27 novembre 2007

 

Extrait loose change 2

Durée 2mn19

 

La maison passive

La notion de maison passive est une norme (allemande) énergétique d'un bâtiment ainsi qu'une appellation utilisée pour certains types de maisons. C'est une maison à très faible consommation énergétique. Elle offre toute l'année - contrairement à une maison de construction conventionnelle - une température ambiante agréable sans l'application conventionnelle d'un chauffage.

Durée 15mn54

25 novembre 2007

 

LE SECRET AMERICAIN

Autre documentaire sur les phénomèmes ovnis

Durée 94mn35

 

Que cachent les gouvernements?

Ovnis, énergie libre, etc...

Durée 1h20

24 novembre 2007

 

"Mini" traité européen

Cyber pétition pour juguler la dictature des marchés,
ici par l'exigence d'un référendum sur le "mini" traité européen :
http://x09.eu/splash/

D'après l'analyse d'Etienne CHOUARD, ce traité constitutionnel (il n'en a pas le nom mais en porte les marques), organise et multiplie les risques de dérives TRES dangeureuses.

Un VIOL programmé !

Quelques éléments :

- la confusion des pouvoirs
- la dépendance des juges
- l'impuissance des citoyens
- l'irresponsabilité des acteurs
- aucune reddition des comptes
- aucune initiative citoyenne.

http://etienne.chouard.free.fr/


Le texte de ce "mini traité simplifié" (comme l'annonçait Nicolas Sarkozy) n'est ni mini, ni simplifié : 3000 pages inextricables, dont le contenu en substance est exactement le même que le "Traité Constitutionnel Européen" pour lequel les français ont dit NON par référendum en mai 2005.

 

Préparation d'un nouveau 911

Préparation d'un nouveau 11sept. à la Pearl Harbor !

8 Généraux US demandent la démission de Rumsfeld ! car, en accord avec la Maison Blanche (=Bush), Mr Rumsfeld envisage le sacrifice de la 5eme flotte de l'US Navy déployée dans le Golfe Persique pour justifier une attaque nucléaire sur l'Iran.
Ces révélations émanent directement du Général 3étoiles de la 5eme Flotte US : Mr Paul Van Riper. Ce haut gradé, ainsi que 13500 soldats de 17 régions du globe, ont participé à la simulation du siècle, le “Millennium Challenge”. A l'aide de simulateurs informatiques, et pour un cout de 250 millions de dollars, l'état major des armées US a organisé un jeu de guerre asymétrique entre les forces armées américaines et un pays non spécifié du Golfe Persique. D’après le Général Kernan, ces jeux stratégiques « devaient servir à tester une série de nouveaux concepts opérationnels récemment mis au point par le Pentagone ». Et c’est la quasi-totalité de la Cinquième Flotte qui s’est retrouvée par le fond. Les simulations ont révélé à quel point des stratégies asymétriques étaient susceptibles de tirer profit de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte face à des missiles de croisière terre-mer, en particulier dans les eaux confinées du Golfe Persique.

Prenant une décision éminemment discutable, le Pentagone choisit, tout simplement, de « remettre à flot » la Cinquième Flotte afin de poursuivre l’exercice, qui aboutit, au final, à la défaite du pays du Golfe Persique fictif choisi. L’envoi par le fond de la Cinquième Flotte fut un épisode malheureux vite oublié, et l’exercice fut déclaré un succès !!!

Cela amena le lieutenant Général Paul Van Riper, commandant de l’État du Golfe, à qualifier les résultats officiels de cet exercice de « slogans creux ». Au cours d’une interview télévisée réalisée peu après, le général Riper a déclaré : « les concepts en cours de test par le commandement ne s’étant pas révélé à la hauteur, le commandement s’est mis à réécrire le scénario de l’exerce à sa façon, afin de démontrer la validité de leurs concepts hypothétiques du départ. C’est là-dessus que porte essentiellement ma plainte. »

L'administration Bush souhaite bel et bien réitérer son "exploit" du 11 septembre en sacrifiant cette fois la quasi-totalité de ses 17 navires de guerre basés dans le Golfe Persique, dont deux formations de porte-avions et deux porte-helicopteres, ainsi que 5 à 10 mille Marines...

Sources :
http://www.voltairenet.org/article153012.html
http://thinkprogress.org/2006/04/24/eighth-general/
foxnews

En anglais - durée 1mn57

21 novembre 2007

 

Le Marionnettiste

Dédicace particulière à Monsieur Nicolas. Un diaporama illustrant explicitement la chanson Le Marionnettiste du duo akoustik roots MANBOUSS



Version live de la chanson - durée 4mn17

 

Panafieu TV

Sans commentaire...

