle contrôle, et les manipulations génétiques permettent de créer des semences qui ne se reproduisent pas, c'est-à-dire qui oblige le cultivateur à racheter la semence à chaque fois. La deuxième génération n'est plus apte à la reproduction, tel est le but poursuivi. Avec en vue le chantage à la mort pour l'humanité tout entière, par des monopoles qui fixeront librement le prix de tout ce qui est vital. L'esclavage absolu.
UNE MARCHANDISE TU DEVIENDRAS
Même chose pour la libéralisation dans le domaine culturel. La déréglementation c'est l'universalisation d'une langue unique, d'une culture unique, en utilisant des moyens techniques uniformisés contrôlés par un seul groupe multinational. Le monopole de la pensée est d'autant mieux programmé que le marché éducationnel a remplacé l'éducation. Dans ce marché mondial, le professeur local n'aura bientôt plus de raison d'être et disparaîtra. On achètera un produit éducationnel pour sa compétitivité, qui permettra de mettre à niveau la propre compétitivité de l'acheteur, et c'est à cela que conduit l'Université en jouant ce jeu qui fait de l'étudiant un produit à vendre aux entreprises qui la subventionnent au même titre qu'un brevet de recherche. Si ce produit n'a pas acquis une mobilité totale, c'est-à-dire s'il ne se soumet pas à toutes les déportations, à toutes les flexibilités, à toutes les contraintes au nom de la compétitivité, il est déjà bon pour la casse.
TOUTE SOUVERAINETE TU ABANDONNERAS
A quoi sert l'Etat dans ce monde mondialisé ? A rien bien entendu. Au contraire, l'Etat est l'ennemi naturel de la mondialisation. Pour que l' " ouverture " soit totale, il n'a plus le droit de réguler les télécoms, la culture ou les revenus. Les Etats pourtant jouent le jeu de la mondialisation afin d'accroïtre leur compétitivité par rapport à d'autres. La France a toujours dit : " il faut faire l'Europe car grâce à elle la France peut garder son rang de puissance moyenne et avoir un poids dans le concert international ". Cette compétitivité provisoire est un leurre. Les Belges se demandent : " alors si l'Europe sert à la France à garder son pouvoir, quel est l'intérêt de l'Europe pour la Belgique ? "
Et surtout, en s'ouvrant à la mondialisation pour rester compétitifs, et prendre le meilleur sur d'autres Etats, les Etats s'ouvrent à leur propre mort. Les gouvernements ne sont plus que des marionnettes. 82 % des micro-processeurs sont fabriqués par Intel. 92 % des logiciels sont Microsoft ; 90 % des ordinateurs sont Compaq. 66 % des avions sont Boeing-Mc Donnell. Etc. etc. Quel poids peut bien avoir un Etat face à cela ? Quelle marge de décision ? Quelle capacité à dire " non " ? L'Etat a déjà perdu ? et malgré tout il continue de jouer le jeu qui a mené à sa perte. Si la souveraineté d'Etats comme la France est ainsi proche de zéro, que dire de la souveraineté d'Etats comme le Mexique ou l'Angola ?
A LA LOI ET A LA MORALE DES MONOPOLES TU TE PLIERAS
Les marchés font la loi et s'autorégissent, puisque les Etats n'ont plus le droit de les réglementer du fait d'accords internationaux domaine par domaine. L'AMI qui devait institutionaliser le tout a été répoussée par la résistance de certains peuples (notamment en France grâce au " Monde Diplomatique "). Mais le fond du problème reste entier.
Plus aucune réglementation nationale n'est plus souveraine. Un exemple parlant est celui de l'autorisation de breveter le génôme humain. Jusqu'à présent, on tentait de limiter les manipulations génétiques. La barrière aura vite sauté. Le 18 mai 98, du fait que certains pays autorisent l'appropriation du patrimoine génétique constitué en laboratoire, qu'il soit végétal, animal ou humain, la Commission européenne a dû, afin de préserver la compétitivité à venir des entreprises européennes, l'autoriser également. Désormais, des acteurs privés peuvent devenir PROPRIETAIRES (avec tout ce que cela implique) de tout être vivant animal ou humain dès l'instant qu'il détient le brevet du capital génétique créé (modifié) en laboratoire.
TA MISERE TU ORGANISERAS
Le processus est partout le même : au nom de la compétition on déréglemente, on libéralise, puis lorsque cela devient rentable, on privatise. Au profit d'entreprise qui sont déjà en position dominante, bien entendu.
On aboutit donc à une société où des forces privées ont toute la maîtrise
1°) de l'allocation des ressources mondiales (vers quoi sont dirigés les investissements, avec pour seul critère de choix la rentabilité à court terme au détriment de toute notion sociale ou écologique),
2°) de la répartition de la richesse produite. Elle va bien entendu aux actionnaires.
Depuis les années 78-80, toutes les réglementations ont été modifiées, dans tous les domaines de l'économie, dans un sens de libéralisation au niveau mondial. Il s'ensuit que les gains de productivité se font de plus en plus au bénéfice du capital, et de moins en moins au bénéfice des populations ou du travail.