Durée 1mn17

 

Nouveau système éolien

Système on ne peux plus simple: une lamelle qui vibre, déplaçant une aimant à l’intérieur d’une bobine pour générer du courant.

En anglais - durée 2mn05

20 novembre 2007

 

Jatropha, or vert ?

Intervention intéressante qui démontrera le manque de volonté des gouvernements à appliquer des solutions simples et peu coûteuse...

Durée 3mn

 

L'espoir oublié.

Trop souvent passée sous silence dans les manuels scolaires...

1ère partie - Durée 16mn25


2ème partie - durée 18mn28


3ème partie - durée 18mn34

Nicolas Sarkozy, c'est "Badinguet" ou "Foutriquet"?
Par Jean-Michel Helvig (Journaliste) 12/11/2007

Une comparaison en vogue fait de Nicolas Sarkozy la projection de Napoléon III, cet autocrate populiste dans le sillage duquel prospéra une bourgeoisie financière avide et qui, par orgueil et bêtise, précipita en 1870 le pays dans le désastre militaire de Sedan. Passons sur le décalage historique: l'appétit d'enrichissement d'une nouvelle classe possédante, avec Guizot en gourou des marchés, est plus à mettre au compte de la Monarchie de Juillet que du Second Empire. En fait, le livre que Georges Valance vient de consacrer à Adolphe Thiers (1) suggère moins d'analogies avec "Badinguet", le surnom de l'empereur, qu'avec "Foutriquet", le sobriquet attribué par les Communards à l'objet de cette captivante biographie.

La figure de Nicolas Sarkozy, 23e président de la République, souvent se superpose dans l'esprit du lecteur à celle du deuxième que fut Adolphe Thiers. Mêmes origines socialement déclassées à cause d'un père défaillant, semblable désir de revanche pour s'imposer aux élites de son temps, commune inclination à la jouissance sans complexes des avantages que procurent l'argent, leurs petites tailles respectives, leurs dandinements nerveux partagés, ne décourageant pas non plus les télescopages d'images. Et quand Henri Heine écrit de Thiers que "par sa familiarité avec des chevaliers d'industrie sans convictions, il s'est lui-même attiré tous les bruits malicieux qui rongent sa réputation", on se dit que le grand écrivain allemand voit loin. La Revue des deux mondes pourrait republier à l'identique l'article qui décrit Thiers de la sorte : "il se flatte, il se mire, tout part de sa personne, tout y revient aboutir."

De surprenantes coïncidences

Jusqu'à leurs premiers pas ministériels qui offrent de surprenantes coïncidences comme secrétaires d'Etat au Budget (du moins ce qui en tenait lieu sous Louis-Philippe) puis ministres de l'Intérieur (un poste qui, lui, n'a pas tant changé à plus d'un siècle et demi de distance). Tous deux furent intensément brocardés et immensément populaires, encore que Thiers dût attendre la fin de sa vie pour émouvoir les foules.

Ils connurent de fulgurants et juteux succès d'édition, Thiers comme historien de la Révolution, du Consulat et de l'Empire, Sarkozy sur le tard avec ses ouvrages de pré-campagne présidentielle. L'un et l'autre étaient des républicains, encore que Thiers a quand même beaucoup balancé entre le régime de monarchie parlementaire à l'anglaise qui avait ses préférences et la République dont il devint l'un des piliers surtout par rejet de Napoléon III. Mais il défendait le principe d'une "République conservatrice" qui n'est pas si étrangère aux vues sarkozyennes, en ce qu'elle visait à préserver l'ordre économique, social et familial existant, des fureurs de la "multitude" -le mot est de Thiers en 1850- formée par un peuple indistinct réputé paresseux, dépravé et envieux. Si l'un a cultivé une proximité avec Mgr Dupanloup et l'autre Mgr Lustiger c'est moins pour le réconfort spirituel que pour le renfort qu'ils attendent de la religion comme encadrement moral de la société.

Pourtant Thiers doit son entrée en politique à une révolution, les "Trois glorieuses" de 1830, dont il sera un des meneurs et il a des sympathies pour celle de 1848, du moins jusqu'à ce qu'elle se radicalise et prenne ce visage de lutte des classes qui l'effraye tant. Nicolas Sarkozy, plus conséquent, ne s'est jamais risqué aux abords d'une quelconque barricade. Mais sur le fond ils professent la même condamnation d'une société d'assistanat et l'on pourrait croire extraite d'une plate-forme électorale "Ensemble tout devient possible" cette phrase de Thiers:

"Nul ne doit faire peser sur la société le fardeau de sa paresse ou de son imprévoyance."