Du fait que les travailleurs ne tirent leur revenu que du travail, et que la compétitivité mondialiste pousse naturellement à la diminution des coûts salariaux, tandis que les revenus du capital ne cessent de s'accroïtre, la paupérisation des masses est inévitable, comme l'accroissement des inégalités. Un nombre de plus en plus restreint de familles dispose de la quasi-totalité des disponibilités financières de la planète (on sait que certains financiers sont capables de déplacer d'un jour à l'autre des masses financières équivalentes au budget annuel d'un pays comme la France). Et la répartition des ressources est désormais confiée au privé.
LA CHANCE DE TA VIE TU LAISSERAS PASSER
ET A TA LIBERTE TU RENONCERAS
Tout le monde joue ce même jeu de la compétitivité qui consiste à gagner des parts de marché pour allouer les ressources mondiales là où le profit est le plus grand et le plus vite possible. Celui qui gagne prend tout. Et comme ce sont les Etats Unis qui sont les plus compétitifs dans le plus grand nombre de domaines, ce sont eux qui instaurent les règles dont ils bénéficient. Si on demande dans un pays du Tiers Monde ce que c'est que la mondialisation, on répond : " c'est l'américanisation ". Et si on demande à un américain ce que c'est que la mondialisation (ou " globalization ", il répond : " c'est nous ".
L'Université est le lieu moderne de la lutte pour QUI VA DIRIGER. Qui va allouer les ressources et les amasser au bout du compte. Dans cette compétitivité où les nations disparaissent, les petits se recroquevillent, se barricadent. L'intolérance religieuse, ethnique, nationale, sociale, est accentuée par cette lutte incessante entre les peuples dont on est complice dès l'instant qu'on fait un choix de consommation ou qu'on entre à l'Université. Alors que toute cette énergie, toute cette éducation, toute cette richesse aurait pu servir à réaliser une société de paix au niveau mondial.
Le résultat inévitable de l'ouverture des marchés et de la libéralisation des transferts de capitaux grâce à la déréglementation, est l'expropriation de tous les droits et souverainetés de l'humain. Il s'ensuit une nouvelle
DECLARATION MONDIALISTE
DES DEVOIRS DE
L'ESCLAVE-CITOYEN
Au nom de la compétitivité censée assurer le bonheur des peuples et la solidarité entre les nations, mais qui n'assure la liberté que des capitaux, et l'expropriation de toutes les souverainetés humaines
ARTICLE PREMIER : Tous les hommes et les femmes naissent et vivent prisonniers d'un Etat et d'un système mondial qu'ils n'ont jamais demandé et pour lequel ils n'ont jamais signé de contrat. Ils sont tenus d'en respecter les principes et de se plier à toutes les EXPROPRIATIONS de leurs droits et souverainetés que le libératlisme monopolistique leur impose.
ARTICLE SECOND : L'être humain n'a aucun droit s'il n'est pas rentable. La personne humaine n'existe plus qu'en tant que " ressource humaine " exploitable. C'est un capital à gérer. Le droit au travail (reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme) n'existe plus : il est remplacé par un " devoir d'employabilité ". Nul n'a plus de droit en tant que personne, s'il n'est socialement utile. Comme l'individu peut être jeté dès l'instant qu'il n'est plus rentable, il doit être recyclable. On a donc inventé la formation continue, mais cela suppose de l'argent et l'envie de se battre. Seulement 15 % des plus de 50 ans ayant perdu leur travail en retrouvent un. Les autres, et tous ceux qui ne font pas la preuve de leur rentabilité, sont éliminés du rôle social. 1 - EXPROPRIATION DE LA PERSONNE HUMAINE PAR LA RENTABILITE
ARTICLE TROISIEME : Seul est reconnu comme citoyen le consommateur solvable. Etre citoyen devrait consister à participer à la vie de la cité, et donc aux décisions qui influent sur ses membres. Ce citoyen n'existe évidemment plus, puisque l'essentiel des décisions qui régissent sa vie sont prises par les monopoles industriels et commerciaux. La meilleure preuve est qu'il est aujourd'hui impossible d'influer sur les marchés, c'est-à-dire d'agir sur la société, par le vote ou la voie parlementaire. Les marchés s'autorégissent et continuent leur oeuvre monopolistique quelles que soient les décisions politiques. Par contre, on peut changer les marchés par le BOYCOTT. Preuve que le citoyen n'a plus de pouvoir qu'en tant que consommateur. Seul le consommateur compte. Si je ne peux acheter, je n'ai aucun pouvoir, alors que je devrais être un homme comme un autre et un citoyen comme un autre. L'idéal serait de devenir actionnaire. Acheter les entreprises. Mais l'actionnariat de masse ne résout nullement le problème. Seules les positions dominantes ont une action réelle. Le reste est poudre aux yeux. 2 - EXPROPRIATION DE LA CITOYENNETE PAR LA CONSOMMATION
ARTICLE QUATRIEME : Le social n'existe plus. L'argent est le seul paramètre de la valeur." Il n'y a pas de société, il n'y a que le marché ", disent certains économistes. Tout est marchandise. On parle de " produits culturels ", de " marché de l'art " etc. Alors qu'on aurait pu instaurer une communauté solidaire et une société mondiale, ne s'est instauré qu'un marché mondial. Et la société s'atomise du fait de la compétition entre ses membres jusqu'à l'individu qui est en concurrence avec son frère et sera un jour poussé à l'éliminer pour survivre. 3 - EXPROPRIATION DE LA SOCIETE PAR LE MARCHE
ARTICLE CINQUIEME : Actuellement, la Loi est l'expression des intérêts financiers et des marchés. " Dans le char de l'Etat, le conducteur est financier, le politique est dans le coffre ". Les contraintes des marchés financiers font la loi sur les politiques économiques. Aucun pays ne peut y échapper. Les parlements n'ont plus guère de marge de manoeuvre face à la conjoncture mondiale. D'ailleurs cela a été officialisé dans le Traité de Maastricht par le fait que les banques centrales et les politiques monétaires sont désormais indépendantes et souveraines. Elles n'ont aucun compte à rendre aux Etats, et n'ont pas pour mission d'agir dans le sens d'une politique économique décidée par un Parlement. La politique monétaire de la banque centrale, destinée à empêcher toute inflation (parce qu'elle fait perdre aux prêts la valeur de l'intérêt perçu) quelles qu'en soient les conséquences sociales, est toute-puissante : les autres politiques doivent toutes être cohérentes par rapport à elle. Le traité de Maastricht (" indépendance de la B.C.E.") reconnaît ouvertement que toutes les politiques gouvernementales sont directement soumises aux marchés financiers. 4 - EXPROPRIATION DU POLITIQUE PAR LE FINANCIER
ARTICLE SIXIEME : Un pouvoir de plus en plus absolu entre les mains d'un nombre de plus en plus réduit de personnes : C'est la conséquence directe de cette expropriation du politique. On sait qui sont ces oligarchies, pouvoir absolu détenu par quelques infimes minorités qui se concentrent toujours plus. Voir les fusions récentes initiées par Hoechst, Petrofina, Axa, BNP, Ford etc.. 5 - LA DEMOCRATIE EXPROPRIEE PAR UNE OLIGARCHIE
ARTICLE SEPTIEME : Souffrir en silence. Nous avons les moyens de vous empêcher de parler. Toute considération humaine de bon sens est désormais subordonnée à la compétitivité sur les marchés mondiaux. Face aux drames sans nombre que cette situation provoque, on prétend ensuite quelque peu " humaniser l'Economie ". Il est bien temps. En fait, peu importe que des familles crèvent par milliers localement, pourvu qu'au niveau global, la rentabilité soit meilleure ailleurs. 6 - EXPROPRIATION DE L'HUMAIN CONFIE A L'HUMANITAIRE, ET DE L'INFORMATION PAR LA MANIPULATION.
ARTICLE HUITIEME : La morale est l'ennemi du libéralisme. L'éthique, c'est le respect de l'existence de l'autre. Cela est remplacé par les " autocodes " dans les entreprises. Mc Donald, Nike etc. ont toutes leur auto-code qui régit les rapports humains en fonction des nécessités de rentabilité de l'entreprise. 7 - EXPROPRIATION DE L'ETHIQUE REMPLACEE PAR LES USAGES COMMERCIAUX ET LES REGLEMENTS D'ENTREPRISE
ARTICLE NEUVIEME : La diversité n'est pas moderne et s'oppose aux économies d'échelle. Il n'y a plus qu'une culture, une langue et elle passe par un modèle d'ordinateur et un logiciel. Le reste n'a plus droit de cité. Ceux qui tentent de faire survivre leurs différences n'ont rien compris à l'ouverture. 8 - EXPROPRIATION DU CULTUREL PAR LE TECHNOLOGIQUE
ARTICLE DIXIEME : La Fraternité est interdite. L'homme sera de plus en plus un loup pour l'homme. " Si vous voulez être solidaire, soyez compétitif, pour qu'il y ait des ressources à répartir. " Ce langage est une imposture. La solidarité n'existe aujourd'hui qu'entre ceux qui sont accablés par les conséquences du mondialisme libéral. 9 - EXPROPRIATION DE LA SOLIDARITE PAR LA COMPETITIVITE
ARTICLE ONZIEME : L'Egalité est interdite. En aucun cas l'Etat ne doit plus intervenir pour rétablir une certaine égalité. A la limite, toute subvention sera interdite. Il n'y a plus d'égalité possible, sinon dans la misère. " Il est équitable d'avoir plus si on est plus compétitif ". Avec ce discours, on peut justifier toutes les injustices. 10 - EXPROPRIATION DE LA JUSTICE PAR LE MERITE
ARTICLE DOUZIEME : Le racisme social et culturel est obligatoire.
L'apartheid social et culturel est le résultat du rejet de ceux qui ne méritent pas les fruits de la productivité. On s'enferme dans des " gated communities " où l'autre n'a plus accès sans code. 11 - EXPROPRIATION DU RESPECT REMPLACE PAR L'INTOLERANCE
ARTICLE TREIZIEME : Détruire ou soumettre les ennemis du libéralisme est un devoir social. La course à la compétitivité rendue vitale du fait de l'ouverture mondialiste remplace provisoirement les guerres externes par les guerres internes. Cette guerre économique, écologique, culturelle, énergétique, éducationnelle, est un obstacle majeur pour la paix entre les hommes. Mais l'ennemi n'est pas toujours celui contre lequel on se bat, mais bien souvent celui qui profite de la division. 12 - EXPROPRIATION DE LA PAIX PAR LA GUERRE
ARTICLE QUATORZIEME : Toute liberté et un crime dès l'instant où elle ne favorise pas le jeu des marchés censés régir la vie de chacun de nous. Toute opposition est une faute devant être combattue. Il s'ensuit la multiplication et le perfectionnement des outils de surveillance généralisée. Par satellites, par écoutes systématiques (téléphone, fax, internet), par cartes de sécurité sociale électroniques, par croisement de fichiers etc. 13 - EXPROPRIATION DE LA LIBERTE PAR LA DICTATURE.