Le rôle de Thiers dans la répression de la Commune

Par chance l'actuel président de la République n'a pas eu à traverser une guerre. Et il serait pour le coup vraiment anachronique de lui trouver des ressemblances avec le Thiers "massacreur de la Commune" tant cette accusation relève de circonstances extrêmes appartenant à un autre siècle. Au demeurant c'est l'intérêt du livre de Georges Valance que de fournir une réévaluation nuancée du rôle joué par Adolphe Thiers dans la répression de la Commune.

D'abord en remettant en perspective les conditions terribles imposées par la Prusse à une France militairement écrasée et dont Thiers négociera avec Bismarck les conséquences avec une ténacité et un attachement à son pays que l'on ne peut lui enlever. L'armistice ne peut se résumer à une "trahison" mais peut aussi être défendu comme une façon d'avoir évité bien pire encore. Il n'y avait pas seulement d'un côté des "communards" patriotes et de l'autre des "versaillais" collabos, même si les uns et les autres ont existé. Et si Thiers porte une responsabilité indéniable dans les atrocités de la "semaine sanglante" comme "chef du pouvoir exécutif de la République française", de fait Président, c'est plus pour avoir laissé faire des généraux revanchards et ne pas avoir saisi la perche tendue pris par les maires d'arrondissement de la capitale qui, comme Clemenceau, croyaient qu'une issue pacifique était possible. Il est vrai que sa répulsion ancienne pour la "vile multitude" ne le disposait pas à d'excessifs états d'âme sur le sort des victimes, encore qu'il aida personnellement des acteurs de l'insurrection à échapper à la vindicte de son camp.

Yasmina Reza n'est pas Gustave Flaubert

A sa mort en 1877, il est déjà réconcilié avec Gambetta qui le désigne comme "libérateur du territoire" et c'est en symbole de la République qu'il est porté en terre (au cimetière du Père Lachaise) par la foule parisienne qui fit de ses obsèques une manifestation contre les tenants de l'Ancien régime combattus jusqu'à son dernier souffle par le défunt. Gustave Flaubert qui avait jadis traité Thiers d' "étroniforme bourgeois" écrira:

"Comparé aux autres qui l'entouraient, c'est un géant; et puis il avait une rare vertu ; le patriotisme. Personne n'a résumé comme lui la France, de là l'immense effet de sa mort".

On s'éloigne évidemment à grand pas de Nicolas Sarkozy: Yasmina Reza n'est pas Gustave Flaubert.

Mais c'est sans doute parce que Thiers a été la quintessence du bourgeois républicain français qu'il a servi de stéréotype à bien d'autres figures politiques qui lui ont succédé. Après tout on peut trouver aussi des analogies avec François Mitterrand, opposant irréductible à De Gaulle après le 13 mai 1958 presque aussi longtemps que l'est resté Thiers à Napoléon III après le coup d'Etat du 2 décembre 1851.

L'époque qui est la sienne demeure aussi une des grandes matrices de la vie politique de ce pays où se forgent des imaginaires collectifs tenaces. Georges Valance relève ainsi :

"Si les haines de classes demeurent vives dans la France d'aujourd'hui, si l'extrême gauche reste si vivace, si le Parti socialiste n'a toujours pas fait son congrès réformiste de Bad Godesberg, cela tient pour une grande part au traumatisme laissé par les journées de juin 1848 et la "Semaine sanglante" de la Commune de Paris en mai 1871"

► (1) "Thiers, bourgeois et révolutionnaire", de Georges Valance, éditions Flammarion.

19 novembre 2007

 

Après l'Hégémonie, propositions pour un monde multipolaire

Et si la question fondamentale de notre temps était celle de l'après-hégémonie américaine, à savoir du basculement d'un monde dominé par les Etats-Unis, monde qui aujourd'hui est en train de leur échapper ?

Fin de la suprématie militaire du bloc atlantiste, emballement des outils commerciaux et monétaires, décroissance économique, pénurie énergétique et écologique, tensions géostratégiques inquiétantes, crispations identitaires...

D'Israël, des Etats-Unis, d'Europe, d'Inde, de Russie, d'Amérique latine et du monde arabe, 14 responsables politiques, analystes et militaires réfléchissent à des alternatives pacifiques à la logique de domination.

Ils ébauchent avec nous ce que pourrait être un monde post-impérial, un monde véritablement multipolaire.

En posant dès maintenant la question du déclin de l'impérialisme américain, ce film provoque la réflexion du spectateur et l'invite à envisager lucidement l'avenir.


Mardi 20 Novembre à 20 Heures

projection-débat avec Jean Bricmont, philosophe, et la réalisatrice Béatrice Pignède
Cinéma La Clef, 21 rue de la Clef 75005 Paris (m° Censier-Daubenton)
participation libre

Films annonce - durée 8mn

 

La théorie du mouchoir

Durée 2mn50

16 novembre 2007

 

Eco-Terrorisme or not...

Reportage vidéo de la rédaction de Next-UP.orgc sur l'incroyable interview par
Marie Druckerde l'ex. Directeur des Renseignements GénérauxYves Bertrand en direct au journal télévisé de France 3 du 10 octobre 2007
Tout dans cet interview est consternant :
1°) l'ignorance et l'absence d'écoute de la journaliste
2°) un sujet aussi important "zappé" brutalement comme une pub
2°) Quand on voit comment s'exprime M.Bertrand qui a été le responsable des RG, ça fait peur....


Durée 6mn51

14 novembre 2007

 

Amnesty signature

Durée 2mn16

13 novembre 2007

 

Un ex agent de renseignement parle

Extrait d'une discussion suite à une conférence donnée par Pierre-Henri Bunel Commandant français, officier de renseignement.
Auteur de: -Mes services secrets, Souvenirs d'un agent de l'ombre, Flammarion
Crimes de guerres à l'Otan, Edition n°1 2000
Ces terroristes qui dévoilent l'Islam, Carnot, Paris, 2001.

Site internet:
http://desordresmondiaux.site.voila.fr/

Durée 14mn

un ex agent de renseignement parle
envoyé par chilperic

 

9-11 Freestyle

Le rappeur Immortal Technique donne son opinion sur les attentats du 11 septembre.

En anglais - durée 3mn37

 

Total contral

Durée 1mn09

12 novembre 2007

 

Noam chomski - in our times

Documentaire de John Junkerman sur le linguiste et politologue Noam Chomsky.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Noam_Chomsky

sous-titrage Libération Films-Bruxelles.

A VOIR ABSOLUMENT!


En anglais sous-titré français
Durée 71mn29

Noam chomski- in our times
envoyé par metuselah


pour continuer le débat et découvrir d'autres entretiens avec Chomsky : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1245

 

FEMA Camp Footage (Concentrations Camps in USA)

En anglais - durée 6mn51

11 novembre 2007

 

Entretien avec Evo Morales, président de la Bolivie

"Il existe un risque de coup d'Etat en Bolivie"

Roberto Zanini
www.ilmanifesto.it

3 novembre 2007

Le président de la Bolivie s'est entretenu à Rome avec Il Manifesto sur les manœuvres de la droite dans son pays. "Dans mon pays, il existe des groupes paramilitaires et nous avons des photos de l'ambassadeur des États-Unis avec un paramilitaire colombien". Pendant sa visite dans la capitale italienne, il a dénoncé le jeu sale et affirmé qu'il existe une droite interne qui a sa base dans les groupes oligarchiques, et une droite externe qui vient de l'ambassade des États-Unis. Leur ambassadeur, Philip Goldberg, a été chef de la Mission des États-Unis au Kosovo, après avoir été le bras droit de l'ambassadeur des États-Unis en Bosnie, Richard Holbrooke. Evo Morales sourit sans arrêt et vous met la main sur l'épaule pour insister sur une idée. Il porte une veste et une chemise brodée sans col. Pour une fois, il a laissé la chompa, le pull traditionnel, dans sa valise.

Il est arrivé en Italie à bord d'un avion vénézuélien, a reçu un prix, a rencontré des représentants d'institutions politiques et patronales, ainsi que les mouvements sociaux italiens, et s'est sans doute efforcé d'éclaircir l'affaire Entel, société de téléphonie appartenant à la Telecom italienne, que la Bolivie veut nationaliser. (Telecom a déposé, par surprise, une demande d'arbitrage international devant un tribunal, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), que la Bolivie a quitté il y a six mois.) En Bolivie, il a laissé une situation assez tendue : les tentatives séparatistes se font plus âpres, et récemment, l'aéroport de Santa Cruz, au coeur de la zone camba, la zone la plus riche, par opposition à la zone colla, celle des indigènes des montagnes, a été occupé. On a également enregistré un attentat contre un consulat vénézuélien, l'envoi de lettres piégées à des médecins cubains, et des rapports du renseignement indiquent la présence d'instructeurs colombiens.

Président, 21 mois après votre élection, où en est la refondation que vous avez promise pour la Bolivie ?

Elle progresse avec des hauts et des bas, avec l'opposition des milieux conservateurs, qui ne veulent pas perdre leurs privilèges. Ils n'acceptent pas que la nationalisation des hydrocarbures ait été blindée et soit garantie par de nombreux mécanismes légaux et constitutionnels ; ils n'acceptent pas que le pouvoir ait été transmis au peuple et ne soit plus le privilège de quelques familles, d'une oligarchie. Je veux dire le pouvoir économique et le pouvoir politique. Parmi eux, il y a des racistes, des fascistes. Mais je suis certain que nous arriverons au bout. Ce sera une rude bataille mais ce sera une révolution démocratique, pacifique et juste.