TOUS CES ARTICLES DOIVENT ETRE DECLARES CADUCS DANS L'ESPRIT DE CHACUN DE NOUS ET REMPLACES PAR :
ARTICLE UNIQUE : Face à cette agression rempante et permanente qui détruit l'humain, chaque citoyen est invité à assumer son devoir de révolte : jamais les pouvoirs n'ont accordé de droits aux peuples sans qu'ils soient arrachés de haute lutte.
Et la première lutte se passe dans nos têtes. La passivité, c'est l'acceptation de tous ces principes illégitimes comme s'ils étaient légitimes. C'est à chacun de DELEGITIMER en lui-même ces principes fondateurs de la mondialisation. Refuser d'agir et de penser en termes de compétitivité, refuser de considérer l'autre comme un concurrent qu'il faudra un jour ou l'autre éliminer, refuser de laisser tout ce qu'il y a de plus profond dans l'individu être bafoué au nom de l'intérêt immédiat de quelques manipulateurs mondiaux qui nous font croire que leur enrichissement est le progrès inévitable et que le libéralisme sauvage au seul profit des monopoles est la voie économique légitime et naturelle. C'est cela le vrai fascisme qu'il n'est plus possible d'accepter. Et cela suppose de déligitimer aussi en nous le désir d'être à la place de ces exploiteurs-maîtres du monde, en déligitimant tout sentiment de compétition, qu'on soit étudiant ou cadre, au profit de la solidarité, car nos vrais intérêts à terme sont collectifs et communs.
*Ricardo Petrella est professeur d'Economie
conseiller auprès de la Commission des Communautés Européennes,
Président et fondateur de l'Association des Amis du Monde Diplomatique
Narcotour : La croisade de Marc Fiévet.
Après onze ans de prison, l'ex-aviseur des douanes, "lâché" par la France, fait le tour du pays pour réclamer réparation.
Quand il en parle, il compte en jours: 3888 passés derrière les barreaux, pour avoir "servi l'Etat", dit-il. Trafiquant de drogues international, ont répondu les justices canadienne et française. Après onze ans de prison, beaucoup auraient tourné la page. Lui pas. Depuis quelques mois, Marc Fiévet fait un "Narcotour". Seul dans un camping-car aménagé par son gendre, l'ancien aviseur des douanes fait un tour de France et mène campagne sur le Net. Contre les "stups", contre Michel Charasse et contre tout ceux qui l'ont "lâché".
1ère partie - 3mn12
L'histoire de Fiévet est celle d'un gars au bagoût incomparable. A l'aise partout, il s'installe à Gibraltar dans les années 80, se fait beaucoup d'amis et flaire les bonnes opportunités. Trafics en tout genre, opérations de blanchiment, ce père de famille aux allures de VRP est un parfait "aviseur". Un indic de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), rémunéré en fonction des saisies qu'il permet.
Roublard et très observateur, il finit par faire ami-ami avec de gros trafiquants. Colombiens, italiens ou marocains, ses contacts lui permettent de monter des coups qu'il "signale" ensuite à ses officiers traitants. Sur 107 tonnes de drogues ainsi signalées, il prétend que les douanes ne lui en ont créditées que 18. Le reste? Evaporé... "Les primes d'aviseurs, dit-il, sont parties conforter les caisses de la DNRED, qui n'arrivait pas à se satisfaire des fonds qui lui étaient destinés".
Et puis un jour, c'est l'opération de trop... celle qui lui vaut de se retrouver dans une prison canadienne, condamné pour trafic international de stupéfiants.
2ème partie - 3mn39
Derrière les imprécations contre le système ambiguë de l'Etat jouant la partition des dealers internationaux, NS55 (son nom de code) met en évidence le rôle trouble des services spéciaux, déjà dénoncé par le chercheur américain Alfred Mc Coy ("La politique de l'héroïne en Asie du Sud-Est", éditions du Lézard). McCoy décrit notamment comment le Sdece, puis la CIA, financèrent leurs opérations clandestines en contrôlant les routes du marché de l'opium.
C'est pour faire reconnaître cette politique clandestine des Etats que Marc Fiévet n'hésite pas à installer son camping-car devant les directions régionales des douanes pour entamer un dialogue. Le tout sous l'oeil de la caméra d'Emmanuel Desbouiges et d'Olivier-Jourdan Roulot, deux journalistes qui autofinancent un projet de documentaire.
3ème partie - durée 2mn57
Dernier regard sur cette histoire hors normes, celui de Jean-Henri Hoguet, ancien patron de la DNRED (1987-1991), qui a "recruté" Fiévet. A la retraite depuis dix ans, M. Hoguet a préfacé le dernier livre de l'aviseur. Pour Rue89, il a accepté de répondre, par mail, à quelques questions. Sans fioritures:
Comment expliquez-vous l'absence de soutien des responsables politiques vis-à-vis de Fiévet?