L'Assemblée constituante que vous avez convoquée n'a pas encore approuvé un seul article de la nouvelle constitution, et les conflits venant des milieux autonomistes et de la droite traditionnelle frisent déjà la violence. Y a-t-il une relation entre ces deux milieux ? Existe-t-il un risque de balkanisation de la Bolivie ?

J'exclus totalement la balkanisation. Mais l'extrême droite n'est pas disposée, effectivement, à accepter l'Indien, et est donc littéralement dégoûtée. Et elle réagit. Je le dis en pesant mes mots, mais j'ai des informations selon lesquelles elle ne se situerait plus sur le plan de l'opposition politique, elle parle de coup d'État, de coup militaire. S'il se produisait un coup d'État dans l'un des départements du pays, dit-on, les militaires rencontreraient de l'opposition et seraient vaincus. On va jusqu'à parler d'attentats contra la vie des personnes.

Savez-vous s'il existe des groupes paramilitaires dans le pays ?

Je le sais, et je prévois une chose : nous avons une photographie de l'ambassadeur des États-Unis avec un paramilitaire colombien, prise récemment ici en Bolivie. Heureusement, le paramilitaire a été arrêté et se trouve en ce moment en prison. Nous avons des informations sur la présence, dans notre pays, de forces paramilitaires armées et organisées, formées par des éléments de droite et des délinquants. Lorsque la droite ne peut plus mobiliser comme elle le faisait auparavant, elle passe à l'extrême : le paramilitarisme.

Il y a eu récemment des attentats contre un consulat vénézuélien en Bolivie, contre les maisons de certains médecins cubains, et aussi l'occupation de l'aéroport. D'où émanent ces actions, politiquement ?

Il existe une droite interne et une droite externe. L'interne vient des groupes oligarchiques, l'externe de l'ambassade des États-Unis.

Avant d'être affecté en Bolivie, l'ambassadeur, Philip Goldberg, a été chef de la Mission des États-Unis au Kosovo, après avoir été le bras droit de l'ambassadeur en Bosnie, Richard Holbrooke, d'où est partie l'implosion de la Yougoslavie. Comment se comporte-t-il maintenant ?

En Bosnie, Goldberg a marqué quelques points de sa carrière diplomatique, mais en Bolivie, il n'y parviendra pas.

Quelles relations maintenez-vous avec les Etats-Unis ?

Nous avons des relations avec tout le monde, mais nous n'acceptons pas les provocations. En outre, l'ambassadeur est une chose, le pays en est une autre. Il est certain que M. Goldberg possède sans aucun doute une vaste expérience du bouleversement de gouvernements démocratiques.

Et qu'en est-il de la nationalisation du gaz ? L'ancien ministre des Hydrocarbures, Andrés Soliz Rada, dit que les transnationales ont signé de nouveaux accords mais qu'elles ne paient pas vraiment ce qu'elle devraient payer, et qu'en outre, votre gouvernement n'investit pas dans les infrastructures – routes, ponts, usines —mais uniquement dans des projets idéologiques de solidarité pour les personnes âgées et les étudiants. Que lui répondez-vous ?

Que Soliz Rada est un aigri et que j'ai fait une erreur en lui confiant un ministère. Les résultats des nationalisations, par ailleurs, parlent d'eux-mêmes. Si le "bon Juancito Pinto" existe, c'est grâce aux nationalisations, si nous avons pu assigner un montant déterminé aux pensions, c'est grâce aux nationalisations. Avant, il existait un "bon solidarité", mais il dérivait de la privatisation – mal nommée capitalisation — de nos entreprises. Et il n'existait pas même de ressources économiques pour le rendre effectif, il était insoutenable. Aujourd'hui, tout a changé, et l'État a pris en charge par exemple, le versement d'une pension de vieillesse, ce qui n'existait pas avant.

J'insiste : est-il vrai qu'il n'y a pas d'investissements dans le secteur industriel ? Croyez-vous que l'industrialisation des hydrocarbures puisse se faire en deux ans ?

En ce moment, notre plus grande faiblesse réside dans le secteur des ressources humaines, celui des experts : ceux dont nous avons besoin, nous devons commencer par les former. La chose la plus importante, c'est qu'avant la nationalisation, l'État recevait moins de 300 millions de dollars pour son gaz et cette année, il compte sur des rentrées de 2 milliards. En 2004, les réserves du pays n'atteignaient pas 2 milliards de dollars ; cette année, elles atteindront 5 milliards. Ce sont des faits.

Vous parlez d'investissements dans le secteur des ressources humaines. Que peut offrir la Bolivie et quel type d'investissements cherche-t-elle ?