Les dits "responsables" se sentent éventuellement concernés par les actions qu'ils ont conduites ou autorisées ou qui sont intervenues durant leur mandat, mais rarement pour celles qui sont intervenues des années auparavant. A fortiori lorsque la majorité politique a changé.
Pensez-vous que cette affaire puisse remettre en cause le système des aviseurs?
Plus qu'un aviseur, Fiévet était un infiltré. Il est clair que ne pas soutenir un infiltré ne peut que tarir le recrutement. L'aviseur normal ne doit pas s'attendre à une protection particulière. Il donne une information, on l'exploite et si il y a un résultat il sera rémunéré en fonction de celui-ci. Tout ce qu'on lui garantit, c'est de conserver son anonymat.
Marc Fiévet estime que certains de ses signalements n'ont pas débouché sur une intervention des douanes...
C'est vraisemblable et c'est normal. Toutes ces affaires sont internationales, elles mettent en jeu de nombreux services et les informations doivent transiter par des chaines hiérarchiques relevant de plusieurs pays.Vous pouvez ajouter le facteur temps, souvent essentiel, le facteur météo, la chance ou la malchance, pour comprendre que donner une info et réaliser une affaire sont deux choses différentes.
Comment se situe la France, en matière de lutte contre le trafic international?
En Europe ,je crois que nous sommes parmi les gens qui comptent, comme les Britanniques. Il faut tout de même savoir que l'on estime que l'on n'arrête que 5 à 10% de la drogue et qu'il a été jusqu'ici impossible de faire mieux. Beaucoup de pays font plus mal!
C'est le problème de la demande qu'il faudrait traiter, car il est illusoire de croire que l'on règlera la question en jugulant l'offre, ce qui est impossible dans un monde de plus en plus ouvert, avec des Etats aux motivations souvent antagonistes. Croit-on résoudre l'alcoolisme en supprimant l'alcool?
Que faudrait-il changer pour accroître l'action des douanes en la matière?
Le problème ne concerne pas que la douane, mais aussi la police et la gendarmerie. Il faut développer le renseignement aux plans national et international. L'échange de renseignements se heurte à de nombreuses difficultés: égoïsme des services qui travaillent d'abord pour eux mêmes, rivalités entre services, confidentialité des sources, rémunération des indics,etc.
Après le triste exemple Fiévet, il faudrait se donner les moyens d'avoir des infiltrés, de s'en occuper, de leur fournir protection. Ce qui implique des moyens considérables, notamment juridiques. Je doute qu'on en prenne le chemin, car les efforts à consentir ne peuvent être garantis au niveau des résultats à en escompter.
► A lire:
Dans la peau d'un narco infiltré au coeur de la mafia de Marc Fiévet et Oliver-Jourdan Roulot, éditions Hugodoc, 19 euros.
Au service de l'Etat à travers la douane, 1954-1996 de Jean-Henri Hoguet, éditions l'Harmattan, 29 euros.
Quand il en parle, il compte en jours: 3888 passés derrière les barreaux, pour avoir "servi l'Etat", dit-il. Trafiquant de drogues international, ont répondu les justices canadienne et française. Après onze ans de prison, beaucoup auraient tourné la page. Lui pas. Depuis quelques mois, Marc Fiévet fait un "Narcotour". Seul dans un camping-car aménagé par son gendre, l'ancien aviseur des douanes fait un tour de France et mène campagne sur le Net. Contre les "stups", contre Michel Charasse et contre tout ceux qui l'ont "lâché".
1ère partie - 3mn12
L'histoire de Fiévet est celle d'un gars au bagoût incomparable. A l'aise partout, il s'installe à Gibraltar dans les années 80, se fait beaucoup d'amis et flaire les bonnes opportunités. Trafics en tout genre, opérations de blanchiment, ce père de famille aux allures de VRP est un parfait "aviseur". Un indic de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), rémunéré en fonction des saisies qu'il permet.
Roublard et très observateur, il finit par faire ami-ami avec de gros trafiquants. Colombiens, italiens ou marocains, ses contacts lui permettent de monter des coups qu'il "signale" ensuite à ses officiers traitants. Sur 107 tonnes de drogues ainsi signalées, il prétend que les douanes ne lui en ont créditées que 18. Le reste? Evaporé... "Les primes d'aviseurs, dit-il, sont parties conforter les caisses de la DNRED, qui n'arrivait pas à se satisfaire des fonds qui lui étaient destinés".
Et puis un jour, c'est l'opération de trop... celle qui lui vaut de se retrouver dans une prison canadienne, condamné pour trafic international de stupéfiants.
2ème partie - 3mn39
Derrière les imprécations contre le système ambiguë de l'Etat jouant la partition des dealers internationaux, NS55 (son nom de code) met en évidence le rôle trouble des services spéciaux, déjà dénoncé par le chercheur américain Alfred Mc Coy ("La politique de l'héroïne en Asie du Sud-Est", éditions du Lézard). McCoy décrit notamment comment le Sdece, puis la CIA, financèrent leurs opérations clandestines en contrôlant les routes du marché de l'opium.