En matière de ressources naturelles, nous avons besoin de bailleurs de fonds. Nous avons besoin d'entreprises, pas seulement italiennes, mais du monde entier, et d'entreprises qui investissent. Et nous commençons à signer des accords bilatéraux. Par exemple, j'ai été en contact ici avec un fabricant de chaussures, et je sais que l'Italie produit des chaussures de qualité, mais pas autant que la Chine, par exemple. Et nous possédons le cuir des hauts plateaux et de l'Est. Une matière qui n'est pas encore exploitée, c'est le cuir du cou des lamas ; dans notre pays, on fabrique traditionnellement les chaussures avec du cuir de cou de lama. Il s'agit d'un exemple d'une matière première dont nous disposons et qui est à exploiter, et il y en a beaucoup d'autres. Mais les entreprises doivent être sensibles et avoir aussi des politiques sociales.

Quelles sont vos relations avec le Brésil ? L'entreprise des pétroles du Brésil, Petrobras, se comporte-t-elle comme faisant partie d'un gouvernement ami ou comme une entreprise classique qui ne connaît pas d'amis ?

Il est difficile de s'entendre avec les entreprises, elles ont un seul intérêt, multiplier leur capital. Le président du Brésil essaie de résoudre les problèmes que nous avons avec ladite entreprise, et j'ai beaucoup de respect pour Lula, avec qui nous sommes en train de préparer une réunion en Bolivie, avant la fin de l'année. Je continue de considérer le camarade Lula comme un grand frère et le Brésil comme un grand pays. Nous sommes ici pour résoudre les problèmes, limiter les conditionnements et garantir les investissements.

On a beaucoup critiqué votre chavisme, bien que critiquer Chávez soit un sport très pratiqué. Y a-t-il des divergences entre le président du Venezuela et vous ?

Nous sommes différents, mais tous les deux à la recherche de l'égalité, de la justice et de la réduction des inégalités entre les familles et les continents. Notre grande similitude est que nous avons des démocraties de libération et non soumises à l'Empire, nous sommes orientés vers la Vie et l'Humanité, non seulement en Amérique latine mais pour tous les êtres humains de la planète Terre. Nous faisons cependant partie d'un mouvement indigène, nous recherchons l'harmonie avec la Mère Terre. Le socialisme et le marxisme visent uniquement à résoudre le problème de l'être humain, non celui de la Terre. En revanche, nous devons parler de l'environnement, de comment sauver une planète malade.

Et les agrocombustibles ?

Je ne partage pas cette idée. Il n'est pas possible que la Terre et ses produits servent les automobiles au lieu de la vie humaine.

La coca est un sujet sur lequel on attaque souvent la Bolivie. Vous avez parlé d'industrialisation de la coca, où en est cette affaire ?

Je le dis en toute clarté : la libre culture de la coca n'est pas possible, mais il n'est pas possible non plus d'atteindre le niveau zéro de la coca. Parler de libre culture signifie produire un excédent pour le marché illégal, parler de zéro coca serait méconnaître sa qualité : parler de zéro coca revient à parler de zéro mouvement indigène. Mais la lutte contre les narcotrafiquants que mènent les États-Unis est un prétexte qui cache une lutte à caractère géopolitique. Avec la lutte contre le narcotrafic, les États -Unis créent des bases militaires. Ce que l'on prévoit pour la nouvelle Constitution, c'est que la Bolivie n'accepte pas de bases militaires sur son sol, des États -Unis ou d'autres pays. Si nous parlons de lutte réelle et effective contre le narcotrafic, alors il faudra s'occuper non seulement de l'offre mais aussi de la demande. Et la demande vient de vous, de l'Occident. Et ensuite, il faudra s'occuper également du secret bancaire. Il n'est pas possible que des États et des nations protègent le narcotrafic au moyen du secret bancaire.

Que pensez-vous d'Ahmadinejad, avec lequel vous venez de signer un accord nucléaire ? A-t-il droit à un programme atomique ?

Les accords et les relations commerciales et diplomatiques de la Bolivie ne seront jamais orientés vers des politiques qui se proposent de supprimer des vies, nous sommes en faveur d'une culture de la vie, et jamais nous ne poursuivrons de programmes qui la menacent. Certains pays critiquent les programmes nucléaires, mais qui peut le faire ? Uniquement ceux qui ne disposent pas de telles armes. De quel droit certains pays dotés de grands arsenaux nucléaires mettent-ils en question les armes des autres ? Ou tous ou aucun. Pour nous, mieux vaut aucun. Dans les guerres, ce sont les pauvres qui perdent et les riches qui gagnent, la guerre ne sert qu'à quelques groupes pour continuer à accumuler du capital.

Quelles sont vos relations avec l'Église catholique ?