C'est pour faire reconnaître cette politique clandestine des Etats que Marc Fiévet n'hésite pas à installer son camping-car devant les directions régionales des douanes pour entamer un dialogue. Le tout sous l'oeil de la caméra d'Emmanuel Desbouiges et d'Olivier-Jourdan Roulot, deux journalistes qui autofinancent un projet de documentaire.
3ème partie - durée 2mn57
Dernier regard sur cette histoire hors normes, celui de Jean-Henri Hoguet, ancien patron de la DNRED (1987-1991), qui a "recruté" Fiévet. A la retraite depuis dix ans, M. Hoguet a préfacé le dernier livre de l'aviseur. Pour Rue89, il a accepté de répondre, par mail, à quelques questions. Sans fioritures:
Comment expliquez-vous l'absence de soutien des responsables politiques vis-à-vis de Fiévet?
Les dits "responsables" se sentent éventuellement concernés par les actions qu'ils ont conduites ou autorisées ou qui sont intervenues durant leur mandat, mais rarement pour celles qui sont intervenues des années auparavant. A fortiori lorsque la majorité politique a changé.
Pensez-vous que cette affaire puisse remettre en cause le système des aviseurs?
Plus qu'un aviseur, Fiévet était un infiltré. Il est clair que ne pas soutenir un infiltré ne peut que tarir le recrutement. L'aviseur normal ne doit pas s'attendre à une protection particulière. Il donne une information, on l'exploite et si il y a un résultat il sera rémunéré en fonction de celui-ci. Tout ce qu'on lui garantit, c'est de conserver son anonymat.
Marc Fiévet estime que certains de ses signalements n'ont pas débouché sur une intervention des douanes...
C'est vraisemblable et c'est normal. Toutes ces affaires sont internationales, elles mettent en jeu de nombreux services et les informations doivent transiter par des chaines hiérarchiques relevant de plusieurs pays.Vous pouvez ajouter le facteur temps, souvent essentiel, le facteur météo, la chance ou la malchance, pour comprendre que donner une info et réaliser une affaire sont deux choses différentes.
Comment se situe la France, en matière de lutte contre le trafic international?
En Europe ,je crois que nous sommes parmi les gens qui comptent, comme les Britanniques. Il faut tout de même savoir que l'on estime que l'on n'arrête que 5 à 10% de la drogue et qu'il a été jusqu'ici impossible de faire mieux. Beaucoup de pays font plus mal!
C'est le problème de la demande qu'il faudrait traiter, car il est illusoire de croire que l'on règlera la question en jugulant l'offre, ce qui est impossible dans un monde de plus en plus ouvert, avec des Etats aux motivations souvent antagonistes. Croit-on résoudre l'alcoolisme en supprimant l'alcool?
Que faudrait-il changer pour accroître l'action des douanes en la matière?
Le problème ne concerne pas que la douane, mais aussi la police et la gendarmerie. Il faut développer le renseignement aux plans national et international. L'échange de renseignements se heurte à de nombreuses difficultés: égoïsme des services qui travaillent d'abord pour eux mêmes, rivalités entre services, confidentialité des sources, rémunération des indics,etc.
Après le triste exemple Fiévet, il faudrait se donner les moyens d'avoir des infiltrés, de s'en occuper, de leur fournir protection. Ce qui implique des moyens considérables, notamment juridiques. Je doute qu'on en prenne le chemin, car les efforts à consentir ne peuvent être garantis au niveau des résultats à en escompter.
► A lire:
Dans la peau d'un narco infiltré au coeur de la mafia de Marc Fiévet et Oliver-Jourdan Roulot, éditions Hugodoc, 19 euros.
Au service de l'Etat à travers la douane, 1954-1996 de Jean-Henri Hoguet, éditions l'Harmattan, 29 euros.
Dupontel - Les politocards
Dupontel - Les pourris d'or
Pierre Fumier reçoit le prix officiel du plus grand pourri d'or, et l'assume complètement.
C'est cinglant, acerbe, acidulé, à tel point que l'on reconnait dans l'ombre les carignon et autres margoulins qui se représentent régulièrement aux élections, entre deux procès.
Dupontel est certainement celui dont l'humour est le plus proche de Coluche
Durée 6mn
Pierre Fumier reçoit le prix officiel du plus grand pourri d'or, et l'assume complètement.
C'est cinglant, acerbe, acidulé, à tel point que l'on reconnait dans l'ombre les carignon et autres margoulins qui se représentent régulièrement aux élections, entre deux procès.
Dupontel est certainement celui dont l'humour est le plus proche de Coluche
Durée 6mn
10 décembre 2007
Interview de Thierry Meyssan à propos de “L’effroyable imposture 2” par Alain Soral.
En mai 2007, Thierry Meyssan publie une étude sur « l'offensive israélienne contre le Liban, en juillet 2006, et le remodelage du Grand Moyen-Orient », sous le titre L'Effroyable imposture 2. L'ouvrage est d'abord diffusé en version arabe au Liban et en Syrie. Il est salué comme décisif par l'opposition libanaise (Courant patriotique libre, Hezbollah, PSNS), mais provoque la colère de Saad Hariri. Le livre est édité en France par une société spécialement créée par le groupe Alphée de Jean-Paul Bertrand et diffusé par la Sodis d'Antoine Gallimard. Pour Al-Manar (chaîne de télévision du Hezbollah) : « Tout homme politique libanais devrait avoir lu et médité L'Effroyable imposture 2 avant de s'exprimer ».
1ère Partie - Durée 20mn
2ème partie - durée 20mn
3ème partie - durée 17mn
1ère Partie - Durée 20mn
2ème partie - durée 20mn
3ème partie - durée 17mn
Franc maçonerie Trafics d'influences
Chaque magistrat, chaque avocat prêtent serment ... de rendre une justice équitable à tous les citoyens. Celui prêté par les francs maçons, d'entraide entre "frères", ne viendrait-il pas au vu des faits que nous dénonçons par ce film, faire obstacle à la manifestation de la vérité dans de nombreuses procédures judiciaires ?
L'Italie et l'Angleterre obligent les professionnels du droit, à déclarer les appartenances à toute obédience : et pourquoi pas la France ?
Durée 6mn36
L'Italie et l'Angleterre obligent les professionnels du droit, à déclarer les appartenances à toute obédience : et pourquoi pas la France ?
Durée 6mn36
Le Lobby Pro-Israelien Aux USA
La récente parution de l ouvrage The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy ( Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine ), écrit par les professeurs John Mearsheimer (Université de Chicago) et Stephen Walt (Université Harvard), est une version allongée d un article paru dans une revue américaine en 2006, et qui avait entraîné une vive polémique aux États-Unis. Leur thèse tient en un point essentiel : le soutien considérable des États-Unis à Israël est dû à l influence politique du lobby pro-israélien sur le sol américain. Un lobby qui dicterait même la politique étrangère américaine dans un sens pro-israélien. Comment fonctionne ce lobby? Parmi d autres personnalités, ce reportage donne la parole aux deux universitaires qui ont allumé la mèche.
1ère partie - durée 15mn
2ème partie - durée 15mn
3ème partie - durée 14mn22
1ère partie - durée 15mn
2ème partie - durée 15mn
3ème partie - durée 14mn22
08 décembre 2007
Conférence. Tournée REOPEN 911
Débat du 19/11 à Bruxelles voici la majeure partie des interventions. Du député européen Giulietto Chiesa pour la première vidéo et du Sociologue Jean-Claude Paye pour la seconde.
Durée 34mn28
Durée 31mn29
Intervention de Elias Davidson au cinéma Prado - à Marseille
Durée 7mn22
Durée 34mn28
Durée 31mn29
Intervention de Elias Davidson au cinéma Prado - à Marseille
Durée 7mn22
Faillite des Médias et lavage de cerveaux: adieu liberté de la presse
Posté par AtMOH le 14/10/2007
Alors que la visite du Pr David Ray Griffin s’est heurtée au refus le plus total des journalistes de rencontrer l’un des plus éminents et cartésien défenseurs de la thèse alternative sur le 11 septembre 2001, le titre de son dernier ouvrage est plus que jamais d’actualité. "La faillite des médias" est en effet l’expression toute trouvée pour décrire la manière dont est traité le 11 septembre.
Loin de faire un travail d’information objectif et de relayer simplement le fait que plusieurs millions de citoyens dans le monde pensent que la thèse officielle est fausse et réunissent SANS AUCUN MOYEN des éléments troublants, ils se sont bornés à être le porte-voix d’une version truffée d’incohérences sans même émettre la moindre réserve! En France où la liberté de la presse est en forte régression (11e place mondiale en 2001, 35e en 2006 selon Reporters Sans Frontières) les opposants à la thèse officielle ne peuvent donc pas compter sur les médias. Dénigrements, amalgames permanents, une chose est sûre, ce ne sera pas grâce à eux que la population aura accès à des informations contradictoires pour se faire sa propre idée! Car ce qui est remarquable à propos du traitement médiatique du 11 septembre, c’est qu’il s’agit d’un monologue d’informations clonées ayant pour seule source l’administration Bush. Aucun doute n’est permis sous peine d’être catalogué comme déviant ou esprit dérangé!
Or le principe même du journalisme est de confronter les sources sans a priori afin d’en relater la plus juste vérité…Dans le cas du 11/9/01 nous sommes bien loin du compte! Comment, dès lors, ne pas évoquer la responsabilité des médias dans l’orientation du public et sa perception des évènements?
Dans notre société où les médias ont plus de pouvoir que jamais, ils ne devraient pas oublier cette évidence:
A GRAND POUVOIR, GRANDE RESPONSABILITÉ
Puissent les citoyens ne pas sombrer dans l’amnésie et savoir quels médias auront joué correctement leur rôle de pondération face à une histoire officielle écrite par des conseillers en communication. Dans son excellent article du Monde diplomatique, Noam Chomsky décrit la situation actuelle comme un Lavage de cerveaux en liberté. Au même moment les syndicats de journalistes dénoncent la liberté de la presse en danger. Heureusement Internet est plus que jamais un contre-pouvoir informatif puissant et les journalistes entrés en dissidence avec le monolithe politico-médiatique semblent bien décidés à ne pas oublier la CHARTE DES DEVOIRS DES JOURNALISTES . Ainsi John-Paul Lepers qui avec sa courageuse TéléLibre à choisi de ne pas devenir animateur sur une grande chaine pour rester indépendant et faire son métier avec intégrité.