J'ai un grand respect pour de nombreux prêtres et religieuses de base, et nous travaillons beaucoup avec leurs écoles et leurs hôpitaux. Mais je regrette d'avoir des différends avec la hiérarchie de l'Église catholique de Bolivie. Je ne sais pas comment cela se passe en Italie, mais en Bolivie, certains hiérarques catholiques font sonner les cloches pour protester contre Evo Morales.

10 novembre 2007

 

La réalité du grenelle de l'environnement

Point de vue de José Bové:




Point de vue de lémission "Arret sur image"

Chacun se souvient, au soir du "Grenelle de l'environnement", du triomphalisme de tous les participants (et donc, par extension, des Journaux Télévisés).

Ré-écoutons par exemple comment France 2 récapitulait les acquis des tables rondes.


Durée 1mn37

Grenelle de l'environnement F2
envoyé par LalieW


Mais il semble que dans l'euphorie collective, chacun se soit laissé emporter par la griserie des effets d'annonce.

Cas d'école intéressant: comment, par "l'oubli" des détails, un résultat flou et indiscernable se pare de couleurs plus franches et plus catégoriques. On pourrait appeler ça "l'effet Grenelle".

Premier "acquis": les OGM. Ré-ré-écoutons France 2:


Durée 0mn29

Grenelle de l'environnement F2 - partie 1
envoyé par LalieW


France 2 : "La culture commerciale des OGM est suspendue. Une nouvelle instance indépendante rendra son expertise en attendant une future loi."

En version Sarkozy, cela donne : "Dans le respect du principe de précaution, je souhaite que la culture commerciale des OGM pesticides soit suspendue. Ceci en attendant les conclusions d'une expertise à conduire par une nouvelle instance créée avant la fin de l'année (...).
Et la preuve de cette volonté, José Emmanuel, c'est que je m'engage à ce que la France transpose au printemps 2008 la directive sur le sujet. (...) Le Grenelle pose de nouveaux principes pour encadrer la recherche et la culture des OGM. Je pense au principe de transparence. Je pense au droit à cultiver avec ou sans OGM. Je pense à l'obligation de prouver l'intérêt sanitaire et environnemental des OGM. Ces principes, Jean-Louis les inscrira dans le projet de loi de transposition. Et, au moins, il y aura une règle, la transparence. Chacun prendra ses responsabilités.

Alors, cette suspension de la culture commerciale des OGM pesticides ne signifie pas, là aussi, je veux être clair, que nous devons condamner tous les OGM, et notamment les OGM d'avenir."


A ceux qui ont compris jusqu'à quand la culture commerciale des OGM est suspendue, à quelles conditions précisément elle sera dé-suspendue, et en quoi consiste exactement le boulot de Jean-Louis, nous sommes disposés à leur offrir un abonnement gratuit.

Place aux camions. Ils seront taxés, oui, mais quand ?

Durée 0mn48

Grenelle de l'environnement F2 - partie 2
envoyé par LalieW


France 2 : "Les transporteurs routiers, lorsqu'ils rouleront, s'acquitteront d'une redevance".

Que dit le compte-rendu de la table ronde "mobilité et transports" ? Il évoque l' "Instauration d'une écotaxe kilométrique sur les poids lourds pour l'utilisation du réseau routier national non concédé (c'est à dire, à l'exclusion des autoroutes, NDR). Objectif : mise en place effective en 2010."

Donc, la taxe ne s'appliquera pas aux trajets des poids lourds sur autoroute, qui sont les plus fréquents.

Mais préciser "lorsqu'ils rouleront sur les routes, à partir de 2010" aurait sans doute rallongé inutilement le reportage de France 2.

A propos de la fameuse "taxe carbone", proposée par Hulot, et devenue un des enjeux centraux du "Grenelle", ré-écoutons France 2 :


Durée 0mn35

Grenelle de l'environnement F2 - taxe carbone
envoyé par LalieW


"La taxe carbone est, elle, retenue, mais à conditions d'une remise à plat de la fiscalité dans notre pays" explique sans rire le Jité.

Version Sarkozy : "Je veux poser la question du prix du carbone. (...) Le Grenelle a conclu à la nécessité d'étudier la création d'une taxe "climat-énergie", c'est-à-dire une taxe sur les énergie fossiles.
Je veux poser les principes suivants : Je suis contre toute fiscalité supplémentaire qui pèserait sur les ménages et les entreprises. Il n'est pas question d'augmenter le taux de prélèvements obligatoires. Et le gouvernement est contre tout prélèvement sur le pouvoir d'achat des ménages. Tout impôt nouveau doit être strictement compensé. (...) La fiscalité écologique ne doit pas se résumer à une compilation de petites taxes. Il faut une profonde révision. L'objectif est de taxer plus les pollutions, notamment les énergies fossiles, et de taxer moins le travail.
Je m'engage à ce que la révision générale des prélèvements obligatoires se penche sur la création d'une taxe "climat-énergie" en contrepartie d'un allègement de la taxation du travail pour préserver la compétitivité (...) et pour préserver le pouvoir d'achat (...).