Guillaume Dasquié témoigne ici de la perquisition de son domicile et de sa garde à vue dans les locaux de la DST durant 40h...
On lui demande de donner le nom de la source qui lui a remit d'obtenir plus de 300 pages de documents qui lui ont permis de sortir dans Le Monde du 16 avril 2007 un article où il expose ce que savait la DGSE (espionnage français) avant le 11 septembre 2001 sur la planification d'attentats aux US par Al-Qaeda...
Les Etats-Unis ne pourront plus nier de n'avoir pas été informé...
Ceci lui vaudra une mise en examen pour "détention et divulgation au public de renseignement ou fichier ayant le caractère d’un secret de la défense nationale"
Un témoignage bouleversant...
Durée 17mn51
Alors que la visite du Pr David Ray Griffin s’est heurtée au refus le plus total des journalistes de rencontrer l’un des plus éminents et cartésien défenseurs de la thèse alternative sur le 11 septembre 2001, le titre de son dernier ouvrage est plus que jamais d’actualité. "La faillite des médias" est en effet l’expression toute trouvée pour décrire la manière dont est traité le 11 septembre.
Loin de faire un travail d’information objectif et de relayer simplement le fait que plusieurs millions de citoyens dans le monde pensent que la thèse officielle est fausse et réunissent SANS AUCUN MOYEN des éléments troublants, ils se sont bornés à être le porte-voix d’une version truffée d’incohérences sans même émettre la moindre réserve! En France où la liberté de la presse est en forte régression (11e place mondiale en 2001, 35e en 2006 selon Reporters Sans Frontières) les opposants à la thèse officielle ne peuvent donc pas compter sur les médias. Dénigrements, amalgames permanents, une chose est sûre, ce ne sera pas grâce à eux que la population aura accès à des informations contradictoires pour se faire sa propre idée! Car ce qui est remarquable à propos du traitement médiatique du 11 septembre, c’est qu’il s’agit d’un monologue d’informations clonées ayant pour seule source l’administration Bush. Aucun doute n’est permis sous peine d’être catalogué comme déviant ou esprit dérangé!
Or le principe même du journalisme est de confronter les sources sans a priori afin d’en relater la plus juste vérité…Dans le cas du 11/9/01 nous sommes bien loin du compte! Comment, dès lors, ne pas évoquer la responsabilité des médias dans l’orientation du public et sa perception des évènements?
Dans notre société où les médias ont plus de pouvoir que jamais, ils ne devraient pas oublier cette évidence:
A GRAND POUVOIR, GRANDE RESPONSABILITÉ
Puissent les citoyens ne pas sombrer dans l’amnésie et savoir quels médias auront joué correctement leur rôle de pondération face à une histoire officielle écrite par des conseillers en communication. Dans son excellent article du Monde diplomatique, Noam Chomsky décrit la situation actuelle comme un Lavage de cerveaux en liberté. Au même moment les syndicats de journalistes dénoncent la liberté de la presse en danger. Heureusement Internet est plus que jamais un contre-pouvoir informatif puissant et les journalistes entrés en dissidence avec le monolithe politico-médiatique semblent bien décidés à ne pas oublier la CHARTE DES DEVOIRS DES JOURNALISTES . Ainsi John-Paul Lepers qui avec sa courageuse TéléLibre à choisi de ne pas devenir animateur sur une grande chaine pour rester indépendant et faire son métier avec intégrité.
Guillaume Dasquié témoigne ici de la perquisition de son domicile et de sa garde à vue dans les locaux de la DST durant 40h...
On lui demande de donner le nom de la source qui lui a remit d'obtenir plus de 300 pages de documents qui lui ont permis de sortir dans Le Monde du 16 avril 2007 un article où il expose ce que savait la DGSE (espionnage français) avant le 11 septembre 2001 sur la planification d'attentats aux US par Al-Qaeda...
Les Etats-Unis ne pourront plus nier de n'avoir pas été informé...
Ceci lui vaudra une mise en examen pour "détention et divulgation au public de renseignement ou fichier ayant le caractère d’un secret de la défense nationale"
Un témoignage bouleversant...
Durée 17mn51
05 décembre 2007
Changement climatique
Changement climatique : le début de la fin
Le Groupe intergouvernemental sur le climat (Giec, mandaté par l`Onu), Prix Nobel de la Paix en 2007, qui a bouclé son rapport le 16 novembre, met en garde les dirigeants de la planète contre ses conséquences "soudaines", voire "irréversibles", à deux semaines de la conférence de l`ONU sur le climat à Bali. Un extrait du doc "Effet de serre, après nous le déluge", disponible en VOD sur Vodéo.
Durée 1mn03
Le Groupe intergouvernemental sur le climat (Giec, mandaté par l`Onu), Prix Nobel de la Paix en 2007, qui a bouclé son rapport le 16 novembre, met en garde les dirigeants de la planète contre ses conséquences "soudaines", voire "irréversibles", à deux semaines de la conférence de l`ONU sur le climat à Bali. Un extrait du doc "Effet de serre, après nous le déluge", disponible en VOD sur Vodéo.
Durée 1mn03
Après l'Hégémonie propositions pour un monde multipolaire
Film annonce du film
Durée 8mn
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