A chacun de nos @sinautes de conclure si, compte-tenu de ces conditions, il estime que la symbolique taxe a une chance d'être, oui ou non, "retenue".

Enfin, une des annonces-phare: l'arrêt des constructions d'autoroutes (annonce faite quelques jours avant la fin du Grenelle). Ecoutons les cris de triomphe de TF1 et France 2.


Durée 0mn28

Grenelle de l'environnement, autoroutes
envoyé par LalieW


TF1 évoque "l'arrêt des projets autoroutiers". "Autre annonce surprise, renchérit France 2, le gel des constructions d'autoroutes et d'aéroports."

Mais la table ronde "mobilité et transports" introduisait un bémol de taille: "les nouvelles infrastructures routières et autoroutières seront limitées à la résolution des cas de sécurité et de congestion, ou d'intérêt local. Ce principe s'appliquera avec bon sens."

On peut parier que "l'intérêt local" est promis à un bel avenir.

Comme le rapportait Le Canard enchainé de la semaine dernière, le ministre des transports, Dominique Bussereau, a commencé à appliquer ce principe "avec bon sens" en réaffirmant discrètement dans le quotidien Sud-Ouest, alors que les tambours du Grenelle battaient son plein, son accord au projet d'autoroute Langon-Pau.

(Enquête de Aurélie Windels)

 

Détente chanson

Chanson écrite et composé par Jean Boyer en 1945.

Elle a été chanté par Brassens (1980), les Ogres de Barback (2000), les Croquants (2003) et les Petites Bourettes (2003).

Vous pouvez écouter les différentes versions sur ce lien:
http://www.radioblogclub.fr/search/0/mon_bureau

Durée 2mn38

07 novembre 2007

 

Aéroport de Denver

Décryptage des décorations de l'aéroport de Denver - Colorado (USA)
En anglais




Durée 10mn35


Durée 10mn14

 

Zapping EADS

- Abus, tromperies des salariés et des petits actionnaires d'Airbus.
- Délit d'initier des dirigeants / cadres supérieurs, actionnaires majoritaires sous le couvert de l'Etat.
- Vols des contribuables par le biais de la caisse des dépôts, toujours sous le couvert de l'Etat.
- Manœuvres gouvernementales (dont le président lui même ce fait porte parole), pour substituer le Droits Français afin que les pénal n'interviennent plus dans le financier!

Durée 3mn41

06 novembre 2007

 

ILLUMINAZI 666

Rockin' squat
Extrait de "To hot for tv"
http://www.myspace.com/rockinsquat


 

Base jump

Voler, le rêve se réalise...
Impressionant!

Durée 2mn27

 

Le train

Un délire...

Durée 47 sec.

05 novembre 2007

 

Le visage de votre viande

Durée 12mn30

04 novembre 2007

 

Marc Touati évoque la bulle immobilière

Cette vidéo fait partie d'un reportage économique de plusieurs heures, traitant de la bulle immobilière, disponible gratuitement en téléchargement sur le site http://www.bulle-immobiliere.org , une communauté de plus de 3000 internautes.

Il s'agit de la première partie de l'interview de Marc Touati, intitulée : "Marc Touati évoque la bulle immobilière et le rôle des économiste". La deuxième partie est là : http://www.dailymotion.com/jmpoure/video/x26inw_marc-touati-evoque-la-bulle-immobil

Marc Touati évoque la bulle immobiilère. Il explique la démarche qui l'a amené à créer l'association ACDE. On devine un économiste foncièrement optimiste, mais réaliste sur les contraintes liées au vieillissement et à l'endettement de la France, ouvert au dialogue avec le grand public et passionné par l'avenir économique de la France.


1ère partie - durée 18mn51

Marc Touati évoque la bulle immobilière, part 1
envoyé par jmpoure


2eme partie - durée 14mn55

Marc Touati évoque la bulle immobilière, part 2
envoyé par jmpoure



Marseille : scoop, baisse des prix affichés


Durée 19mn55

Marseille : scoop, baisse des prix affichés
envoyé par jmpoure

03 novembre 2007

 

La face cachée de la lune

The dark side of the moon
Les protagonistes de l'époque évoquent la décision de filmer l'épopée de la lune dans un studio...

En anglais - durée 49mn37

 

Stanton Friedman et E.T. !

Stanton Friedman, physicien nucléaire, nous révèle son analyse relative aux OVNI...

Durée 7mn24

 

Plus rien ne m'étonne

Clip musical

 

DEMOCRATIE FASCISTE

Rockin' Squat
http://www.myspace.com/rockinsquat

Clip musical - durée 5mn11

